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Notre métier d'éditeurs de revues médicales
en Afrique francophone et au Maghreb, nous amène à
suivre de très près l'actualité de la santé
de ces pays. Dans notre développement Internet, nous avons pensé
que toutes ces informations que nous recueillons quotidiennement
ne pouvaient que vous intéresser. Afin d'être en harmonie avec la déontologie Internet, nous vous précisons que toutes nos sources sont informées des textes que nous leur empruntons afin de les mettre à votre disposition dans cette rubrique. Toutefois, comme elles le précisent elles-même pour la plupart, nous vous prions de traiter les informations avec la plus grande prudence et de ne pas hésiter à suivre les liens que nous plaçons systématiquement à la fin des articles, afin de lire le document original et de contacter, le cas échéant, l'auteur ou le responsable de la publication. Si vous souhaitiez exploiter autrement que pour votre propre usage, l'une des informations de cette rubrique, nous vous demandons de bien vouloir suivre le lien afin de récupérer le document original et vous conseillons d'en informer les responsables. Nous vous souhaitons d'agréables moments sur SantéTropicale.com |
L'actualité de la santé en Afrique |
| Les moustiquaires imprégnées font reculer le paludisme à Kédougou - Le Soleil - Sénégal - 03/02/2003 |
| Grâce à l'utilisation
des moustiquaires imprégnées, on a enregistré,
cette année, à Kédougou, une baisse notoire du
nombre de personnes atteintes de paludisme et des décès
causés par cette maladie. Chaque année, ce sont des
milliers de personnes qui meurent des suites du paludisme. D'où
la nécessité de tenter de maîtriser ce fléau.
C'est dans ce cadre que sont mis en oeuvre des programmes de sensibilisation
des populations sur la maladie. C'est ainsi qu'il est mis en place, depuis quelques années, entre autres stratégies, un programme destiné à promouvoir l'utilisation des moustiquaires imprégnées. Une stratégie qui semble efficace. En tout cas, à Kédougou où il est enregistré cette année une baisse notoire du nombre de personnes atteintes de paludisme et qui sont décédées par la suite. De l'avis de Mamadou Cissé, technicien supérieur de santé, spécialisé en odontologie-stomatologie, par ailleurs superviseur des soins de santé primaires à Kédougou, "il y a eu une baisse par rapport à la morbidité et à la mortalité qu'on impute sans aucune étude à l'utilisation des moustiquaires imprégnées qui sont maintenant disponibles partout". S'appuyant sur son sens de l'observation, lui qui était habitué à voir des cas extrêmement graves de paludéens et à l'affection d'une frange importante de la population de Kédougou, M. Cissé soutient mordicus que la vulgarisation des moustiquaires imprégnées dans la zone a été déterminante, cette année, dans la baisse de la mortalité. FORMATION DU PERSONNEL En dehors de ce facteur, il y a eu aussi la combinaison d'autres éléments déterminants qui ont conduit à la réduction du taux d'individus victimes du paludisme. Il s'agit notamment de la prise en charge correcte des cas et de la formation du personnel. "Ce sont ces stratégies combinées qui sont incontestablement à l'origine du recul enregistré dans le paludisme, cette année à Kédougou". Mamadou Cissé, superviseur des soins de santé primaire dans le département de Kédougou, n'a pas manqué de souligner qu'il existe même dans la zone une cellule d'imprégnation. Le comité de santé s'approvisionne à Dakar, avec l'appui de l'association française Visa-Santé qui participe à l'achat du tissu et du produit. Ces éléments arrivés à destination, les animatrices sanitaires sont chargées d'effectuer sur place le travail d'imprégnation des moustiquaires. C'est après que tous les postes du département reçoivent leur dotation. En plus, le centre de santé de Kédougou a reçu cette année plus de 3.000 moustiquaires imprégnées du ministère de la Santé. Les prix de vente ont varié entre 2.500 et 3.500 F CFA. Avec une possibilité de réduction pour des cibles comme les femmes enceintes et les enfants âgés entre 0 et 5 ans. Le centre de santé de Kédougou est également soutenu dans la lutte contre le paludisme par des partenaires comme l'Ong japonaise Jica et l'Unicef. Maïmouna Gueye Lire l'article original : http://fr.allafrica.com/stories/200302030181.html |
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