L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

Si vous souhaitiez exploiter autrement que pour votre propre usage, l'une des informations de cette rubrique, nous vous demandons de bien vouloir suivre le lien afin de récupérer le document original et vous conseillons d'en informer les responsables.

Nous vous souhaitons d'agréables moments sur SantéTropicale.com

Santetropicale.com

Page d'accueil de Santetropicale.com La Bibliothèque de Santé tropicale Le Kiosque des revues médicales africaines Dictionnaire Internet Africain des Médicaments Web médical africain Annuaire de la santé en Afrique Qui contacter ?

L'actualité de la santé en Afrique

Santé : Améliorer l'offre de soins - Cameroon tribune - Cameroun - 22/03/2004

En bonne place l'intensification de la lutte contre le Sida et le paludisme, le renforcement de la couverture vaccinale.

Secteur prioritaire de la stratégie du gouvernement dans sa lutte contre la pauvreté, la santé occupe une position de choix dans la répartition des fonds PPTE récemment décidée par le premier ministre. L'homme étant le centre et la finalité de la politique de développement impulsée par le chef de l'Etat, il apparaît évident que les moyens adéquats soient mis en œuvre par les pouvoirs en vue de garantir aux populations une protection renforcée contre la maladie.

C'est ce qui explique sans doute que le secteur se voit accorder pour l'année 2004 une allocation de 6,1 milliards de F pour l'investissement et 12,1 milliards pour le fonctionnement. Soit un total de 18,2 milliards de F sur les 90 que compte l'enveloppe globale, ce qui représente un peu plus de cinquième des ressources PPTE pour l'exercice en cours. Ces chiffres dénotent d'une politique volontariste du gouvernement, soucieux plus que jamais de faire bénéficier à l'ensemble de la population de manière concrète et palpable les retombées de ces ressources additionnelles. Ce qui se décline, au ministère de la Santé publique, en termes de démocratisation croissante des soins de santé, d'amélioration de l'accès aux médicaments et à un coût réduit. Il s'agit d'actions concrètes sur le terrain, qui impliquent les formations sanitaires aussi bien publiques que privées à but non lucratif. Un partenariat vital pour la politique sanitaire du gouvernement.

C'est le sens de la décision signée le 15 mars dernier par le ministre Urbain Olanguena Awono en faveur de 412 formations sanitaires privées, en vue de leur approvisionnement en médicaments essentiels. Montant des sommes ainsi mobilisées : 260,55 millions de F. Ces mêmes formations sont appelées à bénéficier en outre d'une dotation supplémentaire de médicaments dès l'entrée en vigueur du nouveau protocole de prise en charge du paludisme adopté au cours de l'atelier national de consensus tenu à Yaoundé en janvier dernier. Ce faisceau de mesures est destiné à améliorer considérablement l'offre de soins en faveur des populations.

En ce sens, les fonds PPTE alloués cette année au département de la Santé vont permettre une poursuite harmonieuse des actions engagées depuis trois ans (exercice 2001-2002) à travers des programmes ambitieux. Parmi les plus représentatifs, on citera notamment la lutte contre le paludisme, première cause de mortalité et de morbidité dans notre pays. Ici une politique nationale a été élaborée et adoptée, caractérisée la distribution à travers le pays de 90.000 moustiquaires imprégnés sur les 150.000 déjà réceptionnés. 65.000 autres ont été commandés dans le cadre de la deuxième allocation.

Autre programme d'envergure, la lutte contre le Vih/Sida. Les ressources PPTE qui viennent en complément à d'autres financements aussi bien internes qu'externes visent un renforcement de la politique de prévention à travers la sensibilisation et l'éducation des populations. A cet égard, il est envisagé un renforcement des actions sur le terrain par une mobilisation des personnes partenaires, des associations dans la perspective d'une plus grande vulgarisation de l'utilisation du préservatif sans compter une facilitation du mécanisme d'accès au traitement. On sait que de 600 en 2001, le nombre de malades sous traitement est passé de 7.500 en décembre 2003. Ce qui vaut au Cameroun d'être cité en exemple dans ce domaine.

D'autres actions portent sur l'amélioration de la couverture vaccinale à travers une disponibilité des vaccins, un renforcement de la chaîne de froid et de la logistique. Les ressources PPTE ont permis, grâce au programme élargi de vaccination (PEV) d'atteindre en 2003 une couverture vaccinale de 72 %, performance qui constitue un déclencheur pour le point d'achèvement à ranger dans les indicateurs économiques et sociaux ayant un impact sur la réduction de la pauvreté. Au total, il s'agira, pour l'exercice en cours, de consolider les acquis enregistrés sur ces différents programmes. Ainsi que dans les domaines très sensibles des infrastructures et des ressources humaines. Sur ce dernier volet, on sait que grâce aux fonds PPTE, 2000 emplois (médecins, pharmaciens, personnel paramédical) ont été créés en deux ans, toutes mesures qui participent de l'amélioration de la qualité des soins.

C'est également dans ce registre que s'inscrit la construction déjà achevée ou en cours de quelque 108 logements pour médecins dans des zones où les infrastructures de base font souvent défaut. Afin de leur permettre d'exercer dans des conditions acceptables. De nouveaux investissements ont été entrepris, avec le souci, des autorités du ministère de la Santé d'assurer à ces divers programmes une traçabilité et une transparence sans faille. La détermination du gouvernement est à la hauteur du pari.

MAKON ma PONDI

Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j22032004&idart=15148&olarch=j22032004


Retour actualités
 
Copyright © 2004 NG COM Santé tropicale. Tous droits réservés. Site réalisé et developpé par NG COM Santé tropicale