Il
existe bien, en effet, une relation directe entre le niveau de pollution
atmosphérique et la fréquence des crises d'asthme
chez l'enfant. Les chercheurs ont établi qu'elles sont d'autant
plus fréquentes que la quantité de particules en suspension
et la concentration de l'air en gaz d'échappements augmentent.
A
l'origine du phénomène, le dioxyde de soufre et le
dioxyde d'azote sont directement impliqués dans l'augmentation
des symptômes. Tout récemment, la célèbre
revue britannique, “The Lancet”, a chiffré le nombre
de morts prématurées que la pollution liée
aux transports routiers entraîne dans nos pays. Ces morts
se comptent en dizaines de milliers.
Depuis
des années, spécialistes et écologistes dénoncent
l'augmentation de la pollution automobile et l'accusent d'être
à l'origine du quasi doublement de l'asthme. Pourtant, aucune
preuve scientifique n'avait été apportée à
l'appui de cette thèse. C'est maintenant chose faite. Et
même si le tabagisme - même passif - est un facteur
de risque plus décisif encore, nous ferions bien de ne pas
l'oublier...
(SOURCE : BMJ “ THE LANCET ”)
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l'article original : www.lesoleil.sn/dossiers/article.CFM?article__id=777
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