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Prévention du paludisme à Richard-Toll : Engouement des femmes pour les moustiquaires imprégnées - Le soleil - Sénégal - 29/09/2003

Le paludisme est le premier facteur de mortalité et de morbidité avec 8000 décès par an sur les 800.000 à 1 million d'accès palustres enregistrés durant cette même période. Selon des statistiques du programme national de lutte contre le paludisme, les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes paient le plus lourd tribut.

Face à cette situation, le Sénégal a mis en place des stratégies portant sur la prévention par l'assainissement pour détruire les gîtes larvaires et la promotion des moustiquaires imprégnées, afin de réduire de 60% des cas d'accès palustre et de 37 %, le nombre des décès.
C'est ce qui a justifié la campagne d'imprégnation de masse des moustiquaires dans quatre districts tests, notamment ceux de Vélingara, Dioffior Kédougou et Richard-Toll.

Dans la dernière localité (Richard-Toll), la présence des aménagements hydro-agricoles et les inondations y ont favorisé le développement des gîtes larvaires. C'est ce qui explique l'engouement des populations, surtout des femmes pour cette campagne d'imprégnation lancée, il y a quelques jours, par le PNLP, en collaboration avec le service national de l'Hygiène. Près de 5000 moustiquaires ont pu ainsi être imprégnées grâce à la mobilisation des femmes.

Pour les besoins de cette campagne de Richard-Toll, 190 litres de K-Otrine, (un insecticide normalisé par l'OMS) équivalant à la somme de huit millions de francs CFA, ont été mis en place pour assurer l'accès et la gratuité du produit au niveau des populations de Richard-Toll. "Dans cette zone, le paludisme constitue 25 % des motifs de consultations, avec 37 % de morbidité", selon le chef de la brigade d'hygiène, M. Alioune Diakhaté.

"Pour réduire cette forte prévalence du paludisme, a-t-il poursuivi, un plan stratégique d'intervention à base communautaire a été mis en œuvre dans le district sanitaire". " Ce plan, selon lui, s'articule autour de l'Information, de l'éducation pour un changement de comportement, du plaidoyer et de la mobilisation sociale pour susciter une adhésion des populations à la promotion des moustiques imprégnées, notamment des leaders d'opinion, les groupements de femmes".

En ce qui concerne le traitement du paludisme, souligne M. Diakhaté, le district sanitaire a mis en œuvre une stratégie axée sur la prise en charge des cas d'urgence, la prévention par la chimioprophylaxie des femmes enceintes et la protection contre les vecteurs grâce à l'usage des moustiquaires imprégnées.

Un programme a été ainsi défini, et il est fondé sur la gratuité des moustiquaires et l'adhésion des populations pour atteindre un objectif d'imprégnation de 60 à 65% de moustiquaires. Des jeunes relais ont été formés pour faire le travail d'imprégnation dans trente unités dispersées dans la zone, sous la supervision du service national de l'hygiène, dont la mission était conduite par l'adjudant Ala Ngom.

Pour un déroulement correct de cette campagne, le PNLP a dégagé les moyens nécessaires pour des produits d'imprégnation. Une équipe de supervision sillonne les différentes localités du district de Richard-Toll. Le constat est qu'aujourd'hui, au-delà du réflexe de l'utilisation de la moustiquaire imprégnée, la campagne d'imprégnation suscite un grand engouement chez les femmes qui, à longueur de journée, se présentent en grand nombre au niveau des sites d'imprégnation.
La différence entre une moustiquaire imprégnée et une moustiquaire non imprégnée, en termes de prévention, c'est qu'avec la moustiquaire imprégnée, le moustique est éliminé alors que la moustiquaire simple barre seulement la route au vecteur et s'en arrête là. "Il s'agit de s'abriter contre les piqûres de moustiques et de les détruire", a expliqué le chef de la brigade de l'hygiène de Richard-Toll, M. Alioune Diakhaté.
"Les objectifs de la campagne d'imprégnation de masse ont été atteints", a souligné le chef de la mission de supervision nationale, Alla Ngom.

C'est d'ailleurs une volonté exprimée par les femmes. La présidente des groupements féminins de Richard-Toll, Mme Khady Fall, a indiqué lors d'une séance d'imprégnation organisée à l'école du quartier Khouma de Richard Toll, que "les femmes ont été formées aux techniques d'imprégnation et cela s'est traduit par un engouement manifeste pour cette campagne. Les femmes connaissent maintenant l'intérêt des moustiquaires imprégnées pour lutter contre le paludisme".

SAER GUEYE

Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=30935


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