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L'actualité de la santé en Afrique

Lutte contre le VIH/Sida en zones de guerre - Notre voie - R.D.Congo- 24/01/2003
Le ministre Christine Adjobi exhorte au port du préservatif
Le préservatif, encore le préservatif et toujours le préservatif, voilà le conseil prodigué aux militaires et déplacés de guerre dans les zones tampons qu'elle a visitées les 21 et 22 janvier derniers.

Par bien des aspects, la violence masculine sert de moteur à la dissémination du VIH que ce soit à cause de la guerre et des migrations qui en découlent à cause des rapports sexuels parfois obtenus par la force. Voilà qui explique pourquoi le Dr Christine Nebout Adjobi a initié une campagne de sensibilisation contre les infections sexuellement transmissibles dans les zones tampons à l'intention des militaires et des déplacés de guerre. Après avoir procédé au lancement des journées de sensibilisation à Yamoussoukro, l'intéressée s'est immédiatement rendue avec son équipe dans lesdites zones : Tiébissou, Bonoufla (Vavoua) et Zoukougbeu où les populations cibles vivent une promiscuité qui invite à des comportements sexuels désordonnés. Partout où elle est passée, le Dr Christine Adjobi a insisté sur le 1er rang peu honorable que qu'occupe la Côte d'Ivoire au nombre des pays les plus infectés en Afrique de l'Ouest. Elle a révélé que le pays compte plus d'un million de séropositifs, mais que sur 800 identifiées pour avoir accès aux médicaments qui soulage, 2000 seulement sont pris en charge. Elle a cependant indiqué qu'il n'existe aucun médicament pour guérir le sida. Reste alors la prévention car "mieux vaut prévenir que mourir".

Aux soldats qui vivent depuis 4 mois loin de leurs familles et partenaires habituelles, et fortement influencés par une culture qui encourage les comportements à risque, elle a dit ceci: "Eviter de vous adonner au viol qui ne peut s'accommoder à votre statut et à votre mission et maîtrisez vos énergies débordantes". Puis elle a prodigué des conseils qui peuvent éviter aux uns et aux autres de courir des risques particulièrement graves d'être infectés par le VIH. L'oratrice a cité plusieurs façons d'empêcher la transmission du VIH à ses partenaires : la fidélité réciproque, le recours à des pratiques sexuelles sans pénétration ou l'abstinence. L'abstinence n'étant cependant pas facile pour les jeunes, alors il est conseillé le port du préservatif.

Aux femmes qui constituent plus de la moitié des déplacés de guerre et qui arrivent dans un dénuement total, le Dr Adjobi a demandé de ne pas vendre leur corps pour survivre et de ne pas se laisser influencer par l'uniforme. Elle leur a suggéré aussi et surtout de résister à leurs partenaires occasionnels qui rechignent à porter les capotes "pas de capote, pas de match", a ajouté Mme Koffi Tah, expert en sensibilisation contre le VIH/sida.

Aidée du médecin psychiatre le Dr Té Boulé, Mme le ministre a fait passer aisément son message. Elle est retournée convaincue que les ONG très actives déjà sur le terrain vont, avec l'apport inestimable des préfets et sous-préfets mobilisés pour l'occasion, parachever le travail entamé avec les supports qu'elle leur a remis : tee-shirt, affiches, dépliants et préservatifs. En plus à chaque étape, elle a offert aux populations déplacées des vivres, des médicaments et des nattes.

Cendres Glazaï
Lire l'article original :
http://www.notrevoie.ci/story.asp?ID=8243

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