"L'Assurance
Maladie-Universelle sera effective à partir de juin 2002"
(Douze -- Mardi le 20 Novembre, 2001)
Grandes Rencontres de "Frat-Mat" Mme la Ministre Clotilde Ohouochi,
invitée. par William-Varlet ASIA
Invitée
à se prononcer sur le thème: "Comment garantir le bien-être social
des Ivoiriens et pourquoi leur offrir une Assurance Maladie-Universelle?",
des "Grandes Rencontres de Frat-Mat", Mme Clotilde Ohouochi, Ministre
des Affaires Sociales et de la Solidarité Nationale, a entretenu
hier dans la matinée, dans les locaux du groupe "Frat-Mat", la presse
et tous les observateurs qui voulaient en savoir davantage sur l'Assurance
maladie-Universelle, cette autre trouvaille dont le gouvernement
de la 2è république entend faire profiter l'ensemble des Ivoiriens
et tous ceux qui vivent dans notre pays.
Passés
les exposés liminaires, Mme la ministre est très vite entrée dans
le vif du sujet: "L'Assurance Maladie-Universelle, dira-t-elle,
sera effective à partir de juin 2002 et elle sera obligatoire pour
tous ceux qui résident sur le territoire de Côte d'Ivoire".
Répondant certainement à quelques inquiétudes qui se lisaient sur
les visages, quant à savoir comment le gouvernement s'y prendrait
pour mener une telle politique, Mme Ohouochi s'est voulu sans équivoque:"Elle
sera imposée dans le processus d'acquisition de pièces administratives
telles que les passeports, les cartes d'identité..." pour que tous
y adhèrent.
D'ailleurs,
les travailleurs des secteurs privé et public y participeront à
hauteur de 5% de leurs salaires, quant la caisse agricole payera
pour la classe paysanne. Les victimes des 24, 25 et 26 Octobre entièrement
prises en charge.
Poursuivant son exposé, Mme Ohouochi a révélé entre autres, que
le coût de cette assurance s'élève à 337 milliards de Francs CFA
et que son département a déjà bénéficié de la part du gouvernement
d'un fonds de roulement, comme apport initial, de 30 milliards F
CFA, pour en asseoir les bases.
Il est aussi bon de savoir que les prestations qu'offriront ladite
assurance ne dépendront pas des cotisations de chacun, la Côte d'ivoire
étant à 36%, une population pauvre.
Pour
cela et ce, malgré leurs apports ou cotisations, les riches et les
pauvres (les pauvres ne vont payer que 5000 F sur toute l'année)
bénéficieront des mêmes prestations. Lesquelles sont au nombre de
6; à savoir: l'hospitalisation, les frais de soins dentaires et
pharmaceutiques, les examens et interventions chirurgicales...
Abordant
le chapitre tant attendu des victimes des événements de 2000 et
2001, Mme la ministre des Affaires Sociales n'a pas porté de gants
pour confier que: "Seuls les victimes des 24, 25 et 26 octobre 2000
ont bénéficié de prises en charge d'un coût de 560 millions de la
part du gouvernement".
Les accidentés, ont, selon leur cas, reçu de l'argent (2 millions
pour les blessés graves et 500 000 pour les blessés légers), à titre
d'indemnisations provisoires, pour leur insertion sociale.
Les parents des personnes décédées ont reçu selon les situations
matrimoniales spécifiques, 4 millions pour les mariés avec enfants,
3 pour les célibataires avec enfants et 2 millions pour les célibataires
sans enfants.
En outre, une assistance scolaire et des orphelinats se mettront
à la dispositions des enfants des victimes aux fins de faciliter
leur insertion sociale.
Tout a été dit pour que, sur le plan social, l'Ivoirien retrouve
la joie de vivre.
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