L’asthme
est la première cause d’absentéisme à
l’école et la troisième cause d’absence
au travail dans de nombreux pays. La promiscuité, la pauvreté
et la sous-alimentation n’arrangent pas les choses. Ces facteurs
prennent une grande part dans le vaste lot des affections respiratoires.
Déjà, des dizaines de milliers d’enfants sont
victimes d’infections respiratoires aiguës (IRA), qui
font partie des affections respiratoires. Les IRA, qui peuvent surgir
comme complications graves de l’asthme ou l’induire également,
sont en troisième position derrière le paludisme et
les diarrhées qui sont les principales causes de morbidité
et de mortalité dans de nombreux pays africains, y compris
le Sénégal.
La
plupart des enfants qui souffrent d’asthme ont des allergies.
Quand la maladie n’est pas maîtrisée, elle peut
perturber la vie, le travail, les études et les loisirs.
Ce n’est pas une maladie contagieuse, et beaucoup la craignent
du fait de ses manifestations spectaculaires (voir article sur les
signes de l’asthme).
Les
signes avant-coureurs de la crise sont : la toux, la respiration
sifflante, l’essoufflement, l’agitation, l’irritabilité
ou la fatigue inhabituelle accompagnée des signes précédents.
L’asthme ou les allergies ont souvent des antécédents
familiaux. La crise d’asthme peut se produire en raison d’infections
virales (rhume et grippe), d’allergènes (pollens, acariens,
moisissures, poils d’animaux, certains aliments), d’irritants
(pollution, fumée de cigarette, produits chimiques, odeurs
fortes ou parfums), d’une activité physique intense,
de la température (froid extrême, changements subits
de température), de contrariétés et de stress.
Parmi
les autres facteurs de risque figurent certains médicaments
(aspirine et autres médicaments anti-inflammatoires non-stéroïdiens
comme le paracétamol), un faible poids de naissance, des
influences hormonales. L’aspirine, dit-on, est également
capable d'induire des crises d'asthme sévères. C’est
le ‘’syndrome dit de Widal’’ qui associe polypose
nasale, asthme sévère et intolérance à
l'aspirine. Cette dernière est en rapport avec le blocage
des prostaglandines (PG).
Lire
l'article original : www.lesoleil.sn/dossiers/article.CFM?article__id=776
|