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Validation de son projet d'établissement hospitalier : Le CHN de Fann va mettre en œuvre un système d'information médicale - Le Soleil - Sénégal - 29/01/2004

Le Centre national hospitalier (CNH) de Fann, - c'est le nom que porte maintenant les structures hospitalières de niveau 3 dans le cadre de la réforme mise en œuvre depuis 1998- a décidé de franchir de nouveaux pas dans son intégration des technologies de l'information et de la communication (NTIC) avec la mise en œuvre, d'ici à un peu plus d'un semestre, d'un système d'information médicale (SIM) dans le cadre de son projet d'établissement hospitalier. Les techniciens sont même allés en France pour étudier l'expérience du CHU de Grenoble, dont le directeur général est attendu au Sénégal dans les prochaines semaines.

C'est une innovation en la matière qui emboîte le pas aux premières expériences de télémédecine démarrées par feu le Pr. Mamadou Guèye, qui dirigeait à l'époque le service neurochirurgie de cet hôpital. Selon le Pr. Bernard Diop de la clinique des maladies infectieuses du CHN de Fann, qui pilote ce projet depuis plusieurs mois au sein d'une cellule, "cet outil devrait permettre de mesurer l'activité médicale et économique du CNH de Fann, d'assurer, dans le respect de la confidentialité des dossiers et de l'éthique médicale, une continuité fiable du service sur les plans diagnostique et thérapeutique et, surtout, de mesurer périodiquement les performances". Cet instrument de collecte et de circulation de l'information médicale, comme l'a rappelé le Pr. Diop, est déjà utilisé depuis plusieurs années en Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada), puis par les pays européens, il y a de cela une vingtaine d'année, pour maîtriser les coûts des prises en charge médicales dans ces formes diagnostiques et thérapeutiques, la gestion spatiale et temporelle des hospitalisations. Ce tout, collé aux données administratives (ressources humaines et finances), offrira un tableau de bord qui doit renforcer le développement des établissements publics hospitaliers qui, rappelle-t-on, prétendent maintenant à de "gros" investissements, sont devenus autonomes et devront faire face à la concurrence entre hôpitaux dans l'accueil, la qualité, dans les offres de service et les coûts.

Le professeur Diop présentait, vendredi dernier, ce projet SIM, aux membres de la commission nationale de validation des projets d'établissement hospitalier, présidée par le directeur de Cabinet du ministre de la Santé et de la Prévention, M. Moussa Mbaye. Il y avait tout le staff de la direction de l'hôpital de Fann, conduit par son directeur, le colonel Daouda Diène, venu subir, durant de très longues heures, le "grand oral" de la validation de leur projet d'établissement hospitalier qui requiert 28.538.318.000 Fcfa pour la période 2004 à 2008, dont 14. 553.968.250 Fcfa soit 92,62 %, attendus des partenaires au développement, contre 1.159.116.750 Fcfa à l'Etat, soit 7,38%.

Au bout du compte, le projet a été validé par la commission nationale qui a toutefois émis des recommandations sur la forme et le fond du document du projet du CNH de Fann. Après cette élaboration théorique et cette validation, il reste maintenant à convaincre les partenaires au développement à mettre de l'argent. Et là, il faudra miser sur la justesse de la comptabilité analytique, les mesures de renforcement de la gestion financière, le marketing, les relations publiques et, surtout, la maintenance des équipements, la gestion et la motivation des personnels.

L'hôpital de Fann, né en 1955, compte actuellement plusieurs services médicaux. Dans son plan directeur, charpente maîtresse de son PEH, on note plusieurs activités prévues de réhabilitation (neurologie, psychiatrie, maladies infectieuses, bucco-dentaire, morgue, etc.) et la construction de plusieurs autres unités pour la recherche, la formation et la restauration, ainsi que de nouveaux services médicaux (ORL, ophtalmologie et stomatologie, chirurgie thoracique, etc.). Selon son directeur, le CNH de Fann veut, malgré tout, jouer le rôle de service public. Dans sa présentation, le directeur a mis l'accent sur "l'analyse de l'environnement interne qui englobe des faiblesses qui constituent un handicap pour Fann qui cherche à mieux satisfaire son public". Le Dr Momar Codé Bâ s'est appesanti sur le projet médical et ses offres de soins qui vont permettre au CNH de Fann d'être une référence nationale et ceci malgré la concurrence. Il a insisté sur la réhabilitation et la construction de nouveaux services afin de mieux améliorer la qualité de soins et d'accueil des patients. L'aspect recherche et formation du personnel n'a pas été occultée par le Dr Codé Bâ qui a conclu par le schéma du plan directeur.

Sur la même lancée, le chef de service des soins infirmiers, M. Baye Demba Ndoye, a abordé la question des soins infirmier en plaidant pour une amélioration de la qualité des soins, suivie du perfectionnement du cadre et du personnel. Le chef des services des soins infirmiers a sollicité une meilleure prise en compte de son département pour ne pas rater le train de la réforme. Pour Mme Arémata Danfakha, chef de service des ressources humaines, l'analyse de la situation du personnel est au beau fixe et le climat social satisfaisant avec un dialogue permanent avec les représentants syndicaux.

A leur suite, MM. Mohamed Abdallah Guèye, Amadou Lamine Fall, Mme Florence Senghor et le Dr Koura Ndao ont respectivement exposé les perspectives entrevues dans les projets de gestion, de maintenance, social et qualité. S'agissant du projet de maintenance, Amadou Lamine Fall est revenu sur la vétusté et l'inadaptation des locaux et l'insuffisance du personnel dans tous les corps de métiers. Pour le volet projet social, Mme Florence Senghor, chef du Service social, a démarré sa communication par l'état des lieux avec les difficultés et les conditions de séjour des patients. Pour pallier ces difficultés, Mme Senghor a listé un ensemble de besoins qui participeront à une meilleure image de marque de l'hôpital. Abordant le projet de la qualité, l'avant dernier thème des travaux, le Dr Koura Ndao a misé sur un système d'amélioration progressive dans une démarche participative. Basé sur une approche méthodologique, le projet qualité envisage de trouver une solution à toutes les insuffisances pour une meilleure prise en charge des patients. Le Dr Koura Ndao a insisté en précisant que le véritable but est de délivrer à chaque patient l'assortiment d'actes diagnostics et thérapeutiques qui lui assurera les meilleurs résultats en termes de recouvrement de la santé ".

FARA DIAW

Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=34414&index__edition=10098


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