Deux
millions de personnes tuées par an. Un tiers de la population
mondiale actuellement infectée. Et si la lutte contre la
tuberculose n’est pas renforcée, le monde comptera d’ici
à 2020, presque un milliard de tuberculeux ; 200 millions
feront la maladie et 35 millions en mouront.
Alors il est temps de dire non seulement halte à la tuberculose,
mais aussi à la pauvreté.
“ Halte à la tuberculose, halte à la pauvreté
”, est le thème cette année, de la journée
mondiale contre la tuberculose – une journée célébrée
tous les 24 mars et destinée à promouvoir la conscience,
la connaissance et la motivation pour l’action contre cette
maladie à travers le monde entier.
Selon le thème de cette année, la tuberculose alimente
la pauvreté parce que plus de 90% des cas de tuberculose
et de décès dû à cette maladie se trouvent
dans les pays à revenus faibles ou moyens.
La tuberculose est une maladie de la pauvreté parce que selon
l’Oms, plus une communauté est pauvre, plus elle court
le risque d’avoir un taux de contamination et de cas de tuberculose
élevé. De plus, l’effondrement des services de
santé exacerbé par l’épidémie du
Vih/sida et l’apparition de la tuberculose pharmacorésistante
aggravent l’impact de la maladie.
Le thème “ Halte à la tuberculose, halte à
la maladie ” est aussi un appel à étendre la
stratégie DOTS. Celle qui favorise l’implication du
malade et de la communauté dans l’observance du traitement.
·
Elimination d’ici à 2050
81
pays, organisations et institutions se sont engagés dans
un partenariat contre la tuberculose.
Dans ce partenariat, tous s’engagent à suivre les progrès
réalisés dans la lutte contre la tuberculose et à
prendre des mesures particulières. En matière de progrès,
ils s’engagent d’ici à la fin de 2002, à
atteindre un taux de dépistage par la stratégie DOTS
d’au moins 70% tout en maintenant un taux de réussite
thérapeutique d’au moins 85%.
Les partenaires de l’initiative Halte à la tuberculose
ont prévu d’ici à fin de 2002 d’élaborer
des ripostes efficaces contre les infections concomitantes de la
tuberculose et du VIH d’une part et contre la tuberculose polychimiorésistante
d’autre part. Des ripostes dont ils accèleront la mise
en œuvre.
Dans l’espoir de maintenir le même taux de dépistage
par la stratégie DOTS et les mêmes ripostes efficaces,
les partenaires contre la tuberculose sont convaincus que d’ici
à 2050, ils élimineront la tuberculose en tant que
problème de santé publique dans le monde. B. ZEGUELA
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l'article original : www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=10189
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