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L'actualité de la santé en Afrique

Santé : de bons points malgré des écueils - Le Soleil - Sénégal - 05/02/2003
Les indicateurs de santé ont sensiblement bougé, a-t-on constaté, hier à l'ouverture de la réunion annuelle conjointe (RAC) après la présentation par le Dr Mame Cor Ndour, de la cellule d'appui et de suivi du plan national de développement sanitaire (CAS/PNDS), du bilan des réalisations physiques recensés après cinq de mise en oeuvre du PDIS.

La mise en oeuvre renforcée des différents programmes en faveur de l'enfant et de la mère a permis entre 1997 et 2002 de faire descendre le taux de mortalité de 6 points allant de 37,4 à 31,4 pour 1000 et celui de la mortalité infantile de 67,7 à 63,5 pour 1000. Seule la mortalité juvénile a augmenté en passant de 76,6 à 84,4 pour 1000. " Cette hausse s'expliquerait par le fait qu'il y a de nombreuses activités qui sont concentrées sur les enfants de 0 à 1 an, tandis que ces activités ne se poursuivent pas avec la même continuité vigoureuse pour les enfants entre 1 et 5 ans, c'est-à-dire après le sevrage ", a indiqué le Dr Ndour. Il a précisé l'implication probable de divers facteurs dans cette mortalité qu'il faudra cerner, comme l'incidence de l'hygiène, donc des diarrhées, de la malnutrition, de flambées épidémiques (rougeole, méningite), notamment dans la période d'avant la relance de la vaccination, etc.

ACQUIS DE LA VACCINATION

En ce qui concerne la vaccination, les taux ont aussi considérablement grimpé. On a constaté que le DTCP3 (ndlr : 3ème passage pour la vaccination contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche et indicateur essentiel de la situation du PEV) est monté de 40% à 59%. Pour la polio, le taux est passé aussi de 61 à 99,8%. Enfin, on note des taux intéressants pour la supplémentation en vitamine A (97%) et pour la prise en charge de la fièvre à domicile (24,8 %).

Il en est de même pour les indicateurs sur les consultations prénatales et l'assistance d'un agent de santé à l'accouchement. Les insuffisances sur ces deux volets étaient les principaux facteurs techniques et structurels, en dehors de ceux socioculturels " réfractaires ", qui sont responsables de la mortalité maternelle. Si pour le CPN1 (ndlr : première consultation dès les premiers mois de grossesse) le taux est resté " honorablement fixe à 82 ses cinq dernières années, il est passé pour le CPN 3 (ndlr : (consultation dans le dernier trimestre de la grossesse) de 61 à 63%. L'assistance à l'accouchement s'est aussi déplacé de 43 à 49%. Il en est de même pour le taux d'utilisation des moyens contraceptifs qui est passé de 8 à 11%. La réduction de l'indice de fécondité, rappelle-t-on, était un des objectifs prioritaires de la mise en oeuvre du programme de développement intégré de la santé, avec, entre autres, la réduction de la mortalité maternelle et infanto-juvénile. Sur ce registre également, les chiffres ont bougé. C'est ainsi que le taux brut de natalité est descendu de 42 à 36 pour 1000. L'indice de fécondité a chuté de 5,46 à 4,7 enfants chez les femmes en âge de procréer, c'est-à-dire entre 15 et 49 ans. Idem pour le taux brut de mortalité qui est descendue de 4 points, en passant de 18 à 14 pour 1000. Enfin, l'espérance de vie à la naissance s'est améliorée en passant de 47 à 54 ans.

Outre ces performances, le Dr Mame Cor Ndour a présenté également les pas franchis dans la promotion des médicaments génériques essentiels ainsi que d'autres réalisations concernant l'accroissement du nombre des structures de santé (19 hôpitaux, 888 postes de santé et 54 centres de santé fonctionnels), la recherche, le système d'information et de gestion (SIG) qui a subi un long blocage, la formation, notamment celle des spécialistes, des paramédicaux (techniciens supérieurs, sages-femmes, infirmiers, etc.), à travers l'augmentation de la capacité de l'ENDSS, la création prochaine d'une direction des ressources humaines pour une meilleure gestion des personnels (5074 agents en tout).
Il s'est appesanti sur le renforcement des programmes de lutte contre la maladie (vaccination, paludisme, bilharziose et VIH/SIDA) et les acquis engrangés contre la lèpre, la poliomyélite, l'onchocercose, le ver de Guinée, mais aussi et dans une certaine mesure contre le VIH/SIDA, notamment en ce qui concerne le contrôle de l'épidémie à un niveau relativement bas (1,4% de prévalence dans la population générale).

Le Dr Ndour a révélé les stratégies déployées en direction de la promotion de la médecine traditionnelle, notamment avec le développement de médicaments traditionnels dits "améliorés" par la recherche scientifique et qui pourrait être mis sur le marché d'ici 2005. Il a indiqué qu'une loi sur la pratique de la médecine traditionnelle est dans le circuit administratif pour l'obtention des visas officiels. Pour ce qui est des médecins privés, des actions ont été entreprises pour impliquer ses acteurs dans les programmes nationaux de santé. Hormis ses points satisfaisants, il a cité différentes contraintes et difficultés dans la mise en oeuvre du PDIS comme la multiplicité des procédures, la centralisation de la gestion financière et l'insuffisance d'intégration des différents programmes. Il a été donc reconnu face à tous ces écueils, " que l'approche programme serait l'instrument approprié pour la conduite des programmes sectoriels. Il a insisté sur les nécessités d'un partenariat durable et efficace que sont la transparence dans la gestion, la lisibilité des interventions, l'intégration des programmes et l'adoption d'un minimum de procédures.

Fara Diaw
Lire l'article original : http://fr.allafrica.com/stories/200302050045.html

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