L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

Si vous souhaitiez exploiter autrement que pour votre propre usage, l'une des informations de cette rubrique, nous vous demandons de bien vouloir suivre le lien afin de récupérer le document original et vous conseillons d'en informer les responsables.

Nous vous souhaitons d'agréables moments sur SantéTropicale.com

Santetropicale.com

Page d'accueil de Santetropicale.com La Bibliothèque de Santé tropicale Le Kiosque des revues médicales africaines Dictionnaire Internet Africain des Médicaments Web médical africain Annuaire de la santé en Afrique Qui contacter ?

L'actualité de la santé en Afrique

Lutte contre le vih/sida : Le Dr. Christine Adjobi sur la ligne de front - Notre voie - Côte d'Ivoire - 20/01/2003

En vue de renforcer la prévention des nouvelles infections et la prise en charge des personnes vivant avec le VIH, le ministre délégué chargé de la Lutte contre le VIH/Sida, docteur Christine Adjobi, monte au créneau. Elle procède, ce lundi, à Yamoussoukro, au lancement officiel des activités de son département dans les zones tampon : Yamoussoukro, Tiébissou, M'Bahiakro, Bondoukou, Daloa, Duékoué, etc.

La campagne est menée en direction des populations déplacées de guerre, les autochtones, les forces armées nationales (Fanci). Il faut le dire, ces dernières par ces temps de guerre, courent un risque accru d'infection par le VIH et d'autres infections sexuellement transmissibles. Loin de leurs partenaires habituelles, leurs activités sexuelles peuvent augmenter. Plusieurs études ont d'ailleurs confirmé l'existence de taux d'infection par le VIH plus élevé chez les militaires que le taux national (12 %).

En ce qui concerne les déplacés de guerre, les rapports sexuels sous la contrainte vont du viol brutal sans préservatif, à l'exploitation coercitive des jeunes filles et même des jeunes garçons par des rebelles y compris les généreux "protecteurs" qui offrent des cadeaux.

Bien avant de se rendre sur la ligne de front, le Dr. Adjobi a effectué en début du week-end dernier, une visite de travail chez les partenaires traditionnels de son ministère dans l'accomplissement de la mission que le chef de l'Etat lui a assignée : la sensibilisation, le plaidoyer, la mobilisation et accessoirement la prise en charge psycho-sociale et thérapeutique des personnes vivant avec le VIH/sida. Ainsi successivement, l'intéressée s'est-elle rendue au Projet Retroci, au Centre diagnostic et de recherches sur le sida et les infections opportunistes (CEDRES) et l'Unité des soins ambulatoires (WAC), tous sis au CHU de Treichville.

Selon le directeur-adjoint du projet américain Retroci le Dr .Sansan Morokro, en plus de ses activités de recherches, sa structure a mandat pour la mise en œuvre de programme de santé pour la prévention de l'infection à VIH/sida et la prise en charge des personnes vivant avec le VIH. Puis le centre d'intérêt du projet qui était à l'origine la recherche s'est mué en une combinaison entre la recherche et les programmes opérationnels en santé publique.

Quant au CEDRES, laboratoire financé par le gouvernement, les Fonds et la coopération française et l'Agence nationale de recherche sur le sida, sa première mission est d'être un centre de recherche de référence, de diagnostic biologique de l'infection à VIH/sida et autres infections associées. Deux autres missions lui ont été attribuées : participation à des programmes de recherche qui visent à améliorer la prise en charge des malades et formation du personnel de santé ivoirien aux méthodes de diagnostic de l'infection à VIH et des infections opportunistes.

Le médecin chef de l'USAC où le Dr. Adjobi s'est rendue, peu après, a souhaité l'instauration des primes d'intéressement au sein de l'établissement qui reçoit 60 malades par mois. L'illustre visiteuse qui a bien noté toutes les doléances émises, a tenu à féliciter les responsables des structures hôtes pour le travail qu'elles accomplissent au quotidien pour le bien-être de la population ivoirienne. Et comme l'y invite sa mission, elle entend appuyer ces structures en développant une vigoureuse politique de stratégie de plaidoyer, de mobilisation de fonds afin de permettre aux personnes vivant avec le VIH, d'accéder aux médicaments anti-rétroviraux.

Cendres Glazaï
Lire l'article original : http://www.notrevoie.ci/story.asp?ID=8162


Retour actualités

 

 
Copyright © 2002 NG COM Santé tropicale. Tous droits réservés. Site réalisé et developpé par NG COM Santé tropicale - Présentation du site