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Mortalité maternelle : Seuls 28% d'accouchements sont assistés dans la région de Tamba… - Le soleil - Sénégal - 21/10/2003

72% des accouchements ne sont pas assistés dans la région de Tambacounda. C'est là une des causes du taux élevé de mortalité maternelle qui évolue aux environs de 1200 pour 100.000 naissances vivantes, alors que la moyenne nationale est 510 pour 100 mille. En lutte contre ce fléau, le réseau des parlementaires en population et développement a dressé un vibrant plaidoyer pour la mobilisation des communautés de base, pour la prise en charge des femmes enceintes et celles en âge de procréer. A cet effet, il y a eu récemment, dans la région de Tamba, des journées décentralisées des Parlementaires sur la sensibilisation et l'information au sujet de la mortalité maternelle.

Elles ont réuni toutes les couches de la population de la région de Tamba. Les contraintes socioculturelles, économiques et les perspectives des services de santé sont, entre autres, des questions qui ont été abordées. "Ce sont des défis à relever", selon Dr Lamine Diawara, le médecin commandant de la région de Tambacounda. Parlant de la situation de la mortalité maternelle, Dr Diawara a dit qu'elle était évaluée à 850 décès pour 100 mille naissances vivantes et que ce taux a été réévaluée en hausse à la suite d'une enquête récente de cette année, initiée par le ministère de la santé et l'UNFAP. Cette enquête révèle maintenant un taux de 1200 décès pour 100 mille naissances vivantes. Parlant des facteurs de risques, il a relevé "que seulement 28% d'accouchements sont assistés, alors que la moyenne nationale est de 48%". "Dakar est à 92%", a précisé le Dr Diawara. La région de Bakel a le meilleur taux avec 32%, tandis que le district sanitaire de Tamba affiche 28% et Goudiry, 24%. Kédougou a seulement 18% de ses accouchements qui sont assistés. Pour pallier cette insuffisance, le projet "Santé I FAD/PNDS" a permis de mettre en place des unités de soins obstétricaux d'urgence (SOU) dans le district sanitaire par le maillage complet du système sanitaire de la région.

Le principal obstacle soulevé de son côté par le gouverneur Mamadou Diaboula reste l'enclavement de la région qui représente le tiers du pays. Le premier soutien souhaité par la région de Tambacounda reste la mise en place d'infrastructures routières. Selon M. Mamadou Diaboula, "une dizaine de communautés rurales de la région sont coupées du reste du pays depuis les premières pluies et certaines localités n'ont même pas encore de vivres de soudure".

Pour le président du réseau des parlementaires, M. Famara Sarr, il s'agit, pour les communautés de base, de s'évertuer à prendre en charge les femmes et les enfants en se mobilisant. "Pour cela, le premier acte de civisme reste le paiement de la taxe rurale, afin de répondre aux exigences de certains bailleurs qui, à côté des pouvoirs publics, se sont engagés à faire face au déficit de matériel et d'infrastructures sanitaires", a dit M. Sarr. Pour le représentant résidant de l'Unicef, M. Ian Hopwood, "la santé de la femme reste une priorité et un objectif du millénaire, ce qui explique la mobilisation des institutions du système des Nations Unies pour accompagner les plans nationaux". "La mortalité maternelle, selon le représentant résidant de l'Unicef, reste un problème de développement, de comportement, d'éducation et une dimension socioculturelle".

Pour sa part, M. Cheickh Fall de UNFPA, qui a réaffirmé l'engagement de son organisation auprès des pouvoirs publics, a mis l'accent sur les accouchements à domicile, le manque d'infrastructures et les difficultés d'accès aux soins.

Le caractère transversal de la lutte contre la mortalité maternelle a été soulevé par Mme Ngoné Absa Wone, responsable de la cellule "Genre et développement" du ministère de la Famille et de la Solidarité nationale, tout en plaidant pour le changement de comportement. Ce qui a fait dire à M. Cheikh Bamba Diop, du ministère de la Santé, "que Tamba est en train d'afficher des indicateurs probants à cause de la mise en place d'unités de soins obstétricaux d'urgence.

Auparavant, Mme Oumou Diallo, adjointe au maire de Tamba, et le Dr Mouhamadou Signaté du Conseil régional ont souhaité que la région soit dotée, en plus d'infrastructures, de personnels qualifiés comme un gynécologue et un pédiatre, afin de faire baisser son taux de mortalité, le plus important du pays et que le problème de l'enclavement puisse être résolu. Il a également lancé un appel en faveur des visites post-natales et prénatales, qui doivent permettre aussi de baisser le taux de mortalité.

PAPE DEMBA SIDIBE

Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=31503


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