Le
paludisme fait des ravages dans le département de Podor.
Cette pathologie sévit à côté du rhume
qui frappe surtout les bébés. Cette maladie qui les
fait suffoquer est due à un changement de climat, souligne
t-on au niveau du district de santé de Podor, aujourd’hui
confronté à d’énormes difficultés
liées à l'afflux massif des patients. " Nous
effectuons jusqu’à 60 consultations dans une demi journée
", souligne Mme Oumou Niane, Infirmière. Quant au Docteur
Sarr, adjoint du médecin chef, il fait régulièrement
des descentes dans le département. Le Dr Sarr, accompagné
par la brigade d’hygiène souligne que, " c’est
le neuro-palu qui fait le plus de ravages. Il y a des morts en tout
cas ", s’est-il contenté de dire. Les proportions
inquiétantes atteintes par le palu ont fait que les militaires,
déjà à pied d’œuvre pour la distribution
des vivres, ont prêté main-forte au district, en hospitalisant
des paludéens de Podor et ses environs.
A
la suite du nombre élevé de bébés enrhumés
enregistrés, la maternelle refuse du monde. Autre pathologie,
la bilharziose urinaire. Les médicaments de l’Ong Human
Appel Islamique (Voir Sur quotidien du 18 mars 2002) sont vivement
attendus, ils pourront résorber un éventuel déficit
du glucose, du ringer et du fameux phénobarbital, médicament
des épileptiques actuellement en rupture au grand dam des
malades.
Podor
passe aussi pour le département des abeilles. La brigade
d’hygiène est actuellement sur le terrain pour le traitement.
Signalons que le jour de la tabaski, elles sont dispersé,
la population de Ndioum à la grande mosquée, les obligeant
à faire leur prière devant la sous-préfecture.
Six
sites viennent d’être détruit par le service d’hygiène.
Mais tout ceci n’est rien par apport à l’ampleur
du paludisme en cette " période de pique ", souligne
les médecins. Amadou Diagne NIANG
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l'article original : www.sudonline.sn/archives/21032002.htm
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