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L'actualité de la santé en Afrique

Prévention du paludisme : Ambitions renforcées dans la promotion de la moustiquaire imprégnée - Le Soleil - Sénégal - 09/03/2004

La politique nationale de promotion des moustiquaires imprégnées dans la lutte contre le paludisme devra retrouver un dynamisme accru suite à l'atelier national de réflexion qui vient de s'achever à Dakar, sous l'égide du ministère de la Santé et de la Prévention, à travers, bien sûr, son programme national de lutte contre cette endémie toujours responsable de plus de 35 % des motifs de consultations dans les structures sanitaires du Sénégal.

Durant deux jours, les techniciens du PNLP ont échangé sur ce volet capital pour l'atteinte des objectifs d'Abuja 2000, avec les divers acteurs de la lutte contre le paludisme. Ce sont principalement les ONGs et les organisations communautaires de base (OCB), les agents du service national de l'Hygiène qui doivent jouer un rôle stratégique dans la lutte anti-vectorielle, notamment dans la lutte contre les gîtes larvaires et les opérations d'imprégnation des moustiquaires à l'insecticide, les partenaires internationaux (USAID, Banque Mondiale, OMS, UNICEF, Plan International, etc.), les représentants des sociétés privées impliquées dans la commercialisation des moustiquaires imprégnées au niveau communautaire. Il y avait également les médecins-chefs des régions et d'autres professionnels spécialisés dans la parasitologie, du marketing social et dans la manipulation des produits chimiques dont les insecticides comme les techniciens de la direction de la protection des végétaux, qui maîtrisent bien les normes admises au niveau international par l'OMS. Il fallait regrouper tout ce monde pour savoir où l'on en est sur ce sujet.

Le ministre de la Santé et de la Prévention, le Dr Issa Mbaye Samb, a réaffirmé l'engagement du gouvernement dans la ligne de la déclaration des chefs d'Etat africains, en avril 2000 à Abuja (Nigeria), "à faire bénéficier aux personnes à risque, notamment les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans, de la combinaison la plus appropriée de mesures de protection personnelle et communautaire telles que les moustiquaires traités aux insecticides et d'autres interventions accessibles et abordables pour prévenir le paludisme.

"Et il est possible, selon lui, d'atteindre des performances satisfaisantes si tous les acteurs de l'initiative "faire reculer le paludisme" (Roll back Malaria), ainsi que les organisations et institutions accordent une grande importance à la prévention et aux actions communautaires".

Il a rappelé que, depuis mars 2002, le gouvernement a accordé, par le biais du ministre des Finances et de l'Economie, l'exonération des taxes et droits de douane sur les moustiquaires (Ndlr : les intrants de la confection et de l'imprégnation). Le ministre de la Santé a demandé aux acteurs de la lutte de fournir plus d'efforts encore dans ce domaine.

Objectifs consolidés

Il s'agissait donc de passer en revue toutes les stratégies et expériences menées jusqu'ici. Une chose est à retenir, c'est que le ministre de la Santé a donné les directives nécessaires "pour booster" l'accessibilité des moustiquaires imprégnées sur toute l'étendue du territoire national, surtout au niveau des régions périphériques.

Il a été décidé, à cet effet, un certain nombre d'actions dans la promotion des moustiquaires imprégnées, surtout dans ce contexte où l'on a fait un virage de 180° devant le développement de la chimiorésistance du parasite à la chloroquine, médicament le plus accessible ; la conduite à tenir en ce qui concerne la chimio-prophylaxie ; la prise en charge à domicile qui n'est plus valable et qui est remplacée, maintenant, par une invite à aller rapidement à la structure sanitaire la plus proche en cas d'accès palustre, etc.

La répartition et l'acceptation des moustiquaires imprégnées (MI) devraient donc s'accroître d'ici à l'hivernage prochain et plus encore avant fin 2004, sous l'impulsion du ministère de la Santé et de la Prévention. Des efforts considérables ont été faits entre 2001 et 2003 sur ce registre dont, entre autres, l'élaboration d'un programme de gestion des moustiquaires dans le secteur public, la mise en place, grâce à l'appui de la JICA, de 200.000 moustiquaires et kits d'imprégnation dans les régions médicales en plus de 150.000 autres dans la filière de distribution de la Pharmacie nationale d'Approvisionnement (PNA), l'introduction des MI sur la liste des médicaments essentiels, le lancement d'une campagne de marketing social des MI, la formation des agents d'hygiène, une étude sur le ciblage des enfants et des femmes enceintes, etc. Il a été retenu dans les débats deux choses essentielles à corriger et qui sont : l'insuffisance de supports didactiques et promotionnels et une faible implication des équipes sanitaires des districts ainsi que des OCB dans les stratégies d'imprégnation de masse. Le Dr Papa Amadou Diack, coordinateur du PNLP, dont l'équipe doit avoir bien saisi les contraintes et recommandation soulevées à cette réunion, a rappelé les objectifs, d'ici à 2005, qui sont : une utilisation des MI par au moins 60% des personnes à risque (enfants de moins de 5 ans et femmes enceintes). Cela ne peut être atteint que grâce à un accroissement de la disponibilité MI dans des tailles adéquates pour la famille, des mécanismes communautaires d'acquisition souples, financièrement, des moustiquaires dont les prix varient entre 3000 et 4500 Fcfa, la bonne compréhension et l'accessibilité des unités de d'imprégnation, le contrôle périodique de la qualité, etc.

FARA DIAW

Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=35523


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