Des
journées d’information et de sensibilisation des walis sur le programme
socio-sanitaire 2002-2004, organisées par le ministère de la Santé
et des Affaires Sociales, ont débuté mercredi à Nouakchott.
La
rencontre de deux jours permettra aux autorités régionales et aux
services techniques du ministère de la Santé et des Affaires Sociales
d’avoir des échanges fructueux afin de cibler les stratégies et
actions concrètes permettant d’assurer la réussite de l’action socio-sanitaire.
Le
programme de la rencontre prévoit la présentation de plusieurs exposés
traitant de la situation actuelle et des perspectives d’avenir,
de la lutte contre les maladies, de choix stratégiques et des réformes,
de l’action sanitaire et de la problématique hospitalière. La cérémonie
d’ouverture de ces journées a été présidée par M. Diop Abdoul Hamet,
ministre de la Santé et des Affaires sociales qui avait à ses côté
ses homologues de l’Intérieur, des Affaires Economiques, de la Fonction
Publique et de l’Education Nationale.
Dans
son discours d’ouverture, le ministre a, d’emblée, évoqué les interactions
entre la pauvreté et l’état de santé de la population, précisant
que la pauvreté et ses conséquences constituent les déterminants
essentiels à l’apparition de la maladie. Les données de l’enquête
démographique et de santé en 2000 montrent que les indicateurs de
morbidité et de mortalité sont largement plus élevés dans les milieux
rural et péri-urbain qui sont touchés par la pauvreté, devait ajouter
le ministre.
Pour
sa part, M. Yves Duvivier, représentant résident de la Banque Mondiale
en Mauritanie a tout d’abord félicité le département de la santé
pour son initiative visant à réunir l’ensemble des walis du pays
et les professionnels du secteur de la santé afin de se concerter
non seulement sur les acquis du secteur de la santé en Mauritanie,
mais aussi sur les défis auxquels il doit encore faire face. De
son côté, Mme Ute Deseniss-Gross, représentante de l’Unicef à Nouakchott
a salué la tenue de cette rencontre et souligné le rôle important
qui incombe aux autorités régionales dans la réussite des programmes.
Elle a aussi plaidé en faveur de la vaccination régulière des enfants
contre les six maladies mortelles de la petite enfance. AMI
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l'article original : www.mauritania.mr/ami/archivefr2002/bulletin20020509.htm
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