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L'actualité de la santé en Afrique
Mars 2004 |
Journées
nationales de vaccinations à Yamoussoukro : La crise tue la fête
- Le Patriote
- Côte d'Ivoire - 30/03/2004 |
Logbakro, petit village situé à l'entrée de la
ville de Yamoussoukro, a reçu le vendredi dernier, la visite d'une
équipe de vaccinateurs conte la Polio conduite par le ministre de
la Santé Mabri Toikeusse pour donner le coup d'envoi du lancement
officiel du deuxième passage des Journées nationales de vaccination
(JNV). Logbakro, malheureusement est vide de son monde, les habitants
ont pour la plupart vaqué à leurs occupations champêtres. Des membres
de la délégation officielle et des deux équipes de vaccination traquent
les enfants non encore vaccinés, conversent avec les populations
en baoulé, langue locale. Un groupe de personnes qui devisent autour
d'un bidon de vin de palme, invitent la délégation à se joindre
à lui. Jusque-là, tous les enfants rencontrés sont vaccinés. Mais
une femme rente du champ avec en main sa fillette de 5 ans. "Mme
votre enfant a-t-il été vacciné" ? interrogent les vaccinateurs.
La dame répond par la négative. Séance tenante, un vaccin est préparé,
le ministre Mabri Toikeusse, administre les deux gouttes dans la
bouche de la fillette qui se prête au jeu. Celui-ci tient à rendre
une visite de courtoisie au chef de village qui malheureusement
est aux champs. Mme Irène Richmond présidente de la Commission nationale
"Polio Plus" du Rotary International nous explique les raisons du
choix de Yamoussoukro au lieu de Man comme prévu. "En raison des
derniers évènements, le chef d'Etat des Forces Nouvelles, le Colonel
Soumaïla Bakayoko nous a expliqué qu'il n'était prudent que nous
soyons dans leur zone (Man), nous avons donc opté pour Yamoussoukro".
Cette délocalisation des manifestations et la sanglante répression
de la marche pacifique des "Macoussistes" le jeudi 25 mars dernier
à quelque peu terni l'éclat du lancement officiel à Yamoussoukro.
Quand on que la marche similaire a été mâtée dans la ville de Yamoussoukro
avec en prime, un manifestant tué et un policier poignardé. Néanmoins,
le vendredi, les équipes de vaccination ont pris d'assaut la cité
où les activités socio-économiques tournaient encore au ralenti.
Au cours de la cérémonie officielle de lancement qui a eu lieu à
la mairie de la ville, le ministre de la Santé, Dr Mabri Toikeusse,
a indiqué que ce second passage visait à "Vacciner 353 154 enfants
qui n'ont pu l'être au premier passage". La présidente Irène Richmond,
madame Polio a indiqué que "vaincre la polio peut catalyser les
énergies aussi bien en Afrique et dans le monde, pour s'attaquer
avec une plus grande motivation contre le paludisme, le SIDA et
d'autres maladies qui minent l'épanouissement de nos populations,
arrachent nos enfants à la vie, gâchent la vie des petites africains
avant même qu'elle n'ait commencé". Pour cette édition ce sont 512
millions de FCFA que le Rotary International a octroyé à notre pays.
Autre fait marquant de la journée, c'est la remise d'un important
matériel d'équipement de transfusion sanguine à l'hôpital général
de Yamoussoukro d'une valeur de 100 000 dollars soit 60 millions,
destiné aussi à l'hôpital de Daloa. Cet équipement offert par l'ONUSIDA
va, selon le ministre de la Santé permettre de renforcer la capacité
des Banque de santé de Yamoussoukro, Daloa et favoriser l'extension
du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) à Bouaké, Yamoussoukro,
Daloa et San Pedro.
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=8682
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La
maternité aux petits soins - Cameroon
tribune - Cameroun - 30/03/2004 |
Déjà près de 300 spécialistes formés
par Synergies africaines pour relayer la lutte contre la transmission
mère-enfant du VIH. Depuis hier à l'hôtel Source du Nil de Bujumbura,
se tient à la quatrième session de formation des prestataires en prévention
de la transmission mère-enfant du VIH. Une fois de plus conduit par
le secrétariat exécutif de l'association Synergies africaines contre
le Sida et les souffrances, cet atelier est la suite des actions engagées
dans le cadre du plan d'urgence 2003-2005. Trois grands axes avaient
été définis. La prévention de la transmission du VIH de la femme enceinte
à son bébé en était le premier. Et depuis, l'on a vu l'association
se déployer pour gagner des points sur ce terrain. En ouvrant l'atelier
hier, Aude Ndayizeye, la première dame burundaise a exprimé beaucoup
d'espoir : "Les résultats des prestataires en PTME du Burundi, s'ils
sont soutenus par des mesures concrètes des pouvoirs publics et une
attitude engagée de la population… peuvent augurer d'un avenir plus
radieux." C'est l'avis de Jean Stéphane Biatcha, le secrétaire exécutif
de synergies africaines, qui dit sans détour que ce type d'atelier
est "la réponse appropriée face à la transmission de VIH de la mère
à l'enfant au Burundi." Entre novembre 2002 et aujourd'hui, près de
220 personnes ont été formées dans divers pays membres, pour servir
de relais auprès de médecins spécialistes. Ils sont originaires de
la République de Guinée, du Niger et du Burkina Faso. On devrait bientôt
y ajouter les 73 autres, appelées à suivre l'atelier de Bujumbura.
On leur apprend par exemple à conseiller les femmes enceintes avant,
pendant et après un éventuel test de dépistage. Mais aussi à accueillir
un nouveau-né de mère séropositive. D'autres modules, plus techniques
concernent le choix des médicaments antirétroviraux, les soins aux
mères et enfants après l'accouchement, l'alimentation et le suivi
de ces bébés. Pour la mise en pratique de tous les enseignements reçus,
les bénéficiaires de ces ateliers, ne chôment pas. Ils travailleront
en effet dans les sites pilotes de PTME mis en place dans les pays
à la suite de chaque session. 30 formations sanitaires ont ainsi été
pourvues en matériel et personnel, pour l'accueil, le suivi et la
prise en charge des femmes enceintes, et singulièrement, celles infectées
par le VIH. Dans la capitale burundaise et d'autres villes du pays
de Aude et Domitien Ndayizeye, onze sites de ce type verront le jour.
La PTME est destinée à réduire le nombre les risques d'infection chez
les nouveaux-nés, lorsque leur mères sont porteuses du virus. Grâce
à la Névirapine, médicament administré gratuitement, il est possible
d'y parvenir. A condition que les femmes enceintes acceptent de se
faire dépister. En tout cas, les nombreux partenaires de l'association
des premières dames apportent leur soutien, notamment dans le domaine
du diagnostic, en offrant des tests et des réactifs pour le dépistage.
Mais il reste encore à toucher les zones reculées des pays, où les
populations n'ont pas encore compris pourquoi il est important de
connaître sa sérologie. Yves ATANGA
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j30032004&idart=15366&olarch=j30032004
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Éradication
de la dracunculose : une mobilisation générale et soutenue
- L'essor -
Mali - 30/03/2004 |
La maladie des "greniers vides" touche des populations
pauvres n'ayant pas accès à l'eau potable et à un service de santé
de qualité. La dracunculose, plus connue sous le nom de "maladie
du ver de Guinée" est une parasitose invalidante qui se manifeste
par l'émergence cutanée de la femelle adulte d'un ver filiforme
appelé dracunculus medinensis pouvant atteindre 60 à 100 centimètre
de long. Le sujet sain attrape la maladie en buvant de l'eau contenant
des cyclopes (crustacés d'eau douce) infestés par les larves de
dracunculus medinensis. Lire la suite
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VIH/SIDA
: Rapprocher les tests - Cameroon
tribune - Cameroun - 30/03/2004 |
Au-delà du manque d'enthousiasme des
populations, l'accès aux diagnostics n'est pas plus évident. L'arrivée
récente parmi les nombreux partenaires de Synergies africaines, du
laboratoire PBS-Orgenics, a certainement apporté un peu plus de concret
dans le combat des premières dames contre la transmission mère-enfant
du VIH/Sida. Ce laboratoire apporte, en effet, une réponse pratique
à l'un des problèmes forts de la lutte contre le Sida : le dépistage.
On a presque tout dit sur la question, en mettant jusqu'ici l'accent
sur la réticence des populations à se faire dépister de manière volontaire.
C'est sans doute vrai. Mais il n'est pas sûr aujourd'hui, que les
divers centres de dépistages comblent la demande, au cas où tout le
monde décidait de faire le test du sida. Alors, on ne peut que saluer,
l'initiative d'un groupe comme PBS-Orgenics d'offrir des milliers
de tests de dépistage. C'est arrivé lors des derniers ateliers de
PTME à Ouagadougou et Niamey. Et ensuite au Cameroun, qui ne bénéficie
pourtant pas encore d'une session du même genre. Il y a quelques jours
donc, Synergies africaines remettait un lot de ces tests dits "Immuno-Comb"
au ministère de la Santé publique. Ce matériel avait été offert par
le partenaire français. C'est le même genre d'appui, que propose régulièrement
le partenaire camerounais de PBS-Orgenics. Le groupe Médical international,
spécialisé dans la distribution des réactifs de laboratoires et d'équipements
de diagnostic a récemment offert lui aussi une unité de biochimie
à l'université de Dschang, et un don à l'hôpital du jour de l'hôpital
central de Yaoundé. Et sans perdre de vue son statut d'entreprise
capitaliste, le Dr. Pierre Nguefack, PDG de cette entreprise, soutient
que les opérateurs du secteur doivent pouvoir, en temps utiles, jouer
un rôle humanitaire de premier plan. C'est dans cette optique que
des techniciens de laboratoires ont été formés il y a un an, à la
manipulation des tests de dépistage rapide, du type offert il y a
une dizaine de jours par Synergies africaines. Le défi reste pourtant
de doter en permanence les formations sanitaires, d'instruments rapides
de diagnostic. Car, si le dépistage ne fait pas courir les femmes
enceintes et même les autres personnes, c'est bien souvent parce que
qu'il n'est pas disponible là où elles se trouvent. Il faut donc parfois
partir de son village pour une ville, comme Limbé, où l'on trouve
un centre agréé de dépistage. Et comme cela implique des frais de
transport, on peut comprendre que certains en fassent rapidement un
prétexte, pour se dérober. Y.A
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j30032004&idart=15367&olarch=j30032004 |
Dr
Albert Mabri Toikeusse (Ministre d'état, ministre de la Santé et de
la Population) "La tuberculose est en train de remonter en force avec
la crise" - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire - 30/03/2004 |
Notre envoyé spécial à Yamoussoukro pour
le lancement du 2e passage de la 7e édition des JNV s'est entretenu
avec le ministre de la Santé. Lire l'interview |
La
tuberculose rôde - Cameroon
tribune - Cameroun - 30/03/2004 |
La délégation provinciale de la Santé
publique du Littoral invite au dépistage, en cas de toux persistante.
Des chiffres qui frappent de crainte : dans la ville de Douala, les
statistiques disponibles portent entre 3500 et 4000 cas de tuberculose
chaque année. Certes, ces données n'indiquent pas une recrudescence
de la maladie, toujours présente. Mais elles sont significatives de
la progression de l'infection à virus de l'immunodéficience humaine
(VIH), qui compte la tuberculose parmi ses premières attaques opportunistes.
Face à cette situation, la délégation provinciale de la Santé publique
du Littoral mène une campagne de sensibilisation auprès du public.
Le slogan : " Si vous avez une toux de plus de trois semaines, c'est
peut-être la tuberculose. Faites-vous consulter… " Plusieurs centres
de santé assurent la prise en charge des personnes atteintes : hôpital
de district de Bonassama ; hôpital CEBEC de Bonabéri ; hôpital Laquintinie
; hôpital de district de Deido ; centre médical de Dibamba ; hôpital
de district de New-Bell ; dispensaire catholique de Barcelone. La
prison centrale de Douala dispose elle aussi d'une unité, sa population
carcérale étant affectée à environ 5%. Le Dr Jügen Noeske de l'agence
allemande GTZ est l'un des membres de l'équipe technique chargée de
superviser la prise en charge des tuberculeux. Selon lui, quelques
facteurs favorisent le bacille de Koch, responsable de cette infection
contagieuse : le SIDA (à Douala, 35% de cas présentent un lien avec
le VIH), la promiscuité, la pauvreté, la malnutrition et le diabète.
" Après le diagnostic de la tuberculose, il est nécessaire d'effectuer
un dépistage volontaire du SIDA ", insiste l'expert de la coopération
allemande. De manière officielle, le traitement antituberculeux coûte
5000 FCFA. Mais à Douala, il existe des centres qui organisent l'arnaque.
" On vous demande de payer 19 500 pour les examens, et 15 000 FCFA
à chaque séance de contrôle. Quelle malhonnêteté! ", s'exclame N.
Romaine, dont l'époux est suivi à Akwa. A cause de cette pratique,
de nombreux malades dans la gêne sont obligés d'interrompre leurs
soins, s'exposant ainsi à des risques de rechute. Autre problème :
d'ici à un mois, les formations sanitaires pourraient souffrir d'une
rupture des stocks de certains médicaments. L.A.N.
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j30032004&idart=15362&olarch=j30032004&ph=y |
Distinction
: Le Pr. Constant Roux élu à l'Académie française de chirurgie
- Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire - 30/03/2004 |
Elu membre associé de l'Académie nationale
de chirurgie de France en décembre 2002, le Pr. Constant Roux a été
officiellement reçu dans la compagnie le 21 janvier dernier, lors
de sa séance solennelle annuelle. La réception a été prononcée par
le professeur Yves Chapuis, président de l'Académie pour l'année 2003.
Elle s'est déroule dans la salle du conseil de l'université Réné Descartes
à Paris, en présence des autorités diplomatiques de la Côte d'Ivoire.
Professeur titulaire honoraire de chirurgie pédiatrique à l'UFR des
Sciences médicales de l'Université de Cocody, le Pr. Constant Roux
est déjà membre de plusieurs organisations scientifiques, en Côte
d'Ivoire et à l'étranger. Membre titulaire du Collège ouest-africain
des chirurgiens (WACS), il est également membre de la Société française
de chirurgie pédiatrique (SFCP) et de la Société française de chirurgie
orthopédique et traumatologique (SOFCOT). Passionné de sport, sa contribution
au de la médecine du sport sur le continent africain lui vaut plusieurs
distinctions. Président-fondateur de l'Association ivoirienne de médecine
du sport (AIMS) en 1975, il est, entre autres, membre de la commission
médicale du Comité international olympique et président de la Commission
médicale de l'ACNOA (Association des Comités nationaux olympiques
d'Afrique). Son élection à la prestigieuse Académie nationale de chirurgie
fait suite à deux communications présentées en octobre 2002. La première
a eu pour thème "L'enfant traumatisé de la voie publique" et a porté
sur son expérience à propos de 250 cas colligés le service de chirurgie
pédiatrique du CHU de Yopougon dont il a été tantôt le chef. La seconde,
sur un thème très scientifique (Pied bot varus equin congénital),
l'a amené à parler de "Notre attitude actuelle en Côte d'ivoire" sur
la base de 610 cas. Elvis KODJO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=KLv3yURX526
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Intensification
de la lutte contre la polio : La deuxième phase des Journées locales
de vaccination a commencé hier - Cameroon
tribune - Cameroun - 30/03/2004 |
Les populations des provinces de l'Adamoua,
de l'Extrême-Nord, du Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont renoué
depuis hier avec la vaccination contre la poliomyélite. Jusqu'au 2
avril prochain, les agents chargés du bon déroulement des opérations
feront le porte à porte, avec marquage des enfants vaccinés et des
maisons. Les habitants de ces unités administratives, du fait de leur
proximité avec les "pays réservoirs" du poliovirus sauvage, bénéficient
d'une attention particulière au ministère de la Santé publique. Du
23 au 27 février dernier, on assistait déjà au premier passage des
personnels de la santé dans ces localités. C'était le lancement de
la première phase de la campagne pour cette année. Sur le terrain,
on a retrouvé le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono.
Il avait fait le geste qui sauve à Wum, dans le département de la
Menchum. La mobilisation qu'on observe en ce moment a pour objectif
de protéger les populations contre les affres de la poliomyélite.
Cette maladie d'origine virale s'attaque aux enfants. Et très souvent,
elle laisse derrière elle, la paralysie. Les membres inférieurs ou
supérieurs sont atteints et les victimes sont condamnées à passer
leur vie sur des béquilles ou sur une chaise roulante. Pour éviter
cette situation peu enviable aux familles camerounaises, les pouvoirs
publics s'investissent pour éradiquer la poliomyélite. Des efforts
considérables ont été réalisés, et, dans les couloirs du Programme
élargi de vaccination, on affirme que le poliovirus sauvage a été
vaincu au Cameroun en 1999. Mais, du fait des mouvements de populations,
un nouveau cas de poliovirus importé a été dépisté dans le district
de santé de Kousseri. Des informations puisées à bonne source ont
ainsi permis d'identifier le Nigeria et le Tchad comme "pays réservoirs"
du virus. Pour épargner les populations, l'organisation des Journées
locales de vaccination synchronisées a été décidée dans toutes les
provinces qui partagent une frontière commune avec ces pays voisins.
Pour ce qui est de la stratégie de vaccination, il s'agit d'atteindre
une population cible de 2 millions de personnes. Les enfants de 0
à 5 ans sont particulièrement visés. Comme lors du premier passage,
des équipes de vaccination vont aller à la rencontre des familles.
Sur un plan purement pratique, les enfants vont recevoir deux gouttes
de vaccin polio dans la bouche. Pour la coordination de cette deuxième
phase de la campagne, des superviseurs du Programme élargi de vaccination
sillonnent les provinces concernées. Il s'agit pour ces professionnels
de la santé de s'assurer que les équipes chargées d'administrer le
vaccin vont atteindre effectivement les populations. Armand ESSOGO
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j30032004&idart=15365&olarch=j30032004 |
Constat
: Les SOU pour sauver les femmes - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire - 30/03/2004 |
Pour arrêter la série noire que constitue
la mortalité maternelle, sinon la réduire, la thèse du docteur Kouassi
Martin Kouassi fait des recommandations tant à l'administration du
CHU de Cocody, au service de gynécologie obstétrique, qu'au gouvernement
de Côte d'Ivoire. Si tant il est vrai que notre pays veut voir baisser
son taux de décès de femmes liés à la maternité. Qui, selon les sources,
varie de 800 à 1200 décès pour 100 000 naissances. La thèse sur "L'évaluation
de la mortalité maternelle de causes obstétricales directes et de
la qualité des soins d'urgence au CHU de Cocody", qui a obtenu la
mention très honorable, avec échange dans les universités étrangères,
ne doit pas être mise dans les placards comme c'est souvent le cas
. En tout cas, si l'on veut sauver la femme, la mère, la procréatrice,
le socle même de la vie. Car elle fait des recommandations qui peuvent
changer le cours des choses, à condition que l'on si attarde. La thèse
du docteur Kouassi Martin Kouassi rédigée sous la direction de l'un
des défenseurs farouches de la maternité sans risque, le professeur
Bohoussou Kouadio Marcellin, recommande en priorité au gouvernement
de Côte d'Ivoire d'accorder la plus grande importance aux soins obstétricaux
d'urgence (SOU), l'une des conditions sine qua non à remplir pour
atteindre une réduction substantielle de la mortalité maternelle.
Elle plaide ainsi notamment pour une augmentation du nombre de sage-femmes
au service de gynécologie obstétrique du CHU de Cocody et une amélioration
du plateau technique de la maternité de cette structure sanitaire
universitaire. Cependant, les SOU ne doivent pas être l'affaire des
seuls CHU et CHR. L'Etat devra rendre fonctionnels les SOU dans tous
les districts sanitaires, parce que les femmes meurent en couches
également dans tous les dispensaires , maternités et hôpitaux du pays.
Pour une telle vulgarisation des SOU, il est demandé au gouvernement
de l'inclure dans les modules de formation des écoles de santé. Une
formation qui devra concerner également les associations professionnelles,
les ONG et l'UFR des sciences médicales. Des séances de recyclage
sur les SOU sont aussi souhaitées dans les districts sanitaires en
les incluant dans le paquet minimum d'activité (PMA). Le gouvernement
est invité à soutenir la création d'un observatoire de la mortalité
maternelle au sein du programme national de santé de la reproduction.
Et à aider à la sensibilisation de la communauté aux signes de gravité
de l'accouchement, des suites de couches et de leur prise en charge
lors des consultations prénatales (CPN). A l'administration du CHU
de Cocody, il est demandé d'assurer une disponibilité permanente et
une accessibilité immédiate des kits d'urgence, du sang, des médicaments
et des consommables. Une motivation du personnel de garde, notamment
les médecins en spécialisation (CES), par l'institution de prime ou
d'indemnité de garde est recommandée. L'administration du CHU de Cocody,
pour aider le corps médical à faire de l'urgence, devra instaurer
un système de paiement différé des soins. Comme pour en revenir à
l'application du fameux slogan "Soigner d'abord, payer ensuite". Le
service de gynécologie obstétrique du CHU de Cocody n'est pas en reste
dans les améliorations et changements à apporter, si l'on veut réduire
la mortalité maternelle dans notre pays. Le service dirigé par le
professeur Bohoussou Kouadio Marcellin doit susciter une présence
accrue des médecins aux audits journaliers et amener les assistants
chefs de clinique d'astreinte à être plus disponibles. Ce service
qui doit disposer de normes et procédures à afficher pour que tout
le monde s'en inspire pour travailler, est invité à faire tenir correctement
ses registres, de même qu'à évaluer régulièrement ses activités par
les indicateurs de processus. Zéguéla BAKAYOKO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=1cWRj75qZ7H
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Tuberculose
: la prévention, poumon de la lutte - Cameroon
tribune - Cameroun - 29/03/2004 |
Les manifestations de la 11e Journée
mondiale ont donné l'occasion d'amplifier le message de lutte, vendredi
dernier. Il n'y a certainement pas un meilleur lieu que le Centre
Jamot de Yaoundé, pour symboliser la lutte contre le bacille de Koch
au Cameroun. C'est en effet dans ce centre spécialisé que jusqu'au
années récentes, la plupart des malades de la tuberculose étaient
orientés. Certes aujourd'hui, plus de 150 autres centres ont été ouverts
à travers le pays, et les conditions de traitement se sont entre-temps
nettement améliorées (par exemple, les coûts de traitement entre 48
000 et 200 000 F CFA, sont passés à 5 000 francs), mais on remarque
une recrudescence de la maladie depuis quatre ans. A un an de l'échéance
fixée pour atteindre les deux cibles définies par l'Assemblée mondiale
de la santé en ce qui concerne la lutte contre la tuberculose. Il
s'agit notamment de dépister au moins 70% de tous les nouveaux cas
; et de traiter au moins 85% des cas détectés. Dans un message, le
directeur régional Afrique de l'Organisation mondiale de la santé,
Ebrahim Malick Samba, reconnaît tous les efforts accomplis dans le
sens de la mise en œuvre de la stratégie de du traitement de brève
durée sous observation directe (DOTS). Ces avancées sont encore insuffisantes
en Afrique. Au Cameroun par exemple, plus de 12 000 nouveaux cas ont
été dépistés l'année dernière. Pourtant, selon le docteur Hubert Wang,
secrétaire permanent du programme de lutte contre la tuberculose,
un accent particulier devrait donc être mis sur l'éducation et la
sensibilisation des populations. Ces mesures passent notamment par
l'apprentissage de petits gestes salvateurs d'hygiène et de précaution.
Par exemple, il est conseillé à tout sujet qui a une toux persistante
de plus de trois semaines de passer faire un test qui déterminera
s'il s'agit d'une tuberculose ou non. En général, d'autres symptômes
(fièvre et transpiration nocturne…) accompagnent le début de la maladie.
Une bonne hygiène de vie permettrait également de réduire les risques
d'infection. Etant entendu que les activés comme le tabagisme ou l'alcoolisme
qui touchent les poumons fragilisent davantage les sujets. De même,
la vaccination des enfants au BCG est une précaution utile supplémentaire.
Dans tous les cas, des efforts sont faits au niveau des services compétents
du ministère de la Santé publique, pour une plus grande couverture
vaccinale, et pour une meilleure prise en charge des malades. Il est
notamment ressorti des activités de cette journée que la tuberculose
n'est pas une fatalité, puisqu'elle se soigne. Le fait qu'elle est
de plus en plus liée au VIH/Sida ne doit en rien affecter les patients.
Il vaut mieux en avoir le cœur net, en allant faire des examens dès
la première alerte. En plus, le traitement ne coûte que 5 000 francs.
Serges Olivier OKOLE
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j30032004&idart=15333&olarch=j29032004 |
Poliomyélite
: "Les menaces de retour de la maladie sont réelles" - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire - 28/03/2004 |
Le ministre de la santé a tiré la sonnette
d'alarme vendredi à Yamoussoukro. Initialement prévue à Man, la cérémonie
officielle de lancement du deuxième passage de la septième édition
des J.N.V (Journées nationales de vaccination) contre la poliomyélite
2004 a eu lieu vendredi dernier à la mairie de Yamoussoukro. Contexte
de crise oblige. Toutefois, cette cérémonie a été l'occasion des responsables
de santé et autres partenaires à l'éradication de la polio de sensibiliser
les parents à faire vacciner leurs enfants. A l'instar du deuxième
passage qui s'est effectué sur toute l'étendue du territoire national.
"La poliomyélite, a révélé Dr Albert Mabri Toikeuse, ministre d'Etat,
ministre de la Santé et de la Population, demeure encore un problème
de santé publique. Les menaces de son retour dans notre pays sont
réelles". La préoccupation du Dr Mabri Toikeuse trouve son fondement
dans la confirmation de deux cas de polio virus sauvage à Duékoué
et à Lozoua(Divo). Signe que la Côte d'Ivoire "n'est pas à l'abri
de cette maladie aux conséquences désastreuses". Malgré un engouement
des parents enregistré lors du premier passage. En effet, selon le
ministre d'Etat, ministre de la Santé et de la population, environ
4 millions 200 mille enfants de 0 à 59 mois ont pu être vaccinés sur
4 millions 500 mille ciblés. Le deuxième passage a été l'occasion
pour certains personnels de la santé de regagner leur base qu'ils
ont dû quitter du fait de la guerre. "Noble mission" saluée par le
Dr Albert Mabri Toikeuse. Ainsi que l'action des traditionnels partenaires
à la santé dont le Rotary International et l'OMS. L'OMS se caractérise
par sa devise : "Servir d'abord". Aussi, Mme Marie Irène Richmond
AHOUA, Assistant gouverneur et présidente de la Commission nationale
Polio Plus du Rotary International a indiqué que son association "souhaite
avec l'Etat ivoirien une coopération encore plus active, féconde,
respectueuse des intérêts de chaque partenaire". Mme Marie Irène Richmond
AHOUA a rendu, au nom des enfants, un vibrant hommage au gouvernement
de réconciliation nationale de Côte d'Ivoire. Pour son engagement
à traquer le virus de la polio. Avant d'exhorter tout un chacun à
redoubler d'effort pour la grande offensive contre la polio. "Car,
a-t-elle prévenu, demain il serait trop tard et cela coûterait 100
à 150 millions de dollars, estime l'OMS". Le Représentant résident
de l'OMS en Côte d'Ivoire, Dr Mame Thierno Aby Sy a trouvé positif
le déroulement du 2ème passage des J.N.V sur l'ensemble du territoire.
Eu égard à la crise ivoirienne. "La santé se présente comme une passerelle
pour la paix", a-t-il fait remarquer. La synergie des partenaires
l'a rassuré quant à la certification que la polio sera boutée hors
de la Côte d'Ivoire en 2005. Envoyé spécial à Yamoussoukro Ernest
Simon AKA
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=6gZkmlA24jQ
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VIH/Sida
: "Le virus a réduit l'espérance de vie à 43 ans", selon le Dr Dembélé
- Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire - 28/03/2004 |
"En Côte d'Ivoire aujourd'hui, les dégâts
dus au sida sont tels que l'espérance de vie est réduite à 43 ans".
La révélation a été faite mardi dernier à la SOCIMAT par le Dr Dembélé
Fassiry de l'Unité des soins ambulatoires et de conseil (USAC) du
CHU de Treichville, au cours d'une conférence ayant pour thème : "Stigmatisation
et discrimination, vivez et laissez vivre" organisée par l'ONG OHASA
(Organisation humanitaire d'aide à la santé en Afrique). Cette conférence
s'inscrit dans le cadre de la campagne de prévention du VIH/sida en
entreprise entamée depuis le 18 février par OHASA, dans le but d'induire
un changement de comportement pour éviter le sida. La prévention est
la seule arme dont dispose actuellement l'humanité vis-à-vis de cette
pandémie, devait souligner le conférencier. Dans cette optique, il
a préconisé la création d'un comité de lutte au sein de l'entreprise
et souhaité vivement la prise en charge des malades du sida. "Depuis
des années, Socimat accorde une grande importance à cette pandémie
de même qu'à la prévention. De ce fait, elle participe activement
au programme national de lutte contre le sida en Côte d'Ivoire et
offre chaque année, en collaboration avec OHASA, des médicaments pour
traiter les malades du CHU de Treichville. Et nous prenons en charge
nos malades en entreprise". Tels sont les mots rassurants du directeur
général, M. Johan Pachler, transmis à l'ouverture par la responsable
des Ressources humaines, Mme Angama. N'empêche, en matière de lutte
contre le sida, la répétition est plus qu'importante. Et le Dr Dembélé
ne s'est pas fait prier pour dire et redire à un auditoire composé
des cadres de l'entreprise essentiellement, et manifestement déjà
bien informé, la nécessité de changer de mentalité et de comportement,
le sida étant à la porte de tous, sans discernement. Une dizaine d'entreprises
recevront la visite du secrétaire général d'Ohasa et coordinateur
du programme, M. Bacary Biaye, et son équipe au cours du mois d'avril.
Elvis KODJO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=anr729FEdJ4
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Transmission
Vih/Sida Mère-enfant : Neuf enfants sur onze nés de mères séropositives
ne sont pas infectés - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire - 27/03/2004 |
Pour le suivi médical des femmes enceintes,
porteuses du VIH, un régime court de traitement à base de Zidovudine
a été mis en place. Dans le Moyen-Comoé, cette expérience a donné
un résultat satisfaisant de 96%. Le fléau du VIH/SIDA n'épargne aucune
couche socioprofessionnelle de la Côte d'Ivoire. Dans la région d'Abengourou,
les femmes et les jeunes paient le lourd tribut à la pandémie avec
particulièrement un taux d'infection élevé de 14,6 % chez les femmes
enceintes. Les analphabètes sont les plus exposées. (9,10 % de contamination)
tandis que celles ayant arrêté les études au primaire ou/au secondaire
se retrouvent respectivement avec 9,6 et 9,3 % de contamination. Pour
freiner cette progression inquiétante de l'infection au VIH dans la
région du Moyen-Comoé, des actions relatives à la création de comités
départementaux, cantonaux et la mise en place de clubs de santé dans
les établissements secondaires ont été initiées. Mieux un plan d'action
stratégique pour la région a vu le jour dans la perspective de l'implication
effective des collectivités locales dans toutes les activités de lutte
contre cette pandémie. Après une étude épidémiologique, il ressort
que la région a le taux de séropositivité le plus élevé du pays (14,6
%). D'un cas en 1989, le nombre est passé à 2572 cas en 1997. Soit
280 nouveaux cas notifiés par an. A ce jour, ce sont plus de 5 000
personnes qui seraient infectées dans la région du Moyen-Comoé. Face
à cette avancée vertigineuse de la contamination de la maladie, des
voix se sont élevées pour intensifier les actions de prévention, c'est
le cas du Président du Conseil Général d'Abengourou, M. BOA Thiémélé
Edjampan. Celui-ci a, au cours de l'installation du comité régional
de lutte contre le Sida, le 16 mars, souhaité l'implication effective
des uns et des autres. En outre, il a exhorté chacun à connaître son
statut sérologique. Pour prévenir la transmission mère-enfant (PTME)
de la maladie, un conseil de groupe de 514 femmes enceintes a été
constitué en 2003. Sur les 40 qui avaient initialement donné leur
accord pour subir le test de dépistage, 392 en définitive, ont subi
le test. Parmi ces femmes enceintes, 35 ont été déclarées séropositives.
Et ce n'est pas tout. Sur 803 femmes qui ont subi les tests, 74 cas
de séropositivité ont été relevés. Ces dernières ont suivi dans trois
formations sanitaires d'Abengourou un régime court de traitement par
la ZIDOVUDINE en fin de grossesse.
Résultat : sur 11 naissances enregistrées, seulement deux cas de séropositivité
ont été constatés. Ce qui représente une réduction de la transmission
mère-enfant de 96, 67 %. Selon le Docteur KAMARA Mema Babadjan, directeur
régional de la santé à Abengourou, ce résultat pouvait connaître une
amélioration si les femmes enceintes se soumettaient au test de dépistage
pour connaître leur statut sérologique pour un meilleur suivi médical.
Un hic cependant. L'indisponibilité des antirétroviraux (ARV) constitue
un obstacle réel pour atteindre l'objectif que s'est fixé le comité
thérapeutique régional. A savoir, protéger à 100 % les bébés nés de
mères séropositives. Malheureusement, ces dernières sont réticentes
au test de dépistage qui aboutit nécessairement à une prise en charge
médicale. Par ailleurs une trentaine de médecins viennent d'être formés
à la prescription des ARV aux personnes vivant avec le VIH. Il est
prévu bientôt l'ouverture d'un centre régional de traitement à Abengourou.
Traoré Moussa
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/content/detail.php?cid=kqp7nU49oQj
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Journées
scientifiques du corps médical: Recycler les acteurs de la santé
- Le
Matinal - Bénin - 26/03/2004 |
Les 2è journées scientifiques
nationales de l'Association des infirmiers, infirmières et sages-femmes
anesthésistes réanimateurs du Bénin (Aisarb) se déroulent du 24 au
26 mars 2004 à l'Isba de Cotonou. Au cours de cette rencontre d'échanges,
les acteurs de la santé seront recyclés pour un meilleur traitement
des patients.
Pendant trois jours, les acteurs de la santé du Bénin,du Togo,du Niger,du
Burkina-Faso et de la France participent aux 2è journées scientifique
nationales de l'Association des infirmiers, infirmières et sages-femmes
anesthésistes réanimateurs du Bénin (Aisarb) à l'Isba de Cotonou.
Ainsi, du 24 au 26 mars 2004, ce corps médical sera recyclé afin d'élever
son niveau de connaissance pour le bonheur des patients. Dans son
allocution de bienvenue, le président de l'Aisarb Joseph Dégila a
invité les participants à tirer les meilleurs enseignements lors de
ces journées pour les léguer à leurs collègues restés en poste. Le
professeur Abdoul Rahman Aguèmon, président du comité scientifique,
a précisé que cette formation permettra aux anesthésistes et réanimateurs
de soulager les chirurgiens lors de leurs interventions. Le directeur
de cabinet du ministre de la santé publique Moussa Yarou a indiqué
qu'il est important de préparer la catégorie des anesthésistes réanimateurs
à faire face aux situations d'urgence. Cassimir K. ATCHOKOSSI
Lire l'article original : http://www.lematinalonline.com/lmo_article.cfm?article_num=15510&rubrique_num=2
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Ordre
des pharmaciens - L'express
- Madagascar - 26/03/2004 |
"99 % des pharmaciens malgaches travaillent et
excellent dans le privé. L'Ordre a recensé 250 pharmaciens dans
tout Madagascar. C'est peu mais on peut dire que c'est aussi suffisant
vu l'insignifiant pouvoir d'achat des Malgaches. Je porte à la connaissance
de tous que la filière pharmaceutique ouvrira ses portes en 2005
ou au début 2006 à l'université d'Antananarivo. On a déjà reçu le
soutien de la Fondation Pierre Fabre et de l'Université de Grenoble
quant à la construction du laboratoire d'études", dévoile le président
de l'Ordre des pharmaciens, Rarison Mamy. La première promotion
comptera 25 qui suivront un cycle d'études de 5 ans. Une pharmacie
pour 15 000 âmes. L'Ordre des pharmaciens applique à la lettre cette
phrase de l'Ordonnance du 1962 (loi sur la santé). Mais le défi
de l'ordre est d'égaler le modèle sénégalais, à savoir une pharmacie
pour chaque sous-préfecture. Le cas des revendeurs d'Ambohipo et
de ceux qui soutiennent cette vente de médicaments à bas prix mais
probablement périmés, inquiète de plus en plus l'Ordre des pharmaciens.
L'Ordre a encore en travers de sa gorge l'affaire des trois imposteurs
de l'an 2000.Le verdict du tribunal de l'époque est sujette à réflexion
par le jugement clément qui a imposé des dommages et intérêts à
hauteur de 750 000 Fmg. Le ministère de la santé, Salama et des
pharmacies vendent les médicaments génériques à la portée de tout
le monde. De plus, les 4 grands grossistes importateurs de médicaments
à Madagascar achètent leurs produits en France. "Il est archi-faux
de dire que seuls les médicaments fabriqués en France inondent les
pharmacies malgaches. Des médicaments de fabrication américaine,
britannique et Sud- Est Asiatique sont importés par nos grossistes
mais cette importation se fait toujours en France, vu la fréquence
des liaisons aériennes entre Antananarivo et Paris. En plus, ces
fabriques ont des implantations là-bas", s'insurge le président
de l'Ordre des pharmaciens de Madagascar. Ces médicaments importés
sont bien contrôlés par l'Agence des médicaments du ministère de
la Santé. Tsiry Rakotosolofo
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=19930&r=13&d=2004-03-26
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Cipla-Opham
- L'express
- Madagascar - 25/03/2004 |
C'est au Relais de la Haute Ville, sis à Anjohy,
que les laboratoires Cipla, dont plus de 80 produits médicamenteux
sont exclusivement distribués, au plan national, par l'Office pharmaceutique
malgache (Opham), ont annoncé hier en début de soirée le lancement,
à Madagascar, d'une campagne contre la douleur. Et ce, devant un
parterre de pharmaciens et médecins, auxquels s'est particulièrement
adressé Mario Matti, pharmacien de l'Université de Paris et non
moins conseiller du commerce extérieur de France, que Cipla a dépêché
dans la capitale malgache pour la circonstance. "Pourquoi la douleur
? Parce que la douleur est le premier motif de consultation de vos
patients", leur a-t-il dit dans son allocution, illustrée par un
rétroprojecteur. Une gamme de médicaments génériques - Cipla en
fait principalement la mise au point, la fabrication et la commercialisation
- pour vaincre la douleur, de ce premier laboratoire indien exportateur
mondial est désormais disponible dans les pharmacies à des prix
défiant toute concurrence, puisque, selon Mario Matti, les médicaments
génériques, qui répondent aux normes de qualité, coûtent de 20 à
50% moins cher que les produits originaux. Ainsi, l'utilité et le
succès des médicaments génériques résident dans le fait qu'ils permettent
aux populations - à faible revenu - des pays comme le nôtre, où
la pauvreté est chronique et généralisée, d'accéder beaucoup plus
facilement aux soins car elles s'affranchiront des coûts trop élevés
des médicaments originaux. "En vous proposant une nouvelle gamme
d'antalgiques, Cipla n'a pas voulu perturber vos habitudes de prescriptions
: sous des noms différents, ce sont vos molécules habituelles que
vous trouverez, sous des noms certes différents, mais à mémoriser",
a encore lancé Mario Matti à l'assistance de professionnels de santé
présents. Les délégués médicaux de Cipla-Opham sont d'ailleurs appelés
à rendre visite aux pharmaciens et aux médecins pour apporter plus
de précisions, plus de détails, plus d'explications sur cette nouvelle
gamme de médicaments génériques contre la douleur, commercialisée
dans le pays par les laboratoires Cipla par le biais de l'Opham.
Qu'est- ce qu'un produit générique ?
"Un produit générique est un médicament dont le brevet d'invention
est tombé dans le domaine public, et pour lequel la fabrication
ne nécessite plus le paiement d'une redevance à son inventeur (Livres
d'auteurs décédés depuis plus de 50 ans, moteurs, etc.). Le médicament
générique est fabriqué avec les mêmes contraintes de qualité des
matières premières, avec les mêmes contraintes de contrôle avant,
pendant et après la fabrication, avec les mêmes contraintes administratives
qu'un produit original, et peut être plus encore afin d'éliminer
les laboratoires dont les normes de fabrication, les installations,
ne correspondraient pas aux normes internationales de la Fda par
exemple (Food and drugs administration, équivalent aux Usa de nos
ministères de la santé)", a expliqué Mario Matti, pharmacien de
l'Université de Paris et conseiller du commerce extérieur de France.
Steve Maniry
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=19912&r=4&d=2004-03-25
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Yamoussoukro
- Le CHR en danger : Le sang et l'oxygène manquent - Le
Patriote - Côte d'Ivoire - 24/03/2004 |
Aujourd'hui, être hospitalisé au CHR de Yamoussoukro,
c'est prendre rendez-vous avec la mort. Tout simplement parce que
l'hôpital général de la capitale politique de notre pays est sans
oxygène, ni banque de sang. Il n'y a même plus d'appareil de radioscopie.
En effet, depuis le vendredi 12 mars dernier, l'hôpital ne cesse
d'enregistrer un nombre important de victimes d'accidents de la
circulation. Après la grave collusion entre un car de la compagnie
M.T.Transport et un camion remorque, le vendredi dernier aux environs
de 17h30, à Dougba, village situé à une vingtaine de kilomètres
de Yamoussoukro, deux autres accidents se sont produits sur l'axe
Yamoussoukro Tiébissou. Deux véhicules "Dynas" en provenance d'Abidjan
se sont retrouvés dans des ravins à différents endroits. Toutes
les victimes de ces accidents ont été transférées au CHR de Yamoussoukro,
Malheureusement, le manque de sang et d'oxygène a occasionné la
mort de plusieurs personnes parmi les blessés. Le maire Gnrangbé
Kouadio Jean, informé de cette situation s'est rendu sur les lieux,
d'abord le vendredi aux environs de 20h et y a compati à la douleur
des victimes à qui l'hôpital exigeait la présence d'un parent. Le
lendemain, à la suite de deux autres accidents qui ont causé de
nombreux morts, sur l'axe Yamoussoukro-Toumodi, le maire a été de
plus interpellé pour apporter son soutien. Spontanément, le premier
magistrat de la commune de Yamoussoukro s'est rendu sur les lieux
où il a payé les ordonnances des victimes. Le samedi 14 mars, M
Gnrangbé Kouakou Jean, s'est rendu, une foi de plus, à l'hôpital
en compagnie de la presse nationale pour lancer un appel pressant
au gouvernement de réconciliation nationale, aux donateurs et aux
hommes politiques, surtout au ministre de la Santé de se pencher
sur le sort du CHR de Yamoussoukro. Jacquelin Mintoh
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=8615
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