MIEUX
CONNAITRE L'ORDRE DES PHARMACIENS : Professionnels et étudiants
échangent - Sidwaya - Burkina Faso - 13/12/01
En avril dernier, les étudiants en pharmacie,
toutes années confondues, ont trouvé la nécessité de créer un club.
Perçu comme un cadre de travail et de réflexion sur l'avenir de
la profession de pharmacien, le club bien que jeune a déjà des préoccupations
et des ambitions. C'est dans ce sens que le jeudi 6 décembre 2001,
les étudiants ont rencontré les membres de l'Ordre national des
pharmaciens pour des échanges dits "professionnels".
L'ordre
du jour a porté sur un thème général : "la présentation de l'ordre,
son rôle, ses attributions et ses perspectives". L'ordre national
vieux d'à peine un an, a été créé sur instruction du gouvernement
en vue de d'asseoir un cadre sain et de donner une meilleure organisation
à la profession. Il hérite de l'Ordre français mais compte tenu
du contexte actuel de la profession au Burkina, des réformes ont
été opérées pour permettre une adaption avec les réalités du moment.
Il a pour mission d'assurer le respect des devoirs, de l'honneur
et de l'indépendance de la profession . Il défend aussi le monopole
et lutte contre la vente des médicaments illicites.
L'Ordre
œuvre également à la promotion d'une profession de qualité. Il a
pour rôle, la création de cadres de réflexions, le développement
d'un bon partenariat avec les Ordres des différents pays. Il lui
revient aussi de créer des organismes similaires. Au terme de cette
présentation faite par la présidente de d'Ordre national, Mme Victoire
Benao, les étudiants ont exprimé leurs inquiétudes quant à l'avenir
de la profession. Ils ont également soulevé quelques problèmes rencontrés
au cours de leurs stages. Mme Benao tout en reconnaissant la pertinence
de certaines de leurs préoccupations, leur a tout de même signifié
que la profession de pharmacien est très délicate et nécessite par
conséquent, une rigueur. Tout en prenant en compte les inquiétudes
soulevées, elle a porté à leur connaissance, l'institution d'une
cotisation destinée à soutenir les forces de l'ordre dans la lutte
contre la vente de médicaments illicites. Mme Benao a ajouté que
dans le cadre de la lutte contre le VIH/Sida, les pharmaciens mettent
les bouchées doubles pour que les antirétroviraux (ARV) soient disponibles
dans les pharmacies. La rencontre qui a eu lieu à l'Université de
Ouagadougou, a permis d'éclairer davantage les futurs pharmaciens.
A. Verlaine KABORE
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