Contactez_nous
La_santé_tropicale_sur_internet  
www_santetropicale_com
Journée mondiale du sang: l’association des donneurs revivifie la sensibilisation - Le soleil - Sénégal - 06/04/02

L’association sénégalaise des donneurs bénévoles de sang (ANDOBES) va célébrer, le 29 mai prochain, la Journée mondiale du sang. Cette cérémonie, placée sous le patronage du chef de l’Etat, aura lieu à Thiès. “La célébration de la Journée mondiale du Sang devrait être un temps fort en faveur du don de sang et permettre une grande sensibilisation des populations pour ce geste qui peut sauver des vies”, nous a expliqué MM.Tierno Lecompte Seck et Boubacar Gaye, respectivement secrétaire général national et secrétaire général de la section de Dakar de l’ANDOBES.

“Il s’agit de tout faire pour accroître le nombre de donneurs de sang et d’en fidéliser un grand nombre, car des besoins peuvent surgir sans crier gare pour des victimes de catastrophes”, a indiqué M. Seck. “Il y a aussi le fait que le Sénégal, qui n’a que 20.000 donneurs de sang recensés par le centre national de transfusion sanguine (CNTS), doit tout faire pour atteindre les normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui recommandent un taux de 2% de donneurs par pays, soit 180000 individus pour le Sénégal, a précisé M. Seck.

Le principe du don de sang est soumis aux principes du bénévolat et notre association mène diverses activités en appoint aux efforts des pouvoirs publics, notamment le centre national de transfusion sanguine”, nous a confié le secrétaire général de l’ANDOBES.

Selon lui, “ si, pour le donneur, le don du sang est un geste altruiste de grande valeur morale, il s’accompagne du devoir d’offrir des éléments sanguins exempts de danger de contamination. La protection des malades passe donc par la responsabilisation des donneurs qui doivent être des hommes sains”.

Avec l’avènement du VIH/SIDA et les tests imposés (et c’est normal) sur chaque don de sang pour dépister d’éventuels agents pathogènes, beaucoup craignent de donner du sang et de se voir notifier leur sérologie VIH. Les dons se font de plus relativement rares, ou sont difficiles à susciter. Il faut donc aller sur le terrain.

“Le CNTS sort donc fréquemment son dispositif logistique pour aller dans les casernes, au niveau de certaines grandes entreprises, pour chercher du sang”, a expliqué M. Seck. A la question de savoir : est-ce que n’est pas la peur de savoir leur sérologie et la crainte du SIDA qui poussent les gens à se raréfier pour le don de sang ? “Nous savons qu’il nous faut soutenir le CNTS afin qu’il puisse avoir un fichier plus grand de donneurs bénévoles et plus diversifié de groupes sanguins répertoriés, afin de faciliter leur appel en cas de besoin urgent ou de menace de pénurie”, a répondu M. Seck.

“Vous savez, chacun d’entre nous peut avoir besoin de sang un jour, et il n’est pas souhaitable que, ce jour-là, il y ait pénurie”, a expliqué M. Seck dont l’association entend pousser plus loin ses activités, notamment dans la sensibilisation du public sur le VIH. FARA DIAW

Lire l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=12956&index__edition=9554

Retour actualités