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L'actualité de la santé en Afrique |
| Santé/fin du IIe congres de pédiatrie : Tous pour la santé de l'enfant - Internet Gabon - Gabon - 8/12/2003 |
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Au terme des travaux, les participants au deuxième congrès de pédiatrie ont émis une série de propositions, dont ils entendent obtenir la prise en compte par le gouvernement. OUVERT la veille à l'auditorium de l'immeuble dit "Bercy", à Libreville, le deuxième congrès de pédiatrie s'est achevé samedi dernier au même endroit. Le thème principal était la fièvre prolongée de l'enfant en milieu tropical. Les participants ont promis de porter les conclusions de tous les travaux à l'attention des autorités compétentes, pour leur traduction en actes. En outre, la Société gabonaise de pédiatrie (Sogaped) s'est donnée un nouveau bureau directeur, conduit par le Dr Edouard Engohan. Reconnaissants, les pédiatres ont adressé une motion de soutien au couple présidentiel gabonais, pour sa contribution à l'organisation du congrès et l'appui à l'amélioration de la santé de l'enfant gabonais. Parmi les nombreuses infections à l'origine de la fièvre prolongée de l'enfant, on note le paludisme. De l'avis des participants au congrès de pédiatrie, son traitement est devenu difficile depuis l'apparition de résistances à la chloroquine. Ils suggèrent que l'accent soit mis sur le traitement préventif. Les personnels de santé se sont aussi intéressés, entre autres pathologies, à la trypanosomiase (maladie du sommeil) et à la poliomyélite. Ils ont souhaité l'éradication de cette dernière, "d'ici d l'an 2005, conformément au vœu de l'OMS". Invité à clore le congrès à la place du ministre de l'Enseignement supérieur, qui l'avait ouvert, le recteur de l'Université des sciences de la santé, le Pr André Moussavou Mouyama, par ailleurs pédiatre, a prié ses confrères de se mobiliser pour la prise en compte de leurs recommandations. Frappé par la participation active des infirmiers, des infirmières et des sages-femmes aux travaux, il a rappelé leur importance à côté des médecins. Le recteur les a félicités d'être venus parfaire leurs connaissances "pour casser la routine". Le perfectionnement nécessaire, a-t-il rappelé, pour soutenir la concurrence en cette ère de mondialisation. "La routine réduit le champ de nos connaissances ", a dit le médecin, non sans appeler ses confrères à "lier la science acquise à la conscience". Ce praticien à qui l'opinion reconnaît une certaine expérience s'insurgeait ainsi contre le traitement réservé aux malades, notamment le retard avec lequel ceux-ci sont reçus. L'intervention d'André Moussavou Mouyama a été précédée par celle
du nouveau président du bureau de la Sogaped, le Dr Edouard Engohan.
Le médecin s'est dit fier et inquiet en même temps. Si l'on pouvait
aisément imaginer la raison de sa fierté, celles de son inquiétude
n'étaient pas évidentes. Le nouveau "patron" des pédiatres s'est
dit inquiet parce qu'il se demande s'il sera à la hauteur de la
tâche qui venait de lui être confiée. Il a promis, pour y parvenir,
de poursuivre avec le même enthousiasme l'œuvre de son prédécesseur,
le Pr julien Mezu, à qui il a d'ailleurs rendu hommage. Le Pr Mezu,
qui conduisait la Sogaped depuis la création de la structure, en
devient le président d'honneur. "Nous aurons toujours besoin de
sa contribution", a reconnu son successeur.
Source : Journal l'Union Plus du 08/12/2003 Lire l'article original : http://www.internetgabon.com/gabon/actu/actu_08122003e.htm |
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