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La RDC négocie les anti-rétroviraux avec des firmes indiennes - Digitalcongo - RD Congo - 05/04/2004

La délégation dirigée par Arthur Z'Ahidi Ngoma comprend notamment le ministre des Affaires sociales, Ingele Ifoto, le vice-ministre de la Santé, Aziz Kumbi, ainsi qu'une équipe d'experts de la IIIème direction du ministère de la Santé publique. Contrairement à ce que nous annoncions dans ces mêmes colonnes en début de semaine dernière, la délégation congolaise qui devait se rendre en Inde n'avait pas effectué le déplacement en raison des événements qui avaient secoué la capitale de la RDC dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 mars.

Un communiqué rendu public au lendemain de ces incidents avait même précise que le Vice-président de la République en charge de la Commission sociale et culturelle, Arthur Z'Ahidi Ngoma, chef de la délégation, était en bonne santé. C'était pour couper court à la rumeur selon laquelle ce dernier avait été victime de l'opération du 28 mars. On peut donc penser que cette fois sera la bonne pour la délégation congolaise aussi bien que pour les malades du sida dans la mesure où la délégation congolaise a repris l'avion dimanche en direction de New Delhi. Objectif trouver une solution pour les nombreux séropositifs congolais qui ont jusqu'ici difficile à faire face aux questions de prise en charge de leur état de santé.

L'agenda de la mission prévoit des discussions avec deux firmes indiennes, dont la plus connue est Zenufa, afin de faciliter l'accès des Congolais aux anti-rétroviraux. Raison pour laquelle on fait état d'une forte présence des techniciens de la Santé au sein de cette mission. Mais il y a aussi et surtout l'importante question de la prise en charge des personnes vivant avec le vih, qui doit constituer une dimension essentielle dans l'appréciation de l'offre indienne en rapport avec la précarité dans laquelle évoluent la plupart des Congolais malades du sida. D'où la présence tout aussi remarquable du ministre des Affaires sociales en personne au sein de la délégation conduite par Arthur Z'Ahidi Ngoma.

L'enjeu, selon Ingele Ifoto, est de taille. Non seulement parce qu'il va falloir négocier l'accès des malades aux anti-rétroviraux à des prix compétitifs, mais aussi et surtout parce que les Congolais devront saisir cette occasion, si l'offre indienne répond aux normes, pour évaluer leurs termes de référence en matière de prise en charge des malades du sida. Jusqu'à preuve du contraire, reconnaît le ministre Ingele Ifoto, les malades se prennent eux-mêmes en charge dans des structures et organisations privées. C'est le cas par exemple de "Femmes Plus" et de bien d'autres. Cela doit cesser et le gouvernement doit être en mesure de faire face à ses obligations, martèle Ifoto, plus que jamais conscient des responsabilités qui sont les siennes dans la définition des éléments de la politique congolaise de prise en charge des personnes vivant avec le vih. "Nous allons négocier très fort", poursuit le ministre des Affaires sociales.

Pour lui, "l'idéal n'est pas seulement de faciliter l'accès aux produits. Mais aussi de faire en sorte qu'il y ait, à terme, possibilité pour la RDC de produire localement les antirétroviraux. Nous devrions donc être ambitieux dans nos discussions avec les partenaires indiens en envisageant sérieusement un transfert conséquent de technologies. C'est aussi cela la prise en charge. C'est-à-dire, en somme, une question de développement". Prévue pour une dizaine de jours, la mission de la délégation gouvernementale dans le sous-continent indien ne devrait pas excéder, selon certaines prévisions, une semaine. Le temps pour les Congolais de rencontrer les autorités indiennes, de discuter avec elles des questions de coopération et de solliciter leur appui dans la question délicate mais très sensible de l'accès au antirétroviraux. Le gouvernement qui avait promis de mettre ces produits à la disposition des malades congolais au prix d'un dollar par mois à l'occasion de la journée mondiale sida 2003 à plus que jamais l'obligation du résultat. Une obligation d'autant plus ardente que les récentes discussions dans le même domaine avec des partenaires sud-africains ont échoué, désespérant les malades qui avaient déjà commencé à entrevoir une lueur d'espoir. Mais ce n'est pas le seul élément volatil dans la partie de billard qui s'annonce.

Les Indiens, apprend-on de source digne de foi, n'ont toujours pas avalé l'échec subi dans leur tentative d'implanter en RDC une firme de production de la quinine. Le puissant lobby pro-Pharmakina avait joué et gagné, rendant au passage certaines relations difficiles entre quelques membres du gouvernement. Il va falloir à Z'Ahidi d'utiliser tous ses talents de négociateur pour faire avaler l'amère pilule - c'est le cas de le dire - aux maharadjahs indiens.

KGM | Le Phare

Lire l'article original : http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=35997


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