Des
moustiquaires imprégnées contre le paludisme : Les femmes enceintes
de la province du Sud ont reçu gratuitement des moustiquaires hier
à Sangmelima - Cameroon-tribune
- Cameroun - 07/07/2003 |
Le ministre de la Santé publique, Urbain
Olanguena Awono, a procédé hier au lancement de la distribution gratuite
des moustiquaires imprégnées. Cette cérémonie a eu pour cadre l'hôpital
de district de Sangmelima. Les femmes enceintes de la province du
Sud sont venues de Kribi, d'Ebolowa, d'Ambam, de Lolodorf, de Meyomessala
et des quartiers de Sangmélima, pour prendre part à cette opération
qualifiée d' " historique " par la représentante des femmes enceintes.
Séance tenante, elles ont eu droit à une démonstration de l'utilisation
de la moustiquaire imprégnée. Un sketch a aussi été présenté dont
le message simple, conviait à vivre loin des moustiques et loin de
la menace du paludisme, " Comme une princesse, dormons sous une moustiquaire
imprégnée. ". Moralité femme du Sud, pour la protection de ta vie
et celle de ton fœtus, passe dorénavant tes nuits sous une moustiquaire
imprégnée. Elle tue le moustique et tu peux la réimprégner après six
mois auprès d'une formation sanitaire. Dans un discours improvisé,
le ministre de la Santé a remercié " les reines du Sud " pour l'intérêt
qu'elles ont porté à cette opération coup de poing contre le paludisme.
Une maladie qui tue à chaque seconde. Le paludisme est la principale
cause de mortalité périnatale. Le poids insuffisant du bébé à la naissance
et l'anémie de la future maman sont imputables à cette maladie. Pour
un bon épanouissement de la femme enceinte, la nouvelle stratégie
de lutte contre le paludisme passe selon le ministre de la Santé,
par l'utilisation et la vulgarisation de la moustiquaire imprégnée.
En protégeant la future maman contre la piqûre des moustiques, les
responsables du ministère de la Santé visent la réduction des accès
palustres. C'est la raison pour laquelle, depuis le mois d'avril 2003,
la distribution des moustiquaires imprégnées est gratuite pour les
femmes enceintes. Toutefois, les enfants et les hommes ne sont pas
négligés dans cette campagne nationale de lutte contre le paludisme.
Le gouvernement fait la promotion des moustiquaires imprégnées à un
prix subventionné de 5000 fCfa.. Pour éviter l'exclusion de certaines
couches de la population de la province du Sud de cette opération,
le ministre de la Santé a demandé à ses collaborateurs locaux, de
s'assurer que toutes les formations sanitaires publiques et confessionnelles
vont recevoir gratuitement les moustiquaires imprégnées. Après ces
recommandations, quelques femmes enceintes ont reçu des moustiquaires
des mains du ministre de la Santé publique. Hier, à hôpital de district
de Sangmelima, le ministre de la Santé publique a aussi lancé la distribution
des médicaments essentiels à toutes les formations sanitaires de la
province du Sud. Armand ESSOGO
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j07072003&idart=9117&olarch=j02072003&ph=y |
Lutte
contre le paludisme : Le téléthon a déjà rapporté 440 millions de
FCFA - Le
Sud - Sénégal - 07/07/2003 |
L'émission marathon télévisée appelée " téléthon ", organisée par
le ministère de la Santé, de l'Hygiène et de la Prévention dans
la nuit du samedi au dimanche sur l'ensemble du territoire sénégalais,
a permis de collecter, séance tenante, la somme de 440 millions
de francs CFA, au profit de la lutte contre le paludisme. Organisé
en partenariat avec la Fondation Sonatel et la Radiodiffusion sénégalaise
(RTS), le téléthon a duré plus de cinq heures (9H 30-3H du matin),
en direct à la télévision sénégalaise, et en synchronisation avec
les deux antennes décentralisées à Kaolack (centre) et Ziguinchor
(Sud). Il a enregistré la participation du Président Abdoulaye Wade,
dont l'épouse est la marraine. A l'instar de nombreux anonymes (notamment
des enfants et des étrangers), des chefs d'entreprises et des vedettes
du show-biz, plusieurs personnalités politiques, administratives
et religieuses se sont jointes aux organisateurs pour apporter un
soutien moral et financier à l'opération de collecte qui se poursuit
jusqu'au 15 juillet. Il y a aussi des donations en nature. Les fonds
levés en direct à l'antenne auprès de " généreux donateurs " ne
prennent pas en compte ceux déposés dans les 1.000 urnes disposées
à travers le territoire national. Ces urnes confiées au ministère
de l'Intérieur sont déposées dans les gouvernances, préfectures,
sous préfectures, mairies, structures de santé, agences de la Sonatel
et bureaux de poste… " Pour une première au Sénégal et en Afrique,
ce téléthon a été d'un grand et retentissant succès. Nous avons
été surpris par l'engouement et l'élan de générosité des Sénégalais
", a déclaré le ministre de la Santé dans une motion de remerciement,
à l'issue de l'émission. Certains organisateurs estiment que si
chaque citoyen donnait au moins 100 FCFA, le téléthon pourrait rapporter
plus d'un milliard de francs CFA. Ces fonds recherchés seront en
complément de la part du budget de l'Etat destinée à la lutte contre
le paludisme. Selon ses organisateurs, l'opération financière vise
à contribuer à la prise en charge des enfants (0-5 ans) et des femmes
enceintes, grâce notamment à la prévention et au traitement, à travers
l'achat de médicaments antipaludiques et à la chimiothérapie pour
les femmes en état de grossesse. Avec son slogan " and xexx sibiru
" (ensemble combattons le paludisme, en langue nationale wolof),
le téléthon a permis aux autorités sanitaires de mettre l'accent
sur la prévention et l'hygiène. C'est l'autre raison : une campagne
de sensibilisation, d'information et de communication sur cette
maladie parasitaire qui touche annuellement un million de Sénégalais.
Elle tue 8.000 personnes par an, soit 22 morts par jour. " Le paludisme
tue beaucoup de personnes. Il faut penser se prémunir contre la
maladie au lieu de la guérir, surtout en agissant au dernier moment.
La maladie a trop longtemps été négligée, banalisée par les populations
qui la confondent avec sa manifestation en état de fièvre alors
que ses effets sont plus pernicieux ", a indiqué le directeur national
de la prévention sanitaire. Maladie parasitaire, le paludisme est
aussi une maladie environnementale. Ainsi, le Président Wade a appelé
ses compatriotes, surtout ceux qui n'ont pu contribuer en argent
ou en nature, de s'investir davantage dans des opérations d'hygiène
et d'assainissement pour empêcher le moustique de se développer.
L'anophèle femelle est le vecteur de la maladie qui se développe
à travers le sang du patient. D'autre part, le coordonnateur du
Programme de lutte contre le paludisme a annoncé la décision d'arrêter
le traitement à la chloroquine, en raison d'une diminution significative
de son efficacité chez les patients. Selon lui, le système national
de surveillance des médicaments a relevé 50 pour cent de taux de
résistance parasitologique et 25 pour cent de taux d'échec thérapeutique.
Le phénomène de résistance est apparu, il y a une dizaine d'années
et va crescendo, alors que la molécule est utilisée au Sénégalais
depuis 50 ans. Se fondant sur une recommandation de l'Organisation
mondiale de la santé (au-delà de 25 pour cent, il faut revoir la
formule), les autorités sanitaires vont se tourner vers des " combinaisons
thérapeutiques " pour renverser la tendance.
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/Rubriques%20Infos/Cadreunejournal07072003.htm
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Arrêt
de la chloroquine - Walfadjri
- Sénégal - 06/07/2003 |
Le coordonnateur du Programme de lutte contre le paludisme a annoncé
la décision d'arrêter le traitement à la chloroquine, en raison
d'une diminution significative de son efficacité chez les patients.
Selon lui, le système national de surveillance des médicaments a
relevé 50 % de taux de résistance parasitologique et 25 % de taux
d'échec thérapeutique. Le phénomène de résistance est apparu, il
y a une dizaine d'années et va crescendo, alors que la molécule
est utilisée au Sénégalais depuis cinquante ans. Se fondant sur
une recommandation de l'Organisation mondiale de la santé (au-delà
de 25 %, il faut revoir la formule), les autorités sanitaires vont
se tourner vers des "combinaisons thérapeutiques" pour renverser
la tendance.
Lire l'article original : http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=2889
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Out,
la chloroquine ! - InternetGabon
- Gabon - 06/07/2003 |
Face à la résistance rencontrée par ce médicament antipaludique
classique, les spécialistes viennent de demander son retrait du
marché gabonais.
Initié par le ministère de la Santé publique, avec le concours
de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'atelier national
de consensus sur les perspectives thérapeutiques du paludisme au
Gabon s'est achevé hier en début d'après-midi. Après quatre jours
de travaux où ils ont examiné la situation épidémiologique du paludisme
et celle de la résistance du Plasmodium falciparum aux antipaludiques
au Gabon, les participants en sont parvenus à un consensus : l'inefficacité
de la chloroquine dans le traitement du paludisme. On le savait
déjà, depuis les années 1980, la chloroquino-résistance a été signalée
en Afrique centrale par les instances mondiales de la santé. Au
Gabon, c'est depuis 1997, avec la mise sur pied du Programme national
de lutte contre le paludisme, que le ministère de la Santé publique
a entrepris de mener des études in vivo sur l'efficacité des divers
protocoles de traitement du paludisme avec la collaboration du département
de parasitologie-mycologie de la Faculté de médecine et des sciences
de la santé avec l'appui financier de l'OMS. Les résultats de ces
études menées à Libreville, Ntoum, Oyem et Mouila ont montré des
taux d'échec thérapeutique à la chloroquine supérieurs à 50%. Mieux
encore, les résultats des études présentés par le Pr Maryvonne KombiIa
au cours de ces travaux montrent une progression constante de cette
chloroquino-resistance supérieure à 80%. C'est donc de façon consensuelle
que les participants ont convenu de "l'arrêt de l'utilisation de
la chloroquine pour le traitement du paludisme simple au Gabon et
la mise en place d'une nouvelle politique de traitement antipaludique
basé sur les combinaisons avec des dérivés de l'artémisinine". Cette
démarche vise à réduire sensiblement le nombre de cas de paludisme
simple évoluant vers les formes graves et l'anémie, en particulier
chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. Au vu
du poids du paludisme dans la morbidité et la mortalité au Gabon
et sur tout de la chloroquino-résistance constatée; les participants
ont émis plusieurs recommandations aussi bien à l'Etat, aux communautés
qu'aux différents partenaires. Ainsi, il a été demandé, entre autres,
à l'Etat, le retrait du marché gabonais des stocks de chloroquine
existants et de les remplacer par des nouveaux protocoles thérapeutiques
tels la Sulfadoxine-pyriméthamine et l'Amodiaquine dont ils ont
souhaité la vulgarisation. Outre la création d'un fonds national
pour la lutte contre le paludisme, ils ont aussi demandé le renforcement
du plaidoyer pour le financement des médicaments et le contrôle
effectif des pharmacies et des cabinets médicaux/soins infirmiers
par l'Inspection générale de la Santé. Aux différents partenaires,
il a été demandé l'appui technique et financier pour la mise en
oeuvre, le suivi/évaluation de la nouvelle politique du médicament
antipaludique ainsi que l'appui à la mobilisation des ressources.
Les participants ont, enfin, demandé aux communautés une adhésion
aux nouvelles recommandations en matière de lutte antipaludique.
Comme à l'ouverture, c'est le directeur général de la Santé, le
Pr Pierre André Kombila, qui a clos les travaux. Il avait à ses
côtés le représentant résidant de l'OMS, Dr Alain Brun, et le recteur
de l'Université des sciences de la Santé (USS), le Pr André Moussavou
Mouyama, représentant le ministre de l'Enseignement supérieur. Le
Pr Kombila a salué la pertinence des travaux et a assuré les participants
de ce que " les recommandations de cet atelier seront transmises
au gouvernement qui, j'en suis sûr, prendra les décisions nécessaires
pour leur application". Journal l'Union Plus du 05 & 06/07/2003
Lire l'article original : http://www.internetgabon.com/gabon/actu/actu_05-06072003c.htm
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Amélioration
de la santé infantile - L'express
- Madagascar - 05/07/2003 |
37 Centres de récupération
et d'éducation nutritionnelle infantile (Creni) seront installés cette
année dans des hôpitaux régionaux, des centres de santé de district
ainsi que dans des quartiers où résident les familles démunies dans
toute l'île, dont 34 sont déjà fonctionnels. Le lancement officiel
de leurs activités s'est déroulé hier au Chu de Befelatanana, sous
l'égide du ministre de la Santé le Pr Andry Rasamindrakotroka et honoré
par la présence du Premier ministre Jacques Sylla. Il s'agit d'un
projet d'appui et de soutien aux familles démunies, dont les enfants
malnutris de moins de 5 ans sont les bénéficiaires cibles. Selon les
chiffres énoncés par le ministre Andry Rasamindrakotroka, le taux
de malnutrition s'affiche très mal: 45% des enfants de moins de 5
ans sont malnutris à Madagascar, 26% sont affectés par des maladies
dues à la malnutrition, le taux de mortalité infantile touche 54%
des enfants toujours de moins de 5 ans. Face à cette situation catastrophique,
des mesures préventives ont été entreprises par le gouvernement avec
l'appui de la Banque mondiale par le biais du projet Cresan et avec
la participation des Ong œuvrant pour les familles défavorisées, en
vue de sauver ces enfants. Ces Creni ont été mis en place avec un
budget estimé à 11,5 milliards Fmg. Quant à la réhabilitation du Creni
de Befelatanana, le coût a été estimé à 297 millions Fmg pour un budget
annuel de 404 millions Fmg consacré au fonctionnement de ce centre.
Le ministre a profité également de cette occasion pour annoncer qu'un
montant de 25 milliards Fmg sera alloué à l'amélioration de la santé
infantile, entre autres, la distribution de vitamines A deux fois
par an au profit des 3,5 millions d'enfants, la vaccination des enfants
et la lutte contre la malnutrition. Les bénéficiaires du Creni vont
être servis gratuitement y compris l'hébergement, la nourriture, les
soins nutritionnels, l'analyse médicale en prenant compte également
le transport, selon le représentant de la Banque mondiale Jean Pierre
Manshande, qui a mentionné que le traitement de récupération nutritionnelle
durera de 20 jours à 1 mois selon l'état de santé de l'enfant. Les
Creni sont un moyen pour aider les mères de famille à surveiller de
près la croissance de leurs enfants selon le Pm Jacques Sylla, dont
l'idée est de réduire de moitié la pauvreté d'ici 5 ans. Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=13540&r=13&d=2003-07-05 |
Tiassalé
: L'hôpital est en réhabilitation - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 05/07/2003 |
D'un coût total de 500 millions
de nos francs, les travaux de réhabilitation de l'hôpital général
de Tiassalé sont très avancés. C'est un projet du Programme de développement
des services de santé intégrés (PDSSI). Il a été initié en 1996 et
co-financé par la Banque mondiale à hauteur de 80% et 20% pour la
partie ivoirienne. Malheureusement, les chantiers seront arrêtés,
suite à la rupture de nos relations avec les institutions de Bretton
Woodes. A présent, tout est rentré dans l'ordre. Outre la réhabilitation
des bâtiments existants, d'autres constructions verront le jour. A
savoir, un bloc opératoire, un laboratoire d'analyses médicales et
de radioscopie. Le maire Yapi Lambert n'a-t-il pas autorisé une extension
de la superficie du terrain attribué à l'hôpital à cet effet ? Selon
Dr Koné Amadou, coordonnateur du projet, l'hôpital général de Tiassalé,
construit en 1932, sera, à terme, doté d'un plateau technique des
plus sophistiqués et performants. VANIÉ PROSPER
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=21341 |
Fièvre
Ebola : Les précisions du ministère Bissau-guinéen de la santé
- Le Sud - Sénégal
- 04/07/2003 |
Suite à l'article paru dans notre édition n° 3052 du 10 juin 2003,
intitulé " Virus Ebola, nouveaux cas en Guinée Bissau ", le ministère
de la Santé de ce pays a jugé nécessaire d'apporter quelques précisions.
Selon le directeur de la Santé publique de ce pays voisin, des cas
de fièvre avec des conjonctives injectées (yeux rouges) et des urines
rouges ont été observés au Centre de santé de Mansoa chez des adultes.
Avec l'appui de l'Organisation Mondiale de la Santé, une investigation
épidémiologique a été réalisée à partir du 15 mai 2003 par le service
technique du ministère. Selon toujours le directeur de la santé
de Guinée-Bissau, suite à cette investigation, il a été préconisé
la recherche d'arboviroses (fièvre de la vallée du Rift, fièvre
de Crimée Congo, West-nile et la Dengue) à l'Institut Pasteur de
Dakar (IPD) à partir des prélèvements sanguins chez 7 (sept) patients.
Tous les tests se sont révélés positifs pour la pathologie de la
rougeole et un cas douteux. Ces résultats sont disponibles et vérifiables
à l'IPD, selon Dr Julio César NOGUEIRA, le directeur de la santé
de Guinée-Bissau. Selon lui, ces résultats ne sont pas surprenants
à cause de la circulation du virus depuis le mois de mars. Il continue,
dit-il, à circuler à nos jours. Et d'ajouter qu'à la date du 6 juin
2003, un total de 190 cas avec 6 décès par rougeole ont été rapportés
dans quatre régions sanitaires du pays (Oio, gabu, Bissau et Piombo).
Sur le plan de l'épidémiologie du VIRUS EBOLA, tient-il, à souligner,
en termes de transmission, aucun cas n'a été rapporté chez les exposés
: personnel médical, autre patients hospitalisés, équipe d'investigation,
etc ; et la réalité, rien".
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/04072003.htm
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Santé
bucco-dentaire : Des directives au secours de la "dent oubliée"
- Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 04/07/2003 |
C'est avec la dent que l'on
mange, l'état de nos dents reflète notre santé générale, joue sur
nos relations avec les autres, " en dépit de tout cela la dent est
oubliée ". Des regrets du représentant-résident de l'OMS à Abidjan,
Docteur Aby Sy, hier matin à l'atelier de validation des directives
de mise en œuvre des activités bucco-dentaires en Côte d'Ivoire à
l'INSP. Mais la dent n'est pas seulement oubliée que de nous s'agissant
de son entretien quotidien (coûts exorbitants des soins bucco-dentaires,
peu de fauteuils dentaires dans les formations sanitaires publiques)
elle semble aussi être oubliée dans la politique sanitaire en Côte
d'Ivoire. Du moins dans un passé récent. Tant il est vrai que le programme
réclamé par les médecins dentistes existe aujourd'hui. Et c'est lui
qui proposait hier aux autres professionnels de la santé pour validation
des directives sur la santé bucco-dentaire à mettre en œuvre en Côte
d'Ivoire. Des directives qui seront mises en œuvre selon le ministre
d'Etat, ministre de la Santé et de la Population, Albert Mabri Toikeusse
dans le cadre global du plan national de développement sanitaire.
Ces directives qui visent à intégrer le volet bucco-dentaire dans
les consultations de tous les jours, tant dans les hôpitaux généraux,
les centres hospitaliers universitaires, régionaux, que dans les établissements
sanitaires de base, permettront certainement de " démocratiser " les
soins dentaires. Mais le ministre Albert Mabri Toikeusse " veut surtout
renforcer la prévention bucco-dentaire par tous les moyens et faire
la promotion de la santé en général en mettant l'accent sur la santé
bucco-dentaire, parce que c'est par là que passe tout." B.ZEGUELA
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=21319 |
Santé
de reproduction - L'express
- Madagascar - 04/07/2003 |
60% de la population malgache semble
encore réticente à la pratique du planning familial, ce qui n'est
pas sans conséquences sur la santé de reproduction, surtout chez la
femme. Raison pour laquelle une manifestation socioculturelle a été
menée, hier, dans le fokontany d'Antohomadinika III G Hangar, dans
le cadre de la célébration de la Journée nationale de la santé de
reproduction, avec pour objectifs d'atteindre un taux de participation
à la pratique du planning familial à 100%, défini parmi les priorités
du ministère de la Santé, d'une part; et ce au moyen d'une forte sensibilisation
sur l'importance de la santé reproductive, dont les cibles sont principalement
les mères et les enfants. Le quartier d'Antohomadinika a été choisi
pour célébrer la journée, étant une zone basse de la capitale et très
populeuse, qui abrite des familles défavorisées. Placée sous le thème
"Le planning familial et le développement", la sensibilisation, à
travers des animations culturelles, a été axée sur la pratique de
l'allaitement maternel exclusif, qui constitue aussi une méthode de
planning familial efficace pour la mère allaitante, sur les avantages
de l'utilisation des contraceptifs comme l'injection, la pilule, le
Norplant..., et sur la vaccination des enfants. 17 stands d'exposition
ont été érigés sur le lieu de la manifestation portant sur les activités
des associations et Ong œuvrant pour l'amélioration de la santé maternelle
et infantile et de la santé de reproduction. Notons que la célébration
a été honorée par la présence du ministre de la Santé, le Pr Andry
Rasamindrakotroka, et le Pds de la commune urbaine d'Antananarivo
Patrick Ramiaramanana, durant laquelle ils ont souligné l'importance
de cette journée comme une occasion de prendre soin du bien-être de
la famille. Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=13507&r=13&d=2003-07-04 |
Accès
aux soins de qualité: Kandissounon inaugure les Csa de Okpometa et
d'Idigny - Le
Matinal - Bénin - 04/07/2003 |
Les populations de Okopèta
et de Idigny dans la commune de Kétou (département du Plateau) disposent
depuis hier d'un Centre de santé d'arrondissement. Mme Céline Seignon
Kandissounon soucieuse de l'accès des communautés aux soins de qualité
a procédé à la mise en service officielle de ces joyaux.
Les Centres de santé de Okpomèta et de Idigny dans la commune de Kétou
ont une architecture commune. Composés d'une maternité, d'un dispensaire,
de 2 logements pour infirmer et sage-femme, d'une paillote Smi, d'une
cuisine, d'un incinérateur et des travaux de voirie et réseaux divers,
ces deux joyaux sont le fruit d'une coopération agissante entre le
Bénin et l'Union européenne. D'une valeur de 128 millions 958 mille
680 F Cfa (Ttc), chacun de ces centres de santé auront à jouer "un
rôle important dans l'amélioration des conditions d'accès des populations
aux soins de santé de qualité", a indiqué dans son discours, Mme Yvette
Céline S. Kandissounon visiblement satisfait du travail accompli.
"Pendant longtemps resté sans infrastructures socio-sanitaires adéquates,
l'arrondissement de Okpométa peut aujourd'hui se réjouir du clin d'œil
que lui fait le gouvernement du général Mathieu Kérékou à travers
le dynamisme du ministre Céline S. Kandissounon", a déclaré le président
de l'association de développement de la localité qui a au passage
exhorté les populations bénéficiaires à profiter autant que faire
se peut de cette infrastructure qui à coup sûr, contribuera au relèvement
des indices sanitaires encore très bas dans l'arrondissement de Okpométa.
Après avoir dit toutes ses félicitations au ministre Kandissounon
pour tous les efforts qu'elle ne cesse d'accomplir pour l'accès des
populations de sa juridiction administrative aux soins de qualité,
M. Michel Adégnika, maire de Kétou s'est fait le porte-parole de ses
administrés pour la recherche de solutions aux problèmes qui entravent
le développement sanitaire dans la localité. Au nombre de ceux-ci,
il a cité: le manque de personnel spécialisé, l'éloignement du Centre
de santé de Kétou du chef-lieu de la zone sanitaire Pobè-Kétou-Adja
Ouèrè, le manque d'infrastructures adéquates au niveau des arrondissements
d'Odométa, Kpankou et Adakplamè et surtout le mauvais état de la voie
Kétou-Pobè qui réduit les chances de suivie des malades au cours des
évacuations sanitaires.
Kandissounon rassure et conseille
"Tous les problèmes que vous venez de poser ne sont pas tombés dans
des oreilles de sourd. Le gouvernement que je représente étudiera
avec doigté vos doléances", a laissé entendre Céline Seignon Kandissounon
en réponse aux préoccupations du maire Mickel Adégnika. Les précautions
à prendre par la population dans le domaine de l'allaitement maternel
et de la lutte contre le paludisme ont été abordées par le ministre
de la santé publique au cours de ce périple qui l'a conduit dans les
deux arrondissements de la commune de Kétou. "Non seulement vous devez
encourager l'allaitement maternel qui présente des avantages pour
la mère et l'enfant, mais aussi et surtout, vous devez dormir sous
moustiquaires imprégnées pour lutter contre le paludisme", a conseillé
l e ministre de la santé. Elle a promis mettre à la disposition du
centre de santé de Okpométa 25 moustiquaires imprégnées pour appuyer
les efforts de l'institution dans la lutte contre le paludisme. Affissou
ANONRIN
Lire l'article original : http://nt7.h2com.com/lmo_article.cfm?article_num=7570 |
Hémoculture
: Un examen qui apporte beaucoup d'informations - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 04/07/2003 |
Contribuer modestement à la démocratisation
de la pratique de l'hémoculture dans les laboratoires d'analyses médicales
en Côte d'Ivoire. Telle est l'ambition assignée à la rencontre scientifique
qui vient de réunir une cinquantaine de médecins à l'hôtel Ibis Plateau.
Organisée par le laboratoire du Longchamp avec comme invitée la société
Biomérieux, cette rencontre a porté sur l'intérêt de l'hémoculture
dans le diagnostic étiologique des septicémies. L'hémoculture se définit
comme "la mise en culture d'un prélèvement de sang sur des milieux
appropriés afin d'identifier un ou plusieurs germes". La septicémie
s'entend, elle, comme "le passage répété de bactéries dans le sang
s'accompagnant d'un syndrome infectieux grave". Les disciples d'Esculape
réunis, après avoir analysé les conditions et modalités de prélèvement
du sang, se sont penchés sur les techniques (manuelle ou automatisée)
de réalisation de l'hémoculture. A l'issue de leurs échanges, ils
ont pu définir "les espèces bactériennes les plus rencontrées et leur
fréquence de présence dans les septicémies" ainsi que le "délai de
rendu des résultats en fonction de la technique utilisée". S'ils ont
conclu que "l'hémoculture est un examen qui peut apporter beaucoup
d'informations au médecin", ils ont souligné aussi qu'elle demande
"une étroite collaboration entre le biologiste et le médecin afin
d'obtenir des résultats en accords avec la clinique du patient". ELVIS
KODJO
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=21321 |
Le
MINSANTE fait la ronde : Urbain Olanguena Awono a visité les services
de santé de la ville de Sangmelima mardi dernier - Cameroon-tribune
- Cameroun - 03/07/2003 |
En marge de la cérémonie de distribution
gratuite des moustiquaires imprégnées à des centaines de femmes enceintes
à l'hôpital de district de Sangmelima, le ministre de la Santé publique,
Urbain Olanguena Awono, a effectué une descente sur le terrain pour
faire le bilan de santé du département du Dja et Lobo. A l'hôpital
de district, le médecin-chef, le Dr Engamba, a reçu un important don
de médicaments essentiels, une couveuse pour la section mère de l'hôpital,
et trois motos pour assurer le déploiement du personnel dans les zones
rurales. Après la phase des dons, la visite des services commence.
Au cabinet dentaire, l'équipe du chirurgien dentiste, le Dr Guy Faustin
Mbozo'o, travaillera désormais dans de très bonnes conditions. Le
président Paul Biya a fait don d'un fauteuil dentaire à l'hôpital
de district. Le ministre de la Santé a dévoilé la plaque commémorative
de ce don, avant de se laisser expliquer le système de fonctionnement
de cet équipement de pointe. Après cette étape, le bloc opératoire,
la section mère, la section enfant et la pharmacie ont été visités.
Le ministre et ses collaborateurs ont ainsi eu l'occasion de voir
les conditions de travail du personnel de l'hôpital de district, du
service de district de santé de Sangmelima, du centre de santé intégré
d'Akon ainsi que du dispensaire catholique Maino. Au cours de la séance
de travail qui a réuni le ministre de la Santé et ses collaborateurs
de la province du Sud à la préfecture du Dja et Lobo, la situation
sanitaire des 9 districts de santé de la province a été passée au
scanner. De cette descente sur le terrain, il ressort que cette situation
" est mauvaise ". Sans fioritures, Urbain Olanguena Awono a identifié
les problèmes du secteur de la santé à Sangmelima. Il y a des problèmes
logistiques, une insuffisance des ressources humaines, mais surtout,
le taux de couverture vaccinale du Dja et Lobo est faible. Les statistiques
le situent à 40%. Ce qui, de l'avis du ministre de la Santé est en
dessous de la moyenne. Pour résoudre ces problèmes, le patron de la
Santé a prescrit une action d'urgence a ses collaborateurs, pour une
meilleure couverture sanitaire de toutes les populations de la province
du Sud. De son côté, le gouvernement s'engage à trouver des financements
auprès des bailleurs de fonds pour soutenir le développement des projets
visant à améliorer la santé des populations. Pour ce qui est du cas
spécifique des infrastructures sanitaires à Sangmelima, le ministre
de la Santé publique a annoncé la construction imminente d'un hôpital
de référence dans cette ville. Les études liées à ce projet ont été
menées, et la recherche du financement est sur la bonne voie. Le vaste
projet de développement des infrastructures sanitaires dans cette
aire de santé bénéficie du soutien de la Banque africaine de développement
et de la Coopération française. Armand ESSOGO
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j07072003&idart=9154&olarch=j03072003 |
Service
de soins après avortement : Éliminer les disparités entre les différentes
structures sanitaires - Le
Sud - Sénégal - 03/07/2003 |
"Offrir les services de soins après avortement là où ils sont nécessaires"
c'est l'objectif du ministère de la Santé et de l'organisme Engenderhealth,
de la Fondation David et Lucile Packard ainsi que l'Usaid. Ces différentes
structures ont, en partenariat, commandité une étude sur le projet
de Recherche opérationnelle (Ro) visant à tester l'extension des
soins après avortement en zone rurale au Sénégal. Les résultats
de cette étude ont fait, le lundi 30 juin dernier, l'objet d'un
atelier de dissémination de résultats. Cette rencontre a permis
aux participants composés pour la plupart de médecins de plaider
pour la réduction du coût de traitement et la formation du personnel
soignant. Le Sénégal est en passe de banaliser les soins après avortement
(Saa). Les autorités du ministère de la Santé, en collaboration
avec des bailleurs (la Fondation David et Lucile Packard, Engenderhealth
et l'Usaid) évoluant dans le secteur sont entrain d'œuvrer pour
que ce type de traitement ne soit plus un casse-tête pour les habitants
en zones rurales. Selon des statistiques publiées dans les année
1994 et 1995, la majorité des complications de l'avortement -spontané
ou provoqué, y compris les avortements incomplets, ont été signalées
dans les formations sanitaires de l'intérieur du pays, à l'échelon
des districts. C'est ainsi que le projet de recherche opérationnelle
(Ro) visant à tester l'extension des soins après avortement en zone
rurale au Sénégal vient à son heure pour tenter de résoudre la disparité
entre les structures sanitaires urbaines et rurales. Cette étude
vise à réduire la morbidité et la mortalité maternelle dues aux
complications de l'avortement en introduisant et en testant une
intervention qui élargirait les services de soins après avortement
aux structures sanitaires de niveau inférieur dans deux régions
du Sénégal (Kaolack et Fatick). Si l'on en croit Cheikh Tidiane
Cissé, professeur de médecine à l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad)
" cet atelier va permettre de partager avec les médecins et les
décideurs les résultats d'une intervention qui tente de tester le
modèle de prise en charge pour améliorer le modèle de gestion des
patientes ayant fait un avortement compliqué ou non ". Cette Ro
a, selon lui été réalisé parce qu'au Sénégal, 15 % des grossesses
en moyenne se terminent par des avortements spontanés. Réduire le
coût du traitement " Cette réunion permettra de faire des recommandations
du point de vue conditions d'accessibilité géographique et financière
et va, par ailleurs, aider à une meilleure intégration de la prise
en charge d'avortement, puis proposer des voies et moyens pour étendre
à travers le territoire national les fruits de cette recherche afin
que les autres puissent en bénéficier " avance le Président de séance
de l'atelier. les participants ont, en majorité, beaucoup plaidé
pour la diminution du coût du traitement, pour une meilleure intégration
et une meilleure sensibilisation de la population. En effet, le
docteur Pape Ndiaye estime que " le coût du traitement est élevé
et variable d'une localité à une autre et demande une harmonisation
des prix de consultation de soins après avortement ". Le médecin
chef de la région de Louga, le docteur Maserigne Ndiaye préconise
une étude pour adopter un coût rationnel. Il pense que " l'application
du système de péréquation, de subvention interne avec les médicaments
est bien possible et aiderait à harmoniser les différents coûts.
Cela pour une meilleure accessibilité du traitement ". Au chapitre
des recommandations, l'étude suggère la formation des sages-femmes
et médecins offrant des services obstétricaux d'urgence au modèle
Saa intégré afin d'augmenter le nombre de prestataires outillés
pour traiter efficacement les cas après avortement, la coordination
des efforts régionaux pour trouver autres moyens en vue de remédier
aux pénuries de médicaments essentiels subventionnés dans les établissements
de district, résoudre les différences de coût dans les options de
traitement ainsi que les différences entre les frais payés dans
les établissements de santé. Envisager un prix régional fixe pour
les services de curage, entre autres. Ibrahima Lissa FAYE
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/03072003.htm
|
Médecine
traditionnelle : L'heure est à la valorisation - Sidwaya
- Burkina Faso - 02/07/2003 |
Du 23 au 25 juin 2003, la
CGP a abrité un atelier sous-régional de restitution de l'enquête
sur le thème : "Collecte, approvisionnement et commercialisation des
plantes médicinales au Burkina Faso". La cérémonie de clôture a été
présidée par le directeur général de la pharmacie, des médicaments
et des laboratoires (DGPML), Mahamadou Compaoré. Environ 200 participants
venus de la sous-région ont réfléchi pendant trois jours sur la collecte,
l'approvisionnement et la commercialisation des plantes médicinales
au Burkina et dans les autres pays voisins. Ils se sont penchés sur
la valorisation de la médecine traditionnelle et la conservation durable
des plantes médicinales dans la sous-région "Vous avez pris la mesure
de l'importance économique des plantes médicinales de la sous-région.
Cette richesse doit être préservée notamment grâce à une promotion
de la culture des plantes médicinales," a insisté le directeur général,
Mahamadou Compaoré. Pour la conservation et l'utilisation durable
des plantes médicinales de l'Afrique de l'Ouest, les discussions ont
fait ressortir le besoin d'élaboration de listings des plantes médicinales
en voie de disparition ou d'extinction, le souci d'accorder la priorité
aux plantes médicinales identifiées dans ces listings dans le cadre
des politiques de reforestation. Il a été reconnu aussi la nécessité
de renforcer la collaboration entre les structures étatiques et les
tradipraticiens, de créer ou de renforcer les banques de semences
pour les plantes locales. A la fin de leurs travaux, les participants
ont recommandé entre autres aux autorités politiques d'encourager
la mise en place d'un cadre législatif et réglementaire adéquat de
la médecine traditionnelle dans les pays non encore pourvus, d'encourager
le développement de la culture et la protection des plantes médicinales.
Ils ont aussi suggéré la création d'unités de production de médicaments
à base de plantes dans les différents pays et le contrôle de leur
qualité, l'organisation du marché de commercialisation sous-régional
des plantes médicinales pour favoriser l'essor du patrimoine médical
traditionnel de la sous-région et son exploitation dans le cadre de
nos politiques de soins de santé, a conclu le Dr Mahamadou Compaoré.
Charles OUEDRAOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_02_07/sidwaya.htm |
Surveillance
des maladies/Dr Kouamé Badou Benjamin (Médecin de l'Anader) : Un fonds
de traitement à l'ANADER - Fraternité
Matin - Côte d'Ivoire- 02/07/2003 |
Kouamé Badou Benjamin est
le médecin de l'ANADER, une entreprise dont le Directeur général,
M. Guédé Béhinan, s'est personnellement investi dans la lutte contre
le sida. Lire l'interview |
La
conjonctivite a l'œil sur Yaoundé : Une sévère épidémie déferle actuellement
sur la capitale - Cameroon-tribune
- Cameroun - 02/07/2003 |
"Conjonctivite, nom féminin
: inflammation de la conjonctive. " Le dictionnaire n'est pas très
clair, on le voit. C'est le genre d'explication qui renvoie à d'autres.
Il faut aller maintenant chercher l'explication compliquée de ce qu'on
appelle conjonctive. Et franchement, pour quelqu'un qui a l' "apollo",
c'est le genre de chose à irriter encore un peu plus un œil gauche
rougi, larmoyant et douloureux. Il y en a beaucoup en ce moment, notamment
à Yaoundé, où des familles entièrement sont attaquées, puis transmettent
gentiment le germe à d'autres familles amies. C'est que, comme presque
tout le monde le sait, la conjonctivite est une maladie très contagieuse.
Certains vont même jusqu'à penser qu'il suffit d'un regard appuyé,
pour attraper le mal. Mais les spécialistes comme le Dr. Rosalie Aboutou
de l'hôpital gynécologique et obstétrique de Ngousso apportent un
démenti formel à ces croyances. Ce n'est pas les yeux dans les yeux
qu'on transmet l'apollo. Il faut par contre éviter les contacts des
mains avec les personnes infectées, car elles ont tendance à se frotter
les yeux qui, en plus, démangent. L' "apollo" est donc de retour depuis
déjà quelques semaines, avec ses comportements "associés". Par exemple,
si vous apercevez un homme en lunettes de soleil par ces temps d'averses,
il y a une chance sur deux qu'il ait la conjonctivite. C'est le moyen
utilisé par les malades pour éviter de contaminer les autres et continuer
quand même à vaquer à leurs occupations quotidiennes. Mais il y a
des conditions dans lesquelles l'infection est inévitable. Les jeunes
mamans et leurs bébés en savent quelque chose. On court alors à l'eau
salée, même si les médecins le déconseillent vivement, préconisant
plutôt des antibiotiques. Mais pour des raisons habituelles (prix
des médicaments), rares sont les patients qui se présentent chez le
docteur ou chez le pharmacien. Surtout que les explications des spécialistes
sont tout aussi brumeuses que celle du dictionnaire. On y apprend,
entre autres que la conjonctive est la couche mince et transparente
qui couvre la face antérieure du blanc de l'œil et la face postérieure
des paupières. Sans commentaire. La meilleure explication vient finalement
des malades. Elle est toute simple : une bactérie, une infection,
un œil qui démange, on gratte, l'autre œil commence, des larmes, ça
rougit, ça s'enflamme. Les plus durement atteints ont carrément un
œil fermé. Antibiotiques, ou sel, ça dure deux ou trois jours, une
semaine dans les cas les plus sévères, avec des écoulements et des
difficultés à ouvrir les yeux au réveil. A force d'en parler, on commence
à avoir les yeux qui piquent… Yves ATANGA
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j07072003&idart=9118&olarch=j02072003 |
Ouverture
officielle de centre de santé et hôpital de zone dans le Mono/Couffo.
Les attentes de la population comblées - L'@raignée
- Bénin - 01/07/2003 |
Dans le département du Mono/Couffo,
le centre de santé de Manonkpon dans l'arrondissement Zougbonou commune
de Houéyogbé et l'hôpital de zone d'Aplahoué ont été officiellement
mis en service le lundi 30 juin 2003 par le Ministre de la santé publique
Mme Céline Seignon Kandissounon pour le bien être de la population.
Créé depuis 1975, l'actuel centre de santé de Manonkpon était une
maternité villageoise isolée qui n'offrait pas à la population un
cadre adéquat pour une meilleure qualité de soins. Aujourd'hui, les
habitants de l'arrondissement de Zougbonou sont fiers de disposer
d'un centre de santé équipé et conforme aux normes. Ainsi, M. Cyriaque
Domingo maire de la commune de Houéyogbé a, au nom de la population,
remercié le gouvernement béninois et les partenaires au développement
avant de signaler au ministre de la santé publique que certains arrondissement
de sa commune ne disposent pas encore de centre de santé moderne et
équipé. Le représentant du préfet des départements du Mono/Couffo
M. Kokou Agbéssi Simon compte sur le dynamisme des agents de santé
pour que les soins soient de meilleure qualité dans ce centre de santé
nouvellement mis en service. La pyramide sanitaire évolue constamment
en fonction de la demande des populations, constate le Dr Lazare Loco
représentant résidant de l'O.M.S ( Organisation Mondiale de Santé
) au Bénin. La fréquentation des centres de santé détermine l'apport
des partenaires au développement a-t-il rappelé avant d'inviter les
agents de santé à améliorer l'accueil des patients et la qualité des
soins dans le centre de santé de Manonkpon. Equipé par le Bénin, ce
centre de santé d'un coût global de 89 millions environ est entièrement
financé par le Fonds Européen de Développement ( F.E.D) dont le représentant
au Bénin a félicité le maître d'ouvrage délégué (AGETUR) pour avoir
livré à temps les infrastructures au bénéfice de la population de
Houéyogbé. Pour sa part, Le ministre de la santé publique appelle
au sens de responsabilité du personnel de ce nouveau centre de santé
sur les soins pour accroître le taux de fréquentation qui est actuellement
faible. Elle invite avant de déclarer officiellement ouvert le centre
de santé, la population de Manonkpon à se joindre au personnel pour
une gestion saine du centre. Dans la zone sanitaire d'Aplahoué, Djakotomey
et Dogbo, l'hôpital de zone d'Aplahoué dessert tout le département
de Couffo et les villages voisins du Togo. Fiers de la construction
de cet hôpital dans sa localité, le maire d'Aplahoué M. LANMANDOU
Daniel a remercié le gouvernement du Général Mathieu KEREKOU et tous
ceux qui ont contribué à la réalisation de l'hôpital. Il a profité
de l'occasion pour demander au ministre de la santé, la dotation en
matériels roulants, le recrutement de personnels qualifiés, la création
de service SAMU (…), La fourniture d'un appareil de radiologie…etc.
En effet, l'hôpital de zone d'Aplahoué s'étend sur un domaine de trois
hectares avec une superficie bâtie de 3963 mètres carré. Il dispose
d'un dispensaire, d'une maternité, d'une pharmacie, d'une pédiatrie,
d'une gynécologie, d'une chirurgie, d'une morgue etc… d'un coût total
de 965 millions 181 mille 129 F CFA financé à 80 % par la Banque Mondiale
et 20 % par le budget national. Le représentant du préfet du Mono/Couffo
Monsieur KOKOU Gbéssi Simon reconnaît que l'hôpital de la zone vient
combler les attentes de la population et marque la volonté du gouvernement
béninois d'accroître le bien être de la population. Il remercie les
uns et les autres et invite les élus locaux à s'associer aux agents
de santé pour une bonne gestion de l'hôpital. Le représentant de l'OMS
Dr Lazare LOCO affirment que le Bénin fait partie des rares pays qui
participent considérablement à la réhabilitation des infrastructures
sanitaires au profit des populations et lance un appel aux opérateurs
économiques du département pour qu'un effort soit fait pour encourager
le gouvernement dans ses efforts. A travers ses différentes constructions
d'hôpitaux, la mission du Ministère de la Santé Publique qui est d'améliorer
les conditions socio-sanitaires se réalise. Le Ministre de la Santé
Publique Dr Céline S. KANDISSOUNON a rappelé que la contribution de
la Banque Mondiale est importante pour la construction et l'équipement
de l'hôpital de zone d'Aplahoué qui dépasse un milliard de francs
cfa. Elle promet au maire de la population la satisfaction de toutes
leurs demandes d' ici 2004 et invite les députés et associations de
développement des trois communes, (Dogbo, Aplahoué, Djakotomey) à
sensibiliser les populations pour la fréquentation des centres de
santé. Maxime VIEIRA (maxime@laraignee.org)
Lire l'article original : http://www.laraignee.org/sante/sante.htm |
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