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L'actualité de la santé en Afrique

Santé publique : Faut-il avoir peur de la pneumonie atypique? - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 12/04/2003

L'Afrique, encore moins la Côte d'Ivoire, n'est pas à l'abri de la pneumonie atypique, cette maladie qui défraie la chronique depuis deux mois. Les nouvelles en provenance de Pretoria où un cas probable a été diagnostiqué mercredi jettent l'effroi sur un continent qui se croyait jusque-là épargné par cette mystérieuse maladie.

Le cas probable diagnostiqué à Pretoria est un homme d'affaires sud-africain de 62 ans, revenu fin mars d'un voyage en Asie. Il se trouvait mercredi encore dans un "état critique mais stationnaire" dans une unité de soins intensifs d'un hôpital de la capitale sud-africaine.
La pneumonie atypique ou syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) a fait 111 morts à travers le monde à ce jour. Elle est apparue pour la première fois en novembre dernier dans la province chinoise du Guangdong et a touché plus de 2900 personnes, principalement en Asie. Ce continent d'où est partie l'épidémie est frappé, ces dernières semaines, d'un ostracisme qui ne dit pas son nom. Une réunion des ministres des Finances des pays de l'Asean prévue fin avril à Manille (Philippines) a été annulée et des mesures chaque jour plus restrictives sont prises en Europe et ailleurs dans le monde dans les échanges avec l'Asie. Le nombre de cas confirmés en Chine était de 55 morts et de 1 290 personnes infectées, tandis que huit supplémentaires étaient signalés à Singapour, portant le nombre de cas dans cette ville-pays à 126.

En Afrique aussi, plusieurs pays ont déclenché l'alerte depuis l'émergence de cette maladie. Le Mozambique, l'Ile Maurice, le Kenya, l'Ouganda, le Gabon, le Cameroun et les pays du Maghreb (dans leur ensemble) ont pris des "mesures préventives" depuis la mi-mars au moins et créé qui, des "cellules de veille et de suivi", qui des "organes de surveillance et de prévention". Les contrôles sanitaires sont renforcés aux frontières et aux ports dans ces différents pays. Les pays d'Afrique de l'Ouest prennent eux aussi la menace au sérieux. Le Mali annonce ainsi avoir renforcé son système de surveillance dans les aéroports afin de détecter d'éventuels cas suspects, quand le Sénégal, pour sa part, a créé un " comité de pilotage " chargé d'étudier les mesures à prendre pour faire face à la propagation de la maladie.

La pneumonie atypique débute généralement par une fièvre supérieure à 38°, le plus souvent associée à des troubles respiratoires : toux sèche, essoufflement, difficulté à respirer. Des maux de tête, un état de malaise ou des douleurs musculaires peuvent également survenir. Dans ses formes graves, la maladie peut ensuite évoluer vers une insuffisance respiratoire avec une réaction inflammatoire majeure des poumons, font savoir les éminents hommes de science mobilisés par l'Organisation mondiale de la santé pour connaître davantage cette maladie qui tarde toutefois à livrer ses mystères.

Un nouveau coronavirus, membre d'une famille de virus responsables des rhumes habituellement bénins, est considéré comme la cause " la plus probable " de ce syndrome respiratoire, mais on n'en sait pas plus, ni sur ses causes ni sur ses modes de transmission. On ne sait pas non plus pourquoi seuls les malades sont contagieux ou encore pourquoi certains malades guérissent et d'autres pas. En l'état actuel des connaissances sur cette maladie, la perspective d'un espoir de traitement ou de vaccin reste un leurre sur lequel aucun chercheur ne veut se prononcer.

L'humanité qui n'en a pas fini avec le casse-tête du sida, cette pandémie qui est passée triomphalement d'un siècle à un autre, est décidément mal barrée avec cette autre pandémie émergente.

ELVIS KODJO

Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=19029


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