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L'actualité de la santé en Afrique

Mortalité maternelle : Les gynécologues-obstétriciens traquent "l'assassin" - Le quotidien - Sénégal - 29/11/2003

Chaque minute ce sont mille six cents femmes qui meurent en couche dans les pays en voie de développement. La cause principale de cette mortalité maternelle est la rupture utérine, les syndromes hémorragiques, l'infection, les complications de l'hypertension gravidique. En parallèle, ce sont 380 femmes qui tombent enceintes à chaque minute, alors que 190 autres sont confrontées à une grossesse non planifiée ou non désirée, 110 femmes sont victimes d'une complication de grossesse et 40 autres femmes subissent un avortement à risque.

Ces chiffres attestent de la récurrence des problèmes liés à la santé de la reproduction. Il apparaît alors évident que la mortalité maternelle est la cause de décès la plus importante chez les femmes en âge de procréer, si l'on considère que la "mortalité maternelle se définit comme le décès d'une femme pendant la grossesse, au moment de l'accouchement, ou pendant les six semaines suivant la naissance de son bébé", comme l'explique le gynécologue-obstétricien Salif Guindo.

Une situation qui demeure préoccupante pour les gynéco-obstétriciens qui comptent mener une bataille, à travers leur association, contre la mortalité maternelle. Un combat qui s'avère d'emblée difficile du fait qu'au Sénégal, il n'existe que 75 gynéco-obstétriciens pour 10 millions d'habitants. Mais ces praticiens estiment pouvoir s'appuyer sur la presse et mener une bonne politique de communication car "un pays qui n'a pas beaucoup de moyens doit pouvoir communiquer pour que le message passe.

"Les professionnels doivent accepter de se positionner comme des spécialistes incontournables et nous acceptons de relever le défi pour que la réduction de la mortalité soit une réalité dans nos pays", déclare M. Guindo. En effet, beaucoup de femmes perdent la vie pendant l'accouchement, alors que les causes de cette mortalité peuvent être éviter à 60 %, pour ce qui concerne les infections, les hémorragies et l'anémie. Seulement, il se trouve que ces femmes qui perdent la vie le plus souvent sont confrontées à des problèmes socioéconomiques, la plupart d'entre elles vivant dans des zones difficiles d'accès.

Selon la présidente de l'association sénégalaise des gynécologues-obstétriciens, Rose Wardini Hachem, "la prise de décision tardive pour acheminer ces femmes vers les centres de santé est aussi une des causes du décès". A quoi s'ajoute l'absence de politique de planification et l'analphabétisme qui sont des facteurs non négligeables et demeurent des obstacles majeurs.

L'Association des gynécologues-obstétriciens (Asgo) qui comptent organiser les assises de leur quatrième congrès les 5 et 6 décembre, avait convoqué hier la presse qu'elle veut utiliser comme support pour mieux médiatiser sa lutte et sensibiliser les populations. Ce congrès se tiendra sous le thème principal de "la mortalité maternelle", mais l'assemblée devra réfléchir aussi sur la gestion des services en santé de la reproduction, les soins obstétricaux et néonataux d'urgence, la prise en charge et le dépistage des cancers gynécologiques et mammaires. Pour ces pathologies, le cancer du col de l'utérus qui, à lui seul représente près de 50% des cas de cancer avec un taux de prévalence de 2 à 3 %. Les facteurs de risques étant l'herpés génital et le condylome. Le plus fréquent étant le cancer du sein qui représente 28 %. Au cours de ce congrès, il sera aussi question de morbidité périnatale dont les principaux facteurs sont la prématurité (27 %), la souffrance fœtale, l'infection néonatale et la détresse respiratoire.

Safiètou KANE

Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=8937&index_edition=266


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