L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

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L'actualité de la santé en Afrique
Mai 2004

Journée mondiale sans tabac : Ces chiffres à vous donner le cancer - Sidwaya - Burkina Faso - 31/05/2004

Le 27 mai de chaque année est consacré Journée mondiale sans tabac par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le thème retenu cette année est "Tabac et pauvreté, un cercle vicieux". Au Burkina Faso, le ministère de la Santé et les associations de lutte antitabac ont convié le public à une conférence publique sur le tabagisme à l'UFR/SDS de l'Université de Ouagadougou. La conférence publique sur le tabagisme a été animée par le professeur Harouna Ouédraogo et centrée sur le sous-thème "Lutte antitabac et pauvreté". Pour le professeur Ouédraogo, le tabac est une drogue licite la plus consommée dans le monde. Quoique licite, le tabac cause des problèmes du fait de la toxicomanie engendrée par son usage, son abus, sa dépendance. Ce qui fait du tabagisme la principale cause de décès chez les jeunes de plus de trente-cinq (35 ans). Les statistiques font état de quatre (04) millions de décès par an soit six (06) décès par minute. Mais en quoi le tabac a-t-il un rapport avec la pauvreté comme l'indique le thème : "Le tabac et la pauvreté, un cercle vicieux ? "Il a été donné de constater que la charge de morbidité est plus élevée chez les pauvres que chez les riches" affirme le professeur Harouna Ouédraogo. Ainsi, on observe que chez les pauvres il y a une augmentation des frais de santé pour les maladies liées au tabac. Ensuite il y a une faible productivité du fait des maladies liées au tabac et qui attaquent la frange jeune. A cela s'ajoute une perte importante de devises dans les pays pauvres et des dégâts sur l'environnement du fait de l'utilisation des pesticides pour la culture du tabac.
Tabac au Burkina Faso : Alarmant !
Voilà à quoi rime consommation de tabac. Dans notre cher Burkina Faso, il n'existe pas de données récentes en terme de prévalence. Mais des études réalisées en milieu scolaire font dire que l'avenir de la jeunesse est hypothétique. Il n' y a pas seulement que le Sida comme maladie du siècle mais le tabagisme aussi. En effet, il y a 20% des élèves qui fument et le taux de prévalence varie de 7,6 à 13,6% chez les jeunes de 11 à 22 ans et 18% dans le secteur informel. La culture du tabac par voie maraîchère a donné une production de 408 tonnes en 1997-1998. Quant à la culture sous encadrement avec des structures comme la MABUCIG, elle indiquait 62 tonnes en 2002. Ismaël BICABA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2004_31_05/societe_3.htm


Santé publique : Des experts en conclave à Douala - Le messager - Cameroun - 31/05/2004

Pendant trois jours à Douala, des directeurs nationaux du programme élargi de vaccination, de la surveillance épidémiologique et des gestionnaires de données des pays du bloc Afrique centrale et la Rdc se sont penchés sur la question de la santé dans cette région.
Assurer l'interruption de la circulation du poliovirus sauvage en 2004, renforcer les systèmes de vaccination pour accélérer le contrôle, l'élimination et l'éradication des maladies cibles du programme élargi de vaccination (Pev), et l'augmentation de la couverture vaccinale de tous les antigènes y compris ceux de nouveaux vaccins. Voilà quelques objectifs de la réunion conjointe des directeurs du Pev, de la surveillance épidémiologique et des gestionnaires de données qui s'est tenue à Douala au Cameroun du 17 au 19 mai 2004 en marge de la 57ème assemblée mondiale de la santé. "Dans le rapport de santé produit par l'Oms en avril 2004, 89 cas de poliovirus sauvage ont été enregistrés dans le monde depuis le début de l'année. L'Afrique à elle seule en a déclaré 71, soit 80% des cas." souligne M. Alim Hayatou, secrétaire d'Etat au ministère de la santé. Sept pays d'Afrique centrale en plus de Sao Tome et Principe participaient à cette assise. Au cours de celle-ci, l'accent a été mis sur les maladies épidémiologiques (choléra, méningite, rougeole, la fièvre hémorragique virale à virus dite Ebola…), le programme des vaccinations, toujours pas couverts dans certaines zones et la gestion des données.
C'est la première fois qu'a lieu une telle plate-forme de partage et d'échanges d'expériences entre experts de la santé publique. "Elle inaugure une ère nouvelle où les préoccupations de santé devront être envisagées et résolues de façon intégrée" explique Dr Zakaria Maiga, réprésentant Mme Hélène Mambu-ma-Disu, responsable de l'Oms à Yaoundé, empêchée. La première journée de cette rencontre a été réservée à une session commune au cours de laquelle les docteurs Mamadou Koné et Allarangar Yokouidé de Oms/ Afro à Hararé au Zimbabwé, ont entretenu leurs confrères sur la Surveillance Intégrée des Maladies transmissibles et Riposte (Simr). "Les maladies transmissibles continuent à être un problème majeur de santé publique. Elles entraînent de graves conséquences sociales et économiques. La détection tardive des épidémies équivaut à une réponse tardive" lance Dr Allarangar Yokouidé. Pour résoudre ces problèmes, il faut utiliser des approches stratégiques. Stratégies spécifiques pour les maladies comme le paludisme, la tuberculose, le Vih /sida … et renforcer les systèmes de santé, surtout au niveau opérationnel. Le deuxième jour, près d'une cinquantaine d'épidémiologistes se sont retrouvés pour faire le point des épidémies qui secouent le bloc en ce moment. Le Cameroun par la voix du délégué de la santé publique de Douala, Dr Jérémie Sollè, a expliqué à ses pairs, comment évolue le choléra qui sévit en ce moment dans ce pays et surtout quelles sont les actions mises en place pour l'empêcher de continuer à nuire. Même si les données présentées n'étaient pas à jour, il a été vivement applaudi. Les délégations du Congo et de la République Centrafricaine, quant à elles se sont penchées respectivement sur l'épidémie de la fièvre hémorragique virale à virus dite Ebola (trois flambées meurtrières entre 2002 et 2003) et de la méningite (2003.) Le constat est cependant amer et les défis restent à relever, après ce partage d'expériences. "La maîtrise des éléments de qualité des campagnes de vaccination contre la poliomyélite ; l'atteinte d'une couverture vaccinale de routine d'au moins 80% par antigène dans tous les districts de santé et son maintien à des niveaux élevés ; la gestion adéquate des vaccins ; la bonne qualité des données de vaccination et de surveillance ; la réussite de l'introduction de nouveaux vaccins dans le Pev ; la réduction du déficit en logistique et sa maintenance ; la finalisation et la mise en œuvre du plan de viabilité financière du programme". Voilà quelques solutions proposées par le secrétaire d'état au ministère de la santé, M. Alim Hayatou. Vanessa NANA
Lire l'article original : http://www.wagne.net/messager/messager/2004/05/1666/santepublique.htm


Le ministre de la Santé dans le Sud-Ouest : Déficit de personnel dans les centres hospitaliers - Sidwaya - Burkina Faso - 31/05/2004

Le ministre de la Santé, à la tête d'une délégation composée de ses plus proches collaborateurs et des partenaires techniques et financiers, a visité les régions sanitaires des Hauts-Bassins, des Cascades et du Sud-Ouest, du 26 au 29 mai 2004. Le premier responsable de la santé fait ainsi sienne l'assertion "une chose est de gouverner de loin et une autre est d'administrer de près". Près de 2 000 kilomètres de route c'est la distance que le ministre de la Santé, Alain Yoda, les directeurs généraux et centraux et les partenaires techniques et financiers ont parcourue dans les régions sanitaires des Hauts-Bassins, des Cascades et du Sud-Ouest. Si l'objectif principal de cette tournée était pour le ministre de "voir comment travaillent les agents sur le terrain", celui-ci a eu l'occasion de vivre les conditions dans lesquelles le travail est fait. Lire la suite


Recherche et essais cliniques : Atelier national sur les bonnes pratiques - Le Soleil - Sénégal - 28/05/2004

Une trentaine de praticiens de plusieurs spécialités médicales, chirurgicales pharmaceutiques et odonto-stomatologiques de la Faculté de Médecine et de Pharmacie et d'Odontostomatologie de l'UCAD, travaillant également dans les centres hospitaliers, ont subi trois jours durant, du 24 au 26 mai, une formation sur les bonnes pratiques cliniques. C'est la deuxième édition de ce genre de formation, laquelle est constituée dans les détails de sessions sur l'importance de la place d'un comité éthique et du consentement éclairé de tout participant ou conducteur d'un protocole de recherche incluant, entre autres, des essais cliniques. D'ailleurs ces précautions, formalisées en majeure partie dans la déclaration d'Helsinki adoptée en 2000, sont le socle de toute activité de recherche qui engage l'intégrité physique, morale et psychologique de l'individu qui accepte d'y participer. Cela est même valable pour les questionnaires d'enquête. Sur ce registre, l'accent est particulièrement mis sur les essais cliniques et la prise en compte de tous les éléments élus (et) ou visés dans un but inavoué ou non (race, ethnie, communauté, corps professionnels, sexe, spécificités anthropométriques, etc.) dans le protocole de recherche. Selon le Pr Papa Salif Sow, chef de service à la clinique "Iba Diop Mar" des maladies infectieuses du CHU de Fann : "il s'agissait, pour cette formation, de donner aux chercheurs cliniques une bonne compréhension globale des exigences de bonnes pratiques qui leur permettront de conduire des essais cliniques en accord avec la Conférence Internationale sur l'Harmonisation (ICH) ; mais aussi de les adopter et de les appliquer en amont et en aval, dans toutes les démarches de recherche". Le Pr Sow, qui participe à la supervision de cette formation avec le Pr Bernard Marcel Diop, chef de service à la clinique des maladies infectieuses et Mme Geneviève De Coster, experte des laboratoires Roche à Genève (Suisse), a indiqué que "ces médecins Sénégalais vont se familiariser à l'exercice des volets éthiques, sécuritaires et confidentiels dans les essais cliniques". Il a annoncé la réalisation en cours d'un centre sur les essais cliniques au Centre Hospitalier de Fann. Le Pr Sow a, enfin, révélé qu'un autre projet d'atelier sur les bonnes pratiques cliniques va concerner, dans quelques mois, des chercheurs de pays de la sous-région ouest-africaine. Mme De Coster a, elle aussi, indiqué que les bonnes pratiques cliniques, qui visent au moins trois objectifs, tendent tous à la protection des sujets inclus par rapport aux effets indésirables des médicaments et à la confidentialité. "Cette formation est un exercice sur la qualité basée sur les normes standard qui regroupent tout ce qu'il faut prendre en compte, en termes de respect de l'éthique, de confidentialité, de compétence avérée, de responsabilité". F. DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=38048&index__edition=10196


Choléra : Un plan de bataille factice - Le messager - Cameroun - 28/05/2004

Le retour du choléra à Douala donne des insomnies aux autorités qui avaient pourtant juré de l'éradiquer.
"Mettre l'épidémie du choléra sous contrôle." Ces propos tenus par le ministre de la Santé, Urbain Olanguena Awono, le 14 mai 2004, lors de la réunion d'évaluation de l'épidémie du choléra dans la province du Littoral, ont été très vite dépassés. Après quelques jours d'accalmie, on reparle de plus en plus du choléra dans la capitale économique du Cameroun et ses environs. Le choléra qui fait partie de grandes épidémies qui jalonnent l'histoire de l'humanité en général et du Cameroun en particulier depuis 1972, semble avoir trouvé dans la province du Littoral un terrain fertile de propagation. "Douala est entrée en zone endémique depuis 1994. Jusque-là, Bépanda était l'épicentre d'où partait le mal. Mais, actuellement, Douala regorge de plusieurs biotopes et l'épidémie peut partir de chaque coin de la ville", explique le docteur Jérémie Sollè, délégué de la santé pour le Littoral. Depuis le mois de janvier 2004, un combat sans relâche est mené par les autorités pour mettre le choléra hors d'état de nuire à Douala. Sensibilisation, assainissement… tous les moyens auront été déployés. Malheureusement, au bout de la 22ème semaine, l'épidémie a ressurgi de plus bel. Le bilan au 24 mai était de 2219 cas dont 35 décès. Selon les responsables de la santé, 2184 malades ont été traités. Guéris, ils ont regagné leurs familles. 79 personnes sont encore reparties dans les 14 formations sanitaires de Douala. L'Oms (Organisation mondiale de la santé), l'Unicef, la Marine marchande et certains ministères (Mineduc, Minatd, Minefi…), ont apporté une aide importante aux autorités sanitaires pour anéantir cette épidémie. L'opération aura coûté 258.051.260 F cfa, selon Dr. Sollè. Une somme d'ailleurs sous-estimée par le ministre Olanguena. "On vous a donné des chiffres. Mais, c'est plus coûteux que vous ne le pensez", répliquait-il à l'endroit de l'auditoire le 14 mai. On se rend compte aujourd'hui qu'il faut recommencer. Car, la maladie continue ses ravages. Pour la seule journée du 24 mai, 23 nouveaux cas ont été signalés. Les foyers les plus actifs en ce moment sont New-Bell et Nylon, deux quartiers somptueux de Douala.
Riposte
"Une action massive de sensibilisation des populations, de chloration systématique des puits et démonstration de sécurisation de l'eau dans les ménages, de recherche active des cas dans la communauté est lancée dans le district de santé de New-Bell depuis le 19 mai et à Nylon le 22." explique-t-on à la délégation de la santé pour le Littoral. A cela, il faut ajouter les dépliants qu'on distribue aux populations pour attirer leur attention sur le fléau. Toutes ces actions sont jusque-là insuffisantes. "Nous allons renforcer les interventions, relancer l'action et revoir notre façon de communiquer. Cette fois, nous repartons avec une détermination qui permettra de toucher la responsabilité de la population. Il faut qu'elle écoute notre message. Dès lundi (17 mai 2004 Ndlr), un plan média sera mis en marche de manière à sensibiliser la population, pour qu'elle change de comportement", soulignait le ministre de la Santé Urbain Olanguena Awono. Les autorités dans leur évaluation jettent une bonne partie de responsabilité sur les populations. Dans un récent exposé, le délégué de la santé pour le Littoral, images à l'appui, a montré certains quartiers de Douala à l'instar de Song Mahop où les populations ignorent l'existence des latrines. Le gouvernement camerounais, à sa suite, promet, de construire dans les jours à venir 26 forages dans la ville de Douala. Le coût de ce projet est de 200 millions de francs. "Les fonds de ce projet sont déjà disponibles au ministère des Mines, de l'eau et de l'énergie", affirmait M. Olanguena avant d'ajouter que 70 médecins sortis récemment du Cuss viendront renforcer l'équipe en place à Douala, afin que dans quelques semaines, l'épidémie du choléra de cette année 2004 ne soit plus que de l'histoire ancienne. Malheureusement, sur le terrain, ces promesses tardent à se concrétiser. "Le plan média se trouve encore au niveau de Yaoundé. Quant aux médecins annoncés, des problèmes se posent pour leur venue. (hébergement…)", souligne le Dr. Mouanguè qui soutient que chacun devrait prendre en charge ses tâches en ce qui est de la dotation des forages. Le ministère de la Santé a déjà, selon lui, a assez fait en localisant les sites où devront être creusés les forages. Le reste reviendrait au ministère des Mines, de l'énergie et de l'eau. A l'allure où le gouvernement traîne dans la prise des décisions concrètes pour l'éradication de l'épidémie, il faut craindre que le choléra ait encore des beaux jours devant lui. Vanessa NANA
Lire l'article original : http://www.wagne.net/messager/messager/2004/05/1665/cholera.htm


Entretien avec le MCD de Koudougou : Le 3e passage des JNV était nécessaire - Sidwaya - Burkina Faso - 28/05/2004

A la faveur du troisième passage des Journées nationales de vaccination (JNV), nous avons rencontré le médecin-chef du district sanitaire de Koudougou, le docteur Sylvain Zèba pour faire le point de ces JNV. Le docteur Zèba se dit très satisfait du déroulement des JNV de 2004 dans son district sanitaire. Il nous parle également des activités quotidiennes du district sanitaire de Koudougou. Lire la suite


Hôpital de Nylon : Le district de santé cherche ses marques - Le messager - Cameroun - 28/05/2004

Définir les axes d'intervention ainsi que le plan d'action du district de santé de Nylon pour l'année 2004. C'est la raison pour laquelle Dr Annette Marthe Beunde Ewombè, médecin-chef dudit centre de santé et ses collaborateurs se sont retrouvés les 27 et 28 mai, dans un hôtel de la place. Situé dans la périphérie Sud-est de la ville de Douala, en contrebas de la zone industrielle, à cheval entre les arrondissements de Douala 2ème et 3ème, le quartier Nylon a une superficie de 700 hectares pour 367.973 habitants, répartis dans 9 aires de Santé fonctionnelles. Sept formations sanitaires publiques couvrent six de ces aires de santé, avec une capacité de ... 163 lits. Actuellement, le district de santé de Nylon semble être le second foyer le plus actif de l'épidémie du choléra qui sévit à Douala depuis janvier 2004, après le district de santé de New-Bell. Respectivement, ceux-ci avaient 9 et 22 malades du choléra au 24 mai 2004. Pourtant, "le district de santé de Nylon s'est par le passé illustré à la fois comme leader de la participation communautaire, leader de l'efficacité fonctionnelle et leader de la couverture sanitaire des populations" souligne Dr Beunde qui dirige cette structure depuis le 23 février 2004. Mais, aujourd'hui, c'est un hôpital qui a du mal à assumer ses responsabilités, "Nous manquons de tout. L'accueil des malades est déplorable, il manque de l'eau potable, l'équipe cadre fonctionne mal, la couverture sanitaire est insuffisante, l'Etat ne vient pas en aide à la structure..." expliquent les responsables. Si à cela s'ajoute le fait que 70% des revenus sont utilisés pour payer les salaires des employés, le vase déborde. Pendant deux jours, le personnel de cette structure composée de 10 médecins, 70 personnels paramédicaux et 59 personnels communautaires se sont retrouvés autour de la même table pour voir comment "remettre le district de santé de Nylon sur les rails et lui redonner à très court terme, sa place de leader dans la province du Littoral". Un défi que Annette Marthe Ewombè et son équipe entendent relever. V.N.
Lire l'article original : http://www.wagne.net/messager/messager/2004/05/1665/hopitalnylon.htm


Les gynécologues à l'école : Une formation post graduée est organisée depuis lundi dernier à leur intention - Cameroon tribune - Cameroun - 28/05/2004
Des médecins résidents sont en formation en santé de reproduction en ce moment à la Faculté de médecine et des sciences biomédicales de l'université de Yaoundé I. C'est dans le cadre d'une formation post graduée des médecins spécialistes en santé de reproduction humaine. Depuis lundi dernier jusqu'au 30 juin prochain, vingt-deux médecins camerounais vont se remettre à l'école de la gynécologie obstétrique. Pour la première fois, le Pr. Campana Aldo, président de la Fondation genevoise pour la recherche et la formation médicale a choisi de délocaliser cet enseignement au Cameroun. Pour son bon déroulement, il a bénéficié de la collaboration de certains organismes du système des Nations Unies tels que le PNUD, le FNUAP, l'OMS et la Banque Mondiale. Par le passé, ce programme se déroulait uniquement à Genève. Son déplacement en terre camerounaise est lié à la compétence des spécialistes camerounais à l'instar du Pr. Anderson Doh, coordonnateur du Cycle de spécialisation en gynécologie à la Faculté de médecine et des sciences biomédicales de l'université de Yaoundé I. Les organisateurs de cette première édition pensent que ce programme pourrait s'étendre à d'autres participants africains dans les prochaines années. Le principal objectif de cette formation est d'élever le niveau des médecins spécialistes dans le domaine de la santé de reproduction humaine. Hier, les médecins réunis à la bibliothèque de la Faculté de médecine ont eu droit à des enseignements sur la génétique. Il était question de leur montrer la meilleure manière d'effectuer un diagnostic prénatal. Selon le Dr Dupleix Fogaing, cette formation est plutôt pointue. "Nous avons appris à faire le diagnostic d'une maladie particulière pour donner des conseils à une patiente", a-t-il déclaré. Les couples AS pourront tirer avantage de cette formation. De l'avis de quelques médecins, les cas d'enfants SS pourront être évités. A l'issue de la formation, les participants recevront des diplômes conjointement délivrés par la Faculté de médecine, la Fondation genevoise pour la recherche et la formation médicale et l'OMS. Armand ESSOGO
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j01062004&idart=16605&olarch=j27052004&ph=y

Lancement des consultations médicales gratuites : la Ville de Dakar au chevet des populations défavorisées - Le Sud - Sénégal - 27/05/2004

Des consultations gratuites durant un mois dans les 19 communes d'arrondissement de Dakar. C'est l'initiative qu'a prise la Ville de Dakar pour soulager les populations défavorisées en mettant l'accent sur la prévention. Ce projet baptisé, "un mois, une commune" va être lancé aujourd'hui jeudi 27 mai, à 9h à l'Ecole Gilbraltar, près du Rond point de la Bceao, sise les allées centenaires. Dans sa phase test, le projet en question a permis aux équipes itinérantes médicales de la Ville de Dakar de faire le tour des communes d'arrondissement de Ouakam, Ngor, Gorée, Yoff et de Médina. Ainsi, 11500 élèves des écoles primaires, 624 "talibés" (des élèves de l'école coranique), 243 femmes veuves, personnes âgées et handicapées, ont été consultés. Quelques pathologies ont été décelées dont des affections bucco-dentaires, intestinales et dermatologiques. Pour Dakar, les équipes médicales prennent leur quartier au Centre médical du Plateau. La Ville de Dakar procède aujourd'hui, jeudi 27 mai à 9h, à l'Ecole Gibraltar, sise les allées Centenaire, au lancement officiel du projet "Un mois, une commune". Il s'agit d'une consultation médicale gratuite itinérante qui va sillonner arrondissement après arrondissement le territoire communal de Dakar. "Un mois, une commune" vise essentiellement les élèves des écoles primaires, les talibés, les apprentis menuisiers et mécaniciens, les handicapés, les femmes veuves et les personnes âgées qui éprouvent des difficultés à se déplacer vers les structures sanitaires. Ce projet est une composante essentielle du Service d'assistance de médecine d'urgence (Samu) de la Ville de Dakar qui a pour principale vocation d'être un Service médical gratuit à domicile. Il mobilise des équipes itinérantes de médecins, chirurgiens dentistes, psychologues, d'assistants sociaux, d'infirmiers d'Etat, d'agents d'hygiène et d'ophtalmologues. La Ville de Dakar, en prenant cette initiative - une première dans la sous-région - selon le Dr Omar Ndoye, Directeur de l'action sanitaire et social de la mairie de Dakar, entend ainsi mettre l'accent sur la prévention. Le maire de la Ville, Pape Diop, a mis à la disposition de l'équipe médicale itinérante deux véhicules médicalisés flambant neuf, en plus des trois motos offertes par l'Unicef. En effet, ce projet, "Un mois, une commune" dont le lancement est prévu ce jeudi 27 mai à Dakar, a comporté une phase test qui a permis à l'équipe médicale itinérante de faire le tour des communes d'arrondissements de Ouakam, Ngor, Gorée, Yoff et de Médina. Les statistiques sont éloquentes : 11.500 élèves des écoles primaires, 624 "talibés", 243 femmes veuves, personnes âgées et handicapés, ont été consultés, en plus des médicaments reçus gratuitement. Certaines pathologies récurrentes ont été recensées par l'équipe médico-psychosociale, dans le cadre de cette phase teste de consultations gratuites. Il s'agit des affections bucco-dentaires, intestinales et dermatologiques. Le service itinérant de consultation médicale gratuite a aussi recensé des sévices corporels, voire sexuels sur des enfants. Pour la commune de Dakar, les équipes itinérantes de consultation gratuite vont prendre leur quartier au Centre de santé de Plateau Bacary Domingo Mane
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/27052004.htm


Les médicaments génériques de plus en plus demandés : Face à une demande en médicaments sans cesse croissante, le CENAME agrandit ses stocks - Cameroon tribune - Cameroun - 27/05/2004
Choléra, méningite, rougeole et autres épidémies ou autres épidémies ou autres pathologies récurrentes sont désormais combattues sans merci. Face à la demande sans cesse croissante, le Centre national d'approvisionnement en médicaments et consommables médicaux essentiels (CENAME) est pourvu en stocks et entend les agrandir. Le Dr Ousmanou Taousse, le directeur du CENAME est un homme heureux. Devant le regain de confiance des populations à consommer les génériques et produits CENAME auprès des formations sanitaires, en raison d'une fréquentation de plus en plus accrue et face à l'accessibilité des médicaments au moindre coût, les malades ont compris que le vrai médicament ne se trouve plus dans la rue, mais plutôt dans les centres de santé et dans les hôpitaux qui sont en fait les points de chute des produits CENAME. Il faut également souligner qu'au niveau de la CENAME, l'approvisionnement en médicaments est de plus en plus maîtrisé avec de moins en moins de rupture de stocks. "Et pour marquer davantage notre présence et notre effectivité sur le marché, il était et il est même nécessaire que nos magasins de stockage en médicaments de Yaoundé soient de plus en plus importants. La construction en plus d'une annexe à Ngaoundéré s'avérait toute aussi importante. Histoire de rapprocher le médicament du malade. Histoire aussi d'approvisionner avec plus de célérité les trois provinces septentrionales, mais aussi et surtout pour une riposte rapide aux épidémies", explique le directeur. A Yaoundé, la CENAME s'étalait jusque-là sur 2 500 m3 d'aire de stockage, correspondant à 3 milliards de produits stockés. Avec les travaux d'extension la structure couvre aujourd'hui 3.770 m3, soit 1270 m3 supplémentaires, un peu plus de 50 % d'augmentation, en plus des aires des ARV (Anti-rétroviraux) qui ont pris de l'importance ces derniers temps. Les nouvelles extensions permettent à notre volume de stockage de passer de 11 000 (onze mille) à 15 000 (quinze mille) m3. Un volume en hausse de 4 000 (quatre mille) m3 en valeur absolue, 40 % en valeur relative. Les travaux d'extension et d'équipement de Yaoundé et de Ngaoundéré sont entièrement financés par l'Union européenne pour près de 170 millions de francs CFA. A cette augmentation du volume de produits, le personnel a été relativement adapté, dans le souci qui est le nôtre, à savoir la représentation et la représentativité nationale. La CENAME a pour objectif de fournir aux formations sanitaires publiques et privées à but non lucratif, et bientôt aux officines pharmaceutiques privées, des produits pharmaceutiques de qualité. WAFFO MONGO
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.net/article.php?lang=Fr&oled=j01062004&idart=16537&olarch=j25052004&ph=y

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