On
constate de nombreuses incongruités dans la répartition des budgets
universitaires. A Yaoundé I par exemple, comment justifier que la
moitié du budget de cette année soit allouée au rectorat alors que
sa faculté des sciences avec ses 8000 étudiants et ses nombreux
laboratoires, bénéficie à peine d´une dizaine de millions ?
Comme
vous le savez vous-même chaque Université d´Etat est un établissement
public jouissant d´une personnalité juridique et d´un budget autonome.
Ce budget est élaboré par le recteur en fonction de son programme
annuel d´action, en concertation avec ses différents collaborateurs
et les responsables universitaires, puis soumis à l´examen et à
l´adoption du conseil d´administration de l´université, en vue de
sa mise en exécution.
Le rôle qui revient au ministre de l´enseignement supérieur dans
ce domaine est de procéder à la répartition des subventions annuelles
d´investissement allouées par l´état entre les différentes universités,
de veiller au respect des prescriptions générales du gouvernement
en ce qui concerne la gestion des finances publiques, et de tenir
la main à une utilisation optimale de l´ensemble des ressources
universitaires.
C´est dans cette optique que j´ai signé, le 05 octobre 1999, une
instruction ministérielle prescrivant le renforcement des pouvoirs
de gestion financières et des moyens d´action des chefs d´établissements
universitaires. Car, c´est au niveau de ces structures opérationnelles
que sont exécutées , à titre principal et dans le quotidien , les
missions fondamentales des universités, à savoir l´enseignement
et la formation des hommes, les activités de recherche dans les
laboratoires et ateliers divers, l´appui au développement et la
promotion sociales des différentes catégories d´apprenants.
Il est important, par conséquent, que chaque Université d´Etat arrête
une clé de répartition de ses ressources financières, humaines et
matérielles qui reflète la place que mérité chaque structure de
l´université et chaque catégorie de dépenses, par rapport aux différents
ratios servant de références.
La répartition des frais d´inscriptions au secondaire est connue.
Quels sont les postes d´affection des 50 000F que verse chaque étudiants
?
La
somme de 50 000F Cfa représente les droits universitaires que paie
chaque étudiant de nationalité Camerounaise pour son inscription
dans un établissement relevant d´une institution universitaire,
conformément au décret n° 93/ 033 du 19 janvier 1993 modifiant certaines
dispositions du décret n° 79/186 du 1979 fixant les taux de paiement
des droits universitaires. Le paiement de ces universitaires donne
droit à l´inscription aux activités sportives et culturelles - à
l´assurance étudiant, aux oeuvres universitaires . Toutefois, le
décret n´a pas prévu une ventilation de ces droits universitaires.
C´est au conseil d´administration de chaque université qu´il revient
d´arrêter la répartition de l´ensemble des ressources financières,
sur la base des propositions du recteur chargé de gérer l´institution
universitaire.
Dans le cadre de leurs concertations au niveau de la conférence
des recteurs ou avec la tutelle, les chefs de ces institutions peuvent
convenir d´arrêter des options communes pour qu´un accent particulier
soit mis , à travers leurs budgets respectifs, sur l´un ou l´autre
aspect de la communauté universitaire nationale.
Les programmes sont -ils réellement harmonisés dans les universités
d´état ? Si oui comment justifier que les unités de valeur ne soient
pas les même pour les facultés identiques de deux universités différentes?
En juillet 1999, quatre cents experts venant de toutes les Universités
d´Etat du Cameroun mais aussi des divers secteurs socio-économiques,
ont siégé pendant deux semaines à l´école normale supérieure pour
mettre au point dans chaque discipline, les éléments fondamentaux
des trois premières années de formation universitaire. Il ne s´agissait
pas d´harmoniser les programmes, une telle harmonisation aurait
été un appauvrissement. Il s´agissait de rendre comparables les
formations dispensées pendant les trois premières années dans les
six universités d´Etat et de permettre, par la même occasion, la
mobilité des étudiants d´une université à une autre.
C´est ce qui a été appelé à l´époque les "assises des programmes
de formations universitaires". A partir des éléments fondamentaux
ainsi définis chaque université, en fonction de son environnement
immédiat, de ses ressources humaines, mais aussi des infrastructures
et équipement devait définir ses programmes de formation. Ces programmes,
conformément à la réglementation en vigueur, sont soumis au ministre
de l´enseignement supérieur qui les rend officiels ; il est dont
possible, par exemple que la licence en science de la terre de l´université
de Buéa ne soit pas tout à fait identique à la licence en science
de la terre de l´université de Ngaoundéré.
Néanmoins, ces deux licences comportent des éléments communs dits"
éléments fondamentaux de formation en science de la terre "; les
différences traduisant la spécificité de chacune des deux universités.
Le système d´évaluation actuellement en vigueur ne nécessite-t-il
pas des reformes?
Il mérite en tout cas une évaluation permanente. La reforme de 1993
a laissé la possibilité aux universités de choisir entre le système
de crédit, le système des unités de valeur autonomes et celui des
modules ( unités de valeur liées selon des regroupements propres
de chaque discipline). L´université de Buéa fonctionne jusqu´ici
avec le système de crédit, propre à son identité anglo-saxonne.
Dans les autres universités, l´on a d´abord expérimenté le système
des unités de valeur autonomes ; puis l´on s´est rendu compte, à
partir de 1998 lors de la conférence des chefs d´établissements,
que le taux d´échec était anormalement élevé, parce que rare étaient
les étudiants capables de valider à tous les niveaux toutes les
unités de valeur indépendantes.
Il a dont été décidé, lors de cette conférence, de mettre en application,
de manière progressive, le système modulaire avec possibilité de
compensation entre unités de valeur d´un même module. Les statistiques
disponibles semblent indiquer que le taux de réussite est généralement
plus élevé que lorsque prévalait le système des unités de valeur
autonomes.
La préoccupation majeure aujourd´hui est de s´assurer que tous les
intervenants de la chaîne d´organisation et d´évaluation des enseignants
maîtrisent et appliquent le système modulaire sans ambiguïté.
La
bourse a été réinstituée à l'université et est supposée être accordée
aux étudiants les plus méritants. Mais, dans la réalité et pour
la plupart des cas, il suffit aussi d'avoir le soutien.
L'attribution
des bourses d'études, aussi bien dans les institutions universitaires
nationales qu'à l'étranger, a été suspendue depuis 1992 suite à
la crise économique. Cette suspension n'a pas encore été levée.
Par contre, le gouvernement a mis sur pied un programme d'assistance
en faveur des étudiants méritants, des jeunes filles inscrites dans
les filières scientifiques, des handicapés et des cas sociaux avérés.
En ce qui concerne les aides aux étudiants méritants, elles prennent
en compte :
- Les étudiants de niveau 1 ayant obtenu le Baccalauréat avec une
moyenne supérieure ou égale à 14/20;
- Les meilleurs étudiants de chaque filière et niveau d'études ;
- Les meilleurs de Dea et Doctorat non salariés;
- Les meilleures étudiantes inscrites dans les filières scientifiques.
Le choix des étudiants bénéficiaires proposés par les instituteurs
universitaires nationales se fait sur la base de critères rigoureux,
par une commission interministérielles comprenant entre autres des
représentants de la République, des services du Premier Ministre
et de l'Assemblée Nationale. Les dossiers sont apprêtés et transmis
par les institutions universitaires. Il me semble plutôt difficile
de se fonder sur je ne sais quel soutien pour bénéficier de l'aide.
Il est vrai que certaines universités ont éprouvé des difficultés
à identifier leurs meilleurs étudiants, du fait de la complexité
de la gestion du système des unités de Valeur en vigueur, il y a
encore trois ans. Mais les étudiants suivent particulièrement ce
dossier, et chaque fois que cela s'est avéré nécessaire, des corrections
ont été apportées à l'une ou l'autre attribuant des aides.
Selon certaines indiscrétions, la majorité des diplômes ramenés
par les étudiants camerounais de l'extérieur ne sont pas authentiques.
Le ministère de l'Enseignement Supérieur a-t-il les moyens d'avoir
un regard efficace sur ces étudiants à l'extérieur ?
La
lutte contre la prolifération des faux diplômes est menée avec rigueur
par le ministère de l'Enseignement Supérieur. Nous traquons les
faux diplômes nationaux et ceux d'origine extérieure. La procédure
d'authentification des diplômes de nos usagers et déclenchée chaque
fois que cela s'avère nécessaire. Le ministère est en relation permanente
avec les universités étrangères notamment, celles des pays voisins
et celles de pays lointains. Les échanges d'information sont tels
que les faussaires, malgré leur ingéniosité, sont généralement découverts
par nos services compétents, même si dans certains cas, prend un
peu de temps.
Dans
la majorité des universités d'Etat, les bibliothèques n'en ont que
le nom. Elles sont davantage des abris pour des étudiants voulant
réviser leurs cours au campus. Il n'en existe même pas à Soa. A
quel moment cette préoccupation deviendra-t-elle une priorité pour
le gouvernement ?
L'infrastructure universitaire suit difficilement l'évolution démographique
dans les universités, parce que les effectifs des étudiants progressent
de manière exponentielle depuis quelques années. A titre d'exemple,
les universités d'Etat comptaient ensemble 38 674 étudiants en 1996/1997.
Ces effectifs s'élèvent à 63 135 étudiants en 2000/2001, relevant
ainsi un taux d'accroissement de plis de 36% en quatre ans seulement.
Il convient de noter pour l'année académique 2001/2002, la population
estudiantine des Universités d'Etat s'élève à près de 80 000, selon
les estimations. Cette pression est due aux taux de réussite au
Baccalauréat et au GCEA/AL qui ont été particulièrement élevés à
la session de juin 2001, soit 31 000 admis contre 13 000 seulement
en 1999/2000. Dans le même temps, les difficultés financière du
pays, n'ont pas permis de faire progresser l'infrastructure au rythme
souhaité. Cependant, on note depuis quelques années et notamment
depuis le retour de la croissance, un redémarrage significatif académiques,
avec la construction des blocs administratifs, des salles de classes,
des amphithéâtres et des terrains de sports.
Ainsi, par exemple, l'université de Yaoundé II s'est vu doter d'un
amphithéâtre de 500 places, d'autres bâtiments (dont un à trois
niveaux) au titre de l'extension de la Faculté des Sciences économiques
et de Gestion y sont en construction. De même, un amphithéâtre,
un bloc administratif et les terrains de sports ont été construits
à l'Université de Buéa. A l'université de Douala, 10 salles de classe
de 50 places chacun et trois (3) até~eriont été construit. A l'université
de Dschang, un amphithéâtre de 600 places, un (1) terrain de football
et un (1) de handball ont vu le jour. L'université de Ngaoundéré
quant à elle s'est vu doter de deux blocs pédagogiques pour un total
de plus de 1200 places alors l'université de Yaoundé I a opté pour
la réfection des infrastructures existantes et l'équipement des
laboratoires.
Au total, l'infrastructure universitaire connaît un rythme relativement
acceptable si on tient compte des difficultés financières passées
du pays en général et celle des universités en particulier, mais
les effectifs d'étudiant sont allés très vite ces dernières années,
défiant toutes les prévisions. S'agissant particulièrement de bibliothèque,
une évolution positive est observable depuis quelques années, grâce
aux efforts propres des Universités et grâce à la coopération internationale.
On n'ose pas évoquer l'informatisation de ces universités, dans
la mesure où l'outil informatique et Internet demeurent des mythes.
L'informatique
et l'Internet ne sont pas un mythe dans les universités camerounaises.
En ce qui concerne l'appropriation des technologies de l'information
et de la communication et la communication, les universités d'Etat
se sont spécialisées dans la formation des spécialistes pointus
et haut niveau : Ingénieur en Génie Informatique à l'Ecole nationale
supérieure Polytechnique, technicien supérieur en informatique et
Réseau dans les IUT de Douala, Bandjoun et Ngaoundéré ; des Docteurs,
DEA et maîtrise en Informatique fondamentale et appliqué à la Faculté
des Sciences et à l'Ecole nationale supérieure Polytechnique de
l'université de Yaoundé I.
Les produits des universités d'Etat sont compétitifs sur le marché
du travail et participent activement à l'informatisation de la société
camerounaise en général et des universités en particulier. Pour
répondre à votre question, j'ai commencé volontairement par la formation
dans la mesure où la disponibilité des ressources humaines constitue
le capital le plus important en matière d'informatisation. Il est
difficile de réussir un programme d'informatisation dans un environnement
où il existe très peu d'ingénieurs et techniciens systèmes, très
peu d'ingénieurs et techniciens réseaux, peu de développeurs de
logiciels, etc.
Il est relativement facile d'acquérir des équipements, il suffit
pour cela d'avoir les ressources financières nécessaires, mais il
est plus difficile de maintenir une infrastructure informatique
: il faut avoir des hommes.
En ce qui concerne l'équipement des universités, des conventions
de réhabilitations ont été signées entre l'Etat et certaines universités
à l'effet d'améliorer l'infrastructure informatique de ces universités.
C'est ainsi que l'université de Buéa, l'université de Douala, l'université
de Ngaoundéré et l'université de Dschang sont déjà engagées dans
les processus de réalisation des réseaux informatiques, la connexion
à l'Internet et l'équipement des établissements. Compte tenu de
son coût de fonctionnement récurrent, une étude de faisabilité pour
la réalisation du réseau d'interconnexion des universités d'Etat
commencera très prochainement. Cette étude devra permettre d'adopter
un plan pour la mise en œuvre effective de cette interconnexion.
Quel
est à ce jour le résultat de l'enquête qui avait été ouvertes après
la grève des étudiants de Ngaoundéré en janvier dernier, où un banal
accident de circulation avait provoqué le courroux des étudiants
et où on avait déploré une quinzaine de voitures incendiées ?
Une
enquête avait été effectivement ouverte au sujet de l'accident du
29 janvier 2002 dont a été victime l'étudiant Basga de première
année de Chimie appliquée, évacué puis malheureusement décédé au
Centre Hospitalier et Universitaire de Yaoundé le 04 février 2002.
il ressort de cette enquête que l'accident était dû à une défaillance
du système de direction du véhicule Toyota Corolla AD 53 63 D concerné.
Ce qu'il faut surtout retenir après ces incidents, ce sont les hautes
instructions du chef de l'Etat pour l'apaisement des esprits, transmises
à toutes les autorités et personnes concernées au cours d'une visite
de travail que j'ai effectuée à l'Université de Ngaoundéré du 05
au 08 février 2002. Tous les étudiants interpellés ont été immédiatement
relaxés, pour leur permettre de poursuivre leurs études. Des instructions
ont par ailleurs été données pour restaurer la confiance au sein
de la communauté universitaire et dans les rapports entre l'université
et son environnement, pour renforcer la sécurité de tous y compris
des étudiants de nationalité étrangère.
Des mesures de prévision routière ont également été identifiées
(panneaux de signalisation et réalisation de dos d'âne à l'approche
de l'entrée du campus) pour être exécutées par les services compétents
de l'Administratives se poursuivent normalement, au sein de cette
université.
A
propos de l'incendie du Rectorat de l'université de Soa, le voile
a-t-il levé sur les acteurs du feu. Des responsables de cette université
ont perdu leurs postes au lendemain de ce sinistre. Quelle y était
leur part de responsabilité ?
Une
information judiciaire a effectivement été ouverte au sujet de cet
incendie. Les résultats officiels n'ont pas encore été communiqués
à ce jour au ministère de l'Enseignement supérieur. L'enquête préliminaire
a néanmoins, de façon incontestable, permis de relever les indices
établissant le caractère criminel de cet incendie...
Le changement de responsables survenu au sein de l'équipe dirigeante
de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques, à travers la
nomination de deux nouveaux Vice-Doyens, correspondait à la nécessité
de restaures la confiance entre les responsabilités au niveau de
cet établissement, compte tenu de la situation, de façon à garantir
un déroulement normal de la session des examens du premier semestre
de l'année 2001/2002. cette décision n'a nullement été déterminée
par une quelconque présomption de l'existence d'une part de responsabilité
des anciens Vice-Doyens dans l'incendie du Rectorat.
Qu'est-ce
qui empêche l'amélioration de l'étroite route qui dessert cette
Université et qui occasionne régulièrement les accidents de circulation
graves ?
Selon
des informations de notre disposition, le projet d'élargissement
de la chaussée reliant Yaoundé et soa est en bonne voie. Mais il
convient de souligner que les accidents enregistrés sur cette route
ne sont pas tous dus à l'étroitesse de la chaussée. I l y a manifestement
besoin de plus de discipline de la part des différents usagers de
cette route.
Quand la construction de nouvelles résidences universitaires dans
les universités d'Etat où la nécessité est impérative ?
La
construction de nouvelles résidences revêt le caractère d'un réel
problème d'actualité pour les Universités. Le gouvernement entend
faire appel à des partenaires du secteur privé pour y répondre de
manière efficace. Bientôt un programme pilote sera mis en place
par la société SPI-UNICAM (Société de Promotion immobilière des
Universités du Cameroun), une société anonyme qui a été constituée
en avril 2000 en majorité par des opérateurs privés camerounaise
en partenariat avec les universités. Cette phase pilote concerne
dans un premier temps l'université de Douala.
Vous
avez pu arracher l'affection (le mot n'est pas fort) des étudiants
du Cameroun en vous rendant récemment assister à Yagoua aux obsèques
l'étudiant victime de l'accident de circulation qui a provoqué la
grève à Ngaoundéré. Quand vous vous trouvez dans un campus universitaire,
vous résister rarement à l'envie de rendre visite aux étudiants
dans leurs résidences, dès qu'ils en ont le prétexte, ils n'hésitent
pas à foncer chez vous. Quel type de complicité y a-t-il entre vous
?
Vous
savez, je n'ai rien fait de spécial pour " arracher l'affection
des étudiants ". J'ai simplement essayé d'accomplir " en bon père
de famille " la mission que le président de la République son Excellence
Paul Biya m'a confiée avec mes faiblesses et peut-être quelques
qualités. Mais je dois avouer que j'apprécie les échanges que j'ai
avec les étudiants ; et au fil des années, quelque chose s'est tissé
entre nous, quelque chose de positif.
Dans le cas des obsèques de l'étudiant à Yagoua, je tenais à exprimer
personnellement aux parents du défunt, les condoléances et la sympathie
de la famille universitaire dont l'étudiant décédé faisait partie
ainsi que la solidarité du Gouvernement Complicité ? Je ne sais
pas. Il y a sans doute un certain niveau de communication et de
compréhension entre les étudiants et leur ministre.
L'autre
manière qui vous caractérise, c'est votre bilinguisme dans les discours
que vous prononcez. Vous y alternez toujours le Français et l'Anglais,
jamais l'un sans l'autre. On dirait une bonne manière de vous produire
en public...
La
constitution de la République instaure le bilinguisme dans notre
pays. Le chef de l'Etat pour sa part a affirmé à maintes reprises
l'importance du bilinguisme qui est la réalité historique. En ma
capacité de ministre de l'Enseignement supérieur, je cois que le
département ministériel que je dirige à l'obligation de promouvoir
le bilinguisme tant dans les campus universitaires que dans les
discours publics des responsables du système universitaire camerounais.
J'observe avec plaisir que la plupart des responsables des universités
ont adhéré à cette démarché. Source: Jeannine Fankam & Chetah Fondjio
- Mutations - 06/05/2002
Lire
l'article original : 64.91.231.151/cgi-bin/polemedia.org/viewnews.cgi?id=1020821388
|