Actualité
: Lutte anti-paludique : LA SOLUTION BEE SAGO.
Sandrine Jeudi 03 Mai 2001
Les
moustiquaires imprégnées offrent une parade sûre.
Mais ne dispensent pas de poursuivre l'assainissement de l'environnement.
La lutte contre le paludisme requiert l'implication de tous.
Ce message a été relayé par les établissements "Bee Sago" qui ont
procédé, mardi, veille de la Journée africaine de lutte contre le
paludisme, à l'inauguration d'un centre d'imprégnation de moustiquaires
dans les locaux de la société à Médina Coura.
La
cérémonie était présidée par Salif Samaké, directeur national de
la Santé publique, en présence de Diaby Gassama, président directeur
général de l'établissement.
La lutte contre le paludisme, maladie affectant des millions d'Africains,
nécessite l'utilisation de nombreux moyens, notamment les moustiquaires
imprégnées.
Les établissements Bee Sago, dont les actions s'inscrivent dans
ce sens, contribuent donc à réduire la mortalité materno-infantile.
A travers l'ouverture de ce centre, la société Bee Sago vise à rendre
accessibles les moustiquaires imprégnées à toute la communauté malienne.
La foule qui avait fait le déplacement a pu assister à une séance
d'imprégnation de moustiquaire.
Celle-ci est trempée dans un produit hautement toxique pour les
moustiques (perméthrine), mais aucunement dangereux pour l'être
humain, de l'avis des spécialistes.
Une moustiquaire imprégnée peut conserver toute son efficacité,
pendant au moins 9 mois, avec la possibilité d'être lavée 3 ou 4
fois, uniquement avec le savon "Koulikoro".
Pour Djibril Maïga, représentant des établissements Bee Sago, l'inauguration
de ce centre est l'aboutissement des efforts constants et soutenus
dans la lutte contre le paludisme depuis 1997.
Ce centre, espère-t-il, permettra de vulgariser les moustiquaires
imprégnées sur tout le territoire national.
Salif
Samaké qui s'est réjoui de l'événement, a souhaité que l'ouverture
de ce centre fasse des émules.
Le paludisme est une maladie priorité parce que représentant l'une
des premières causes de consultation, de morbidité et de mortalité
chez les enfants, a rappelé le directeur de la santé publique.
Il a par ailleurs rassuré les promoteurs du centre de tout l'appui
du département de la santé avant de les inviter à bien entretenir
ce cadre de partenariat.
L'importance d'assainir l'environnement dans le cadre de la lutte
contre le paludisme a été également soulignée par Salif Samaké.
Diaby Gassama soulignera pour sa part, qu'en luttant contre les
maladies, notamment le paludisme, on réduit de beaucoup la pauvreté.
Cependant il convient de rendre les nouvelles protections encore
plus accessibles financièrement.
"Les moustiquaires qui sont cédées aujourd'hui à 6.000 ou 7.000
francs CFA pourraient être vendues à 3.500 francs CFA si nous bénéficions
de subventions ou d'exonération de l'État", a rappelé le promoteur
du centre.
Rappelons que Bee Sago a également profité de l'occasion pour offrir
des équipements sportifs et 80 casquettes au département de la Santé.
La lutte contre le paludisme avec l'avènement de ce centre d'imprégnation
de moustiquaires, est entrain de franchir un pallier important dans
notre pays.
B. Doumbia, L'ESSOR DU 26/04/01
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l'article original : www.multi-canal.com/cgi-bin/mali/viewnews.cgi?id=988882440
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