Les
conclusions des deux ateliers (14 au 25 mai dernier), pour une meilleure
communication entre les différents intervenants du secteur
santé, ont été remis avant-hier au ministre
de la Santé publique.
AMÉLIORER
la pertinence du processus de communication entre les agents de
l'administration du ministère de la Santé, d'une part,
et l'extérieur, d'autre part, avec en toile de fond une meilleure
collaboration entre les intervenants, pour une amélioration
considérable des prestations sanitaires destinées
aux populations, voilà, en gros, le but des deux ateliers
sur la communication en santé qui ont pris fin samedi 25
mai.
Initiés
par le ministère de la Santé publique, avec le soutien
de la représentation locale de l'organisation mondiale de
la santé (OMS) et de la coopération française,
les travaux essentiellement destinés aux cadres en santé
ét aux partenaires sectoriels, étaient animés
par un consultant en formation des personnels de santé, Jean
Jacques Guilbert. Et, ils se sont tenus du 14 au 18 mai, pour le
premier atelier, et du 21 au 25 de ce même mois, pour le deuxième,
dans les locaux de l'École nationale des eaux et forêts
du Cap Estérias.
Une
cinquantaine de participants composés en majorité
des personnels du ministère a indiqué, des partenaires
du développement, des institutions publiques et de la société
civile ont pris part à ces travaux, centrés sur le
thème: "communiquer pour mieux servir la santé".
Au terme donc de ces deux ateliers de la banlieue librevilloise,
les conclusions élaborées, durant les huit jours de
réflexion, ont été restituées, avant-hier,
lundi 27 mai, au ministre de la Santé publique, Faustin Boukoubi
à l'hôtel Rapotchombo de Libreville, en présence
du Dr Brun et de M. Herve Cronel de service de coopération
de l'ambassade de France au Gabon.
En
effet, le constat des carences en matière de communication,
notamment entre le personnel soignant et les usagers, s'est toujours
signalé dans nos structures sanitaires. Mieux, les enquêtes
locales réalisées par les structures compétentes
ont démontré, selon les organisateurs des deux ateliers,
"une absence criarde de buts communs aggravé par une
insuffisance de culture de communication (...) le (manque) de planification
des activités, l'absence de système de communication
intra et intersectorielle, et les mécanismes de contrôle...
".
Pour
parer à tous ces manquements, dans la logique des orientations
fixées par la direction générale des ressources
humaines et des moyens généraux du ministère
de la Santé, il fallait donc identifier ces problèmes
prioritaires de services qui, il faut le souligner, ont une influence
négative sur la santé, afin d'en améliorer.
Le
ministre de la Santé qui place la formation des hommes au
centre des priorités, a loué la collaboration habituelle
des partenaires de son ministère, notamment l'OMS et la France,
pour le soutien à ces travaux.
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l'article original : www.internetafrica.com/gabon/actu/actu_29052002h.htm
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