L'actualité

Notre métier d'éditeurs de revues médicales en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à suivre de très près l'actualité de la santé de ces pays.
Nous lisons la plupart des journaux spécialisés et sommes en contact avec de très nombreuses associations et ONG.
Nous fréquentons aussi certains forums spécialisés.

Dans notre développement Internet, nous avons pensé que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement ne pouvaient que vous intéresser.
C'est la raison de cette rubrique que nous mettrons à jour le plus régulièrement possible.

Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique.

Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication.

Si vous souhaitiez exploiter autrement que pour votre propre usage, l'une des informations de cette rubrique, nous vous demandons de bien vouloir suivre le lien afin de récupérer le document original et vous conseillons d'en informer les responsables.

Nous vous souhaitons d'agréables moments sur SantéTropicale.com

Santetropicale.com

Page d'accueil de Santetropicale.com La Bibliothèque de Santé tropicale Le Kiosque des revues médicales africaines Dictionnaire Internet Africain des Médicaments Web médical africain Annuaire de la santé en Afrique Qui contacter ?

L'actualité de la santé en Afrique

Les épidemies de grippe en Afrique et en Asie soulignent l’urgence de renforcer la surveillance mondiale et de se préparer à une pandemie - OMS - Suisse - 14/02/2003

Les experts décident de la composition du vaccin antigrippal pour la saison 2003-2004 dans l’hémisphère Nord

GENEVE -- Au moment où les experts se réunissent cette semaine à Genève pour déterminer la composition du vaccin antigrippal pour l’hiver prochain, les épidémies en République démocratique du Congo et à Madagascar illustrent la menace que la grippe fait toujours peser dans les pays en développement. Jusqu’à présent, les effets de la grippe dans les pays en développement sont loin d’avoir attiré une grande attention. Pourtant, le risque d’en mourir y est plus grand que dans les pays industrialisés, à cause de la malnutrition, des maladies concomitantes, comme le SIDA, qui augmentent le risque de complications, de l’inexistence de la vaccination dans beaucoup de cas, des conflits armés, qui conduisent les populations à fuir de leur domicile, ce qui complique les traitements et favorise la propagation des virus, et de l’insuffisance des services de santé, rarement à la hauteur des besoins. La grippe peut alors faire des ravages. On en a un exemple avec l’épidémie qui a débuté à Madagascar l’été dernier. Sur son passage, elle a tué plus de 800 personnes et drainé une grande partie des ressources du système de santé malgache. Il semble que le virus qui en est la cause balaye désormais l’Afrique. En République démocratique du Congo, le Ministère de la Santé rapporte que 1,5 millions de personnes sont tombées malades et 2 000 en sont mortes. Et l’épidémie n’est pas terminée…

Ainsi que le rappelle le docteur Gro Harlem Brundtland, Directeur général de l'OMS, « le monde entier vit sous la menace de la grippe. Elle tue déjà un million de personnes chaque année et, tôt ou tard, une pandémie va se déclencher. Face au problème, soit nous mettons en place un puissant système de surveillance mondiale et de solides infrastructures, soit nous en subirons les conséquences. Aujourd’hui, nous ne sommes pas prêts à affronter la prochaine pandémie et il est urgent de commencer à se préparer. »

Constitué de 112 centres nationaux dans 83 pays, le réseau mondial de surveillance de la grippe de l’OMS est notre première ligne de défense. Il surveille en permanence les rapports d’épidémie, comme ceux en provenance d’Afrique. Il bénéficie également de l’expertise et des des laboratoires des quatre centres de référence et de recherche de l’OMS sur la grippe à Atlanta (Etats-Unis d'Amérique), Londres (Royaume-Uni), Melbourne (Australie) et Tokyo (Japon). Ce réseau de surveillance et de laboratoires aide l’OMS a surveiller l’activité grippale dans toutes les régions du monde et permet d’envoyer rapidement les virus isolés et les informations aux Centres collaborateurs pour l’identification immédiate des souches. Hélas, ce réseau ne couvre toujours pas certaines zones géographiques.

Les épidémies récentes en Afrique illustrent bien la nécessité d’une riposte vigoureuse et générale. Mais de graves problèmes persistent, pas seulement dans les pays en développement. Un seul pays, le Canada, dispose d’un plan complet de lutte contre la grippe. La couverture vaccinale reste faible, notamment dans les populations les plus vulnérables, dont les personnes âgées. Il arrive que, dans certains pays développés, les taux de vaccination dans les groupes à haut risque ne dépassent pas 10 % et qu’ils tombent même à zéro dans les pays en développement.

Reconnaissant la nécessité de réduire l’impact des épidémies annuelles et de se préparer à affronter la prochaine pandémie, le Conseil exécutif de l’OMS a recommandé à la Cinquante-Sixième Assemblée mondiale de la Santé d’adopter un plan de coordination des activités. Lors de cette Assemblée en mai à Genève, l’OMS demandera à ses Etats Membres de renforcer le réseau de surveillance, de faire le nécessaire pour améliorer la couverture vaccinale, de soutenir la recherche pour l’amélioration du vaccin et de commencer à établir des politiques nationales de lutte contre la grippe.

Etre prêt signifie, au niveau individuel, de se faire vacciner tous les ans. La composition du vaccin antigrippal pour la saison prochaine a été annoncée aujourd’hui. Les experts ont recommandé pour la saison 2003 - 2004 (hémisphère Nord) d’inclure dans le vaccin les éléments suivants :

  • Souche analogue à A/New Caledonia/20/99(H1N1)
  • Souche analogue à B/Hong Kong/330/2001
  • La décision concernant l’élément A(H3N2) est reportée au 14 mars 2003 pour permettre l’analyse des données les plus récentes.

Toutes les recommandations de l’OMS sont publiées dans le Relevé épidémiologique hebdomadaire de l’OMS et transmises aux autorités sanitaires, aux autorités nationales de réglementation et aux fabricants de vaccins.

Pour plus d'informations: Dick Thompson - Chargé de Communication Maladies transmissibles : prévention, lutte et éradication OMS, Genève Téléphone: (+41 22) 791 26 84 Email: thompsond@who.int

Lire l'article original : http://www.who.int/mediacentre/releases/2003/pr13/fr/


Retour actualités
 
Copyright © 2002 NG COM Santé tropicale. Tous droits réservés. Site réalisé et developpé par NG COM Santé tropicale