HOPITAL YALGADO - CLERMONT-FERRAND : Un mariage, un don - Sidwaya - Burkina Faso - 13/12/01

Le jeudi 6 décembre 2001 a eu lieu à la direction générale de l'hôpital, une signature de convention de jumelage entre le Centre hospitalier national Yalgado Ouédraogo et le Centre hospitalier universitaire de Clermont-Ferrand. L'idée de jumelages hospitaliers entre des établissements français et burkinabè est née vers les années 1990 avec la vague des réformes hospitalières. Une première tentative de jumelage a eu lieu en 1994 mais a échoué. C'est en octobre 1999 que l'occasion s'est offerte avec la signature de convention de financement (par la France) du "projet d'appui à la mise en œuvre de la réforme hospitalière au Burkina Faso". Cette signature de convention de financement a permis de concrétiser l'idée de jumelage entre un hôpital français et celui de Yalgado Ouédraogo. Et c'est le Centre hospitalier universitaire de Clermont Ferrand qui fut choisi.

En procédant à la signature de jumelage entre ces deux établissements hospitaliers, la France et le Burkina poursuivent des objectifs communs qui sont : la préparation et l'accompagnement à la mise en place de la réforme hospitalière burkinabè ; l'appui à la structuration et à l'organisation des services. Le perfectionnement des personnels, le conseil technique sur le choix des équipements biomédicaux et à la supervision de leur maintenance font aussi partie des ambitions de ce jumelage. Le directeur de l'hôpital Yalgado, M. Idrissa Ouédraogo et celui du Centre hospitalier universitaire de Clermont Ferrand, M. Jean-Pierre Bettiga ont tous exprimé leur joie par rapport à cette union qui vient d'être scellée. Quant au ministre de la Santé Pierre Tapsoba, il a souhaité que celle-ci soit bénéfique et durable afin qu'elle soit un modèle qui inspirera les autres.

Cette cérémonie de signature de convention a été précédée par une remise de trente (30) poubelles à l'hôpital Yalgado. Ce don d'une valeur de plus de trois (03) millions de FCFA a été l'œuvre de la Centrale d'achat des médicaments essentiellement génériques (CAMEG). Il fait suite à un besoin exprimé par la direction générale de l'hôpital. Ce matériel remis par le directeur de la CAMEG, M. Lazare Banssé contribuera à résoudre un tant soit peu le problème de l'insalubrité qui se pose avec acuité à l'hôpital. A. Verlaine KABORE