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Le
Président de la République donne le coup d'envoi des JNV porte-à-porte
2001 - AMI - Nouakchott, 21 Janvier (AMI)
Le
Président de la République, Monsieur Maaouya Ould Sid'Ahmed
Taya, a donné dimanche à Nouakchott le coup d'envoi de la première
phase des journées nationales de vaccination (JNV) contre la
poliomyélite dite campagne porte-à-porte 2001.
Le lancement de la campagne a eu lieu au Centre national d'orthopédie
et de réadaptation fonctionnelle (CNORF) où le Président de
la République a inoculé une dose de vaccin à un enfant avant
de suivre des explications sur les objectifs de la campagne,
les moyens mis en oeuvre pour sa réussite ainsi que les résultats
atteints jusque là dans le cadre de la lutte contre les maladies
mortelles ou invalidantes.
Comme les précédentes éditions, ces JNV, placées sous le haut
patronage du Président de la République, Monsieur Maaouya Ould
Sid’Ahmed Taya, couvriront l’ensemble du territoire national
avec comme thème :
“En vaccinant nos enfants, nous éliminons définitivement la
poliomyélite”.
Pour s’assurer des préparatifs de cette phase, le ministre de
la Santé et des Affaires Sociales, M. Mohamed Salem Ould Merzoug,
a présidé samedi soir à la Nouvelle Maison des Jeunes de Nouakchott
une réunion à laquelle a assisté le secrétaire général du ministère
ainsi que les autorités administratives et les représentants
des ONG impliquées dans le domaine sanitaire.
Prenant la parole à cette occasion, le ministre a souligné l’importance
de cette campagne et la nécessité d’associer tous les efforts
pour assurer son succès. Il a ajouté que son département intensifiera
son action durant les six prochains mois afin de réaliser une
couverture vaccinale de 70% des enfants ciblés.
Il a enfin exhorté les parents, la société civile et tous les
intervenants à apporter leur « contribution à la réussite de
cette opération qui concerne nos enfants, hommes de demain ».
Sur le terrain, toutes les dispositions ont été prises pour
le démarrage de cette campagne.
D’ores et déjà, les équipes ainsi que les véhicules, les antigènes
et autres matériels ont été acheminés vers les wilaya.
L’objectif fixé cette année aux “JNV porte-à-porte 2001” est
d’immuniser 486.138 enfants contre la poliomyélite qui est une
maladie grave dont les complications aboutissent à l’infirmité
ou à la paralysie.
1.764 équipes de vaccination vont faire le porte-à-porte pendant
trois jours afin de vacciner tous les enfants âgés de 0 à 5
ans quel que soit leur statut vaccinal.
Agence
Mauritanienne d'Informations : www.mauritania.mr/ami/
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EN
FACILITANT LE TRAITEMENT ANTITUBERCULEUX, LA DIMINUTION DU NOMBRE
DE COMPRIMÉS AIDE À COMBATTRE L’ÉPIDÉMIE - Communiqué de presse
OMS/02 17 janvier 2001
Alors que les patients souffrant de tuberculose devaient prendre
jusqu’à 16 comprimés par jour, un nouveau traitement leur donne
désormais la possibilité d’en absorber beaucoup moins.
Dans l’article paraissant dans le numéro de janvier du Bulletin
de l’Organisation mondiale de la Santé, les spécialistes écrivent
que ce nouveau traitement, qui ramène à trois ou quatre le nombre
des comprimés à avaler chaque jour, sera également utile dans
la lutte contre les formes pharmacorésistantes de cette maladie
mortelle, notamment dans les pays les plus touchés.
Proposé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au milieu
des années 90, mais pas encore adopté par tous les pays, le
coût de ce nouveau traitement a récemment diminué, ce qui l’a
rendu plus accessible, même aux malades dans les pays les plus
démunis.
Ce traitement remplace les médicaments simples, contenant un
seul principe actif, par des associations fixes renfermant jusqu’à
quatre principes actifs.
Concrètement, cela signifie pour le malade que le nombre de
comprimés à avaler pendant toute la durée du traitement diminue
de plusieurs centaines.
Les auteurs de l’article du Bulletin font partie d’une équipe
internationale de spécialistes de la tuberculose : le Dr Bjørn
Blomberg, de l’Université de Bergen en Norvège, le Dr Sergio
Spinaci, de l’OMS à Genève, le Dr Bernard Fourie, du Medical
Research Council de Pretoria en Afrique du Sud et le Dr Richard
Laing, de l’Université de Boston aux Etats-Unis.
« Il est important que, dans tous les pays, les pouvoirs publics
intègrent dans leur politique les médicaments en association
fixe, notamment dans les 22 pays connaissant une forte morbidité
imputable à la tuberculose, a déclaré le Dr Spinaci aujourd’hui.
Jusqu’à tout récemment, un traitement avec les associations
fixes revenait plus cher que le traitement avec les mêmes principes
actifs, mais dans des comprimés séparés.
Cependant, au cours de l’année dernière, cette différence s’est
estompée et, avec leur utilisation croissante, le coût des associations
fixes ne représente plus un obstacle à la généralisation de
leur emploi.
Cette nouvelle est particulièrement bienvenue pour les pays
les plus démunis subissant la charge de morbidité la plus lourde.
»
Selon les estimations actuelles, on compte chaque année dans
le monde 8 millions de nouveaux cas de tuberculose et 2 millions
de décès survenant, pour 80 % d’entre eux, dans les 22 pays
les plus fortement touchés, pour la plupart en Asie et en Afrique.
Le principe fondamental du traitement antituberculeux consiste
à associer plusieurs médicaments différents et à les administrer
sous surveillance.
Classiquement, pour obtenir la guérison complète, les patients
doivent prendre jusqu’à 16 comprimés par jour pendant au moins
deux mois, puis jusqu’à 9 par jour pendant quatre à six mois
supplémentaires.
De nombreux malades abandonnent en cours de route, ce qui les
prive de la possibilité de guérir et favorise le développement
et la propagation des pharmacorésistances.
Les auteurs expliquent que ces associations fixes sont recommandées
par l’OMS et l’Union Internationale contre la Tuberculose et
les Maladies Respiratoires et qu’elles sont désormais utilisées
dans 40 pays environ.
Ils exhortent les programmes de traitement de la tuberculose
dans les autres pays à les employer.
Les auteurs écrivent dans l’article du Bulletin que les associations
fixes simplifient la prescription et l’approvisionnement et
qu’elles pourraient aussi limiter le risque de voir apparaître
des tuberculoses pharmacorésistantes.
« Le grand nombre de comprimés est l’un des problèmes rencontrés
avec le protocole classique.
Le fait de devoir en avaler moins simplifie le traitement et
diminue le risque de voir le patient réduire ses doses ou omettre
de prendre certains des médicaments. »
« Compte tenu des coûts et des difficultés énormes du traitement
des tuberculoses pharmacorésistantes, la première des priorités
consiste à éviter tout d’abord leur apparition. »
« La mesure la plus importante est de veiller à ce que tous
les patients tuberculeux suivent un traitement adéquat. La résistance
acquise survient le plus souvent à la suite d’une prise irrégulière
des médicaments, c’est-à-dire des interruptions fréquentes et
suffisamment longues pour permettre de nouveau la multiplication
des bactéries avec l’apparition de mutants résistants. »
« On a montré que les pharmacorésistances avaient pour principale
origine les interruptions multiples du traitement. »
Les auteurs soulignent que, si les associations fixes simplifient
la prescription et la prise des médicaments, la surveillance
directe du traitement n’en reste pas moins indispensable.
Le Dr Spinaci ajoute : « Le travail d’avant-garde réalisé dans
le domaine des associations fixes est un banc d’essai et un
exemple pour le développement de nouvelles associations destinées
au traitement d’autres maladies infectieuses, comme le paludisme
ou le VIH/SIDA. »
Lire
l'article original : www.who.int/inf-pr-2001/fr/cp2001-02.html
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QUESTIONS
DE SANTE MONDIALES : CENT SEPTIEME SESSION DU CONSEIL EXECUTIF
DE L’OMS - Communiqué de presse OMS/03 23 janvier 2001
La cent septième session du Conseil exécutif de l’Organisation
mondiale de la Santé (OMS) s’est achevée à Genève hier soir.
Les 32 membres du Conseil, sous la présidence du Dr Jorge Jiménez
de la Jara (Chili), ont couvert une vaste gamme de sujets au
cours des sept jours qu’ont duré les débats.
Parmi ces sujets figuraient l’alimentation du nourrisson et
du jeune enfant, l’évaluation de la performance des systèmes
de santé, le nouveau Règlement sanitaire international, les
soins infirmiers et obstétricaux et la schistosomiase.
La malnutrition du nourrisson et du jeune enfant demeure l’un
des problèmes de santé publique les plus graves du monde – la
malnutrition demeure responsable de près de la moitié des 10,5
millions de décès qui frappent chaque année les enfants d’âge
préscolaire dans le monde.
Le Conseil a adopté une résolution demandant la protection,
la promotion et le soutien de l’allaitement au sein et des pratiques
relatives à l’alimentation complémentaire, ainsi que l’amélioration
de la nutrition chez la femme en âge de procréer, surtout pendant
et après la grossesse.
Il invite également les Etats Membres à appuyer l’initiative
des hôpitaux « amis des bébés ». L’année 2001 marque le 20e
anniversaire de l’adoption du Code international de commercialisation
des substituts du lait maternel. Dans sa résolution, le Conseil
demande le renforcement des « mécanismes nationaux pour veiller
au respect partout dans le monde des dispositions du Code ».
Le Rapport sur la santé dans le monde, 2000 - Pour un système
de santé plus performant de l’année passée a soulevé commentaires
et débats dans les 191 Etats Membres de l’OMS.
C’était la toute première fois que la performance de tous les
systèmes de santé nationaux était évaluée.
Le Conseil a adopté une résolution sur les mesures qui permettent
d’aider les Etats Membres à contribuer aux évaluations conduites
par l’OMS.
Le prochain projet de rapport doit être achevé d’ici mai 2002
en vue de sa publication, après consultation, en octobre 2002.
Le Conseil a adopté une résolution sur le renforcement des soins
infirmiers et obstétricaux. La pénurie aiguë et croissante de
personnel de soins infirmiers et obstétricaux suscite la préoccupation
au niveau mondial.
La situation est particulièrement grave dans les pays en développement,
où le financement instable et insuffisant du secteur de la santé
ainsi que les bas salaires et de mauvaises conditions de travail
ont déjà conduit des membres de la profession soit à émigrer
en masse vers des pays offrant de meilleures perspectives d’emploi,
soit à cesser définitivement leur activité.
Par exemple, les membres du Conseil ont appris que le nombre
d’infirmières arrivant au Royaume-Uni a augmenté de 48 % au
cours des 12 derniers mois, tandis qu’un hôpital de Zambie,
qui a besoin de 1500 infirmières pour fonctionner efficacement,
ne dispose actuellement que d’un effectif de 500 infirmières.
La résolution du Conseil invite les Etats Membres de l’OMS à
favoriser « le recrutement et le maintien d’un personnel de
soins infirmiers et obstétricaux qualifié et motivé dans le
cadre des services de santé ».
Elle prie par ailleurs le Directeur général de mettre en place
« des mécanismes permettant de rechercher les causes de la pénurie
mondiale de personnel de soins infirmiers et obstétricaux, y
compris l’impact des migrations ». La mondialisation des maladies
infectieuses est telle qu’une flambée survenant dans un pays
est une menace potentielle pour le monde entier.
Le besoin d’une coopération technique en matière de vigilance
et d’intervention contre les flambées épidémiques est aujourd’hui
plus grand que jamais à cause de l’augmentation des mouvements
de population, de la croissance du commerce international et
des échanges de produits biologiques, de l’évolution des méthodes
de traitement des aliments et des transformations sociales et
environnementales.
L’OMS vise à contrer la menace mondiale pour la santé publique
que représentent les maladies infectieuses émergentes, les épidémies
et les agents infectieux pharmacorésistants.
En avril 2000, l’OMS a créé un réseau mondial de vigilance et
d’intervention contre les flambées épidémiques. Les informations
sur les flambées épidémiques en cours reçues par l’OMS et considérées
comme revêtant une importance internationale potentielle sont
communiquées dans le monde entier aux responsables de la santé
publique et aux partenaires du système mondial de surveillance
au moyen d’un service hebdomadaire de messagerie électronique
(liste de vérification des flambées).
Le Conseil a examiné le projet de révision du Règlement sanitaire
international présenté par l’OMS. Les nouveaux éléments du Règlement
sont notamment l’augmentation du nombre des maladies à notifier,
en particulier les épidémies, et l’utilisation des informations
provenant de toutes les sources fiables pour permettre aux pays
de suivre l’évolution d’une flambée.
En dehors de la formulation d’une stratégie mondiale pour juguler
et, si possible, prévenir la résistance aux antimicrobiens,
et de la révision permanente du Règlement sanitaire international,
la résolution du Conseil demande à l’OMS « de fournir un appui
aux pays afin de développer leur potentiel d’alerte et d’action
en cas d’épidémie ».
L’accent a été mis en particulier sur « l’acquisition des compétences
nécessaires pour le diagnostic en laboratoire et par la formation
à l’épidémiologie appliquée dans les pays les plus exposés.
»
Le nouveau Règlement sanitaire international doit être présenté
à l’Assemblée mondiale de la Santé en 2004. Le Conseil a discuté
du rapport de l’OMS traitant de la lutte contre la schistosomiase
et les helminthiases d’origine telluriques qui continuent à
être les parasitoses les plus répandues dans le monde.
Environ 2 milliards de personnes sont touchées de par le monde,
dont 300 millions gravement. La charge de morbidité est énorme
(et représente actuellement 40 % de celle imputable à toutes
les maladies tropicales, paludisme non compris), mais elle peut
être réduite considérablement au moyen de l’administration régulière
de doses uniques de médicaments ne coûtant pas plus de US $0,03
à US $0,30.
Un certain nombre de pays, comme le Brésil, la Chine, l’Egypte
et les Philippines, ont réussi à bien juguler ces infections.
L’OMS a défini un programme simple et exhaustif pour réduire
l’impact de la schistosomiase et des helminthiases d’origine
tellurique, comprenant l’administration de la chimiothérapie
à tous les groupes à haut risque.
Elle estime que ces mesures de lutte peuvent diminuer la morbidité
de 80 %. Toutefois, pour réduire la transmission de manière
plus permanente, il convient d’assortir cette stratégie d’un
accès amélioré à l’assainissement et à l’eau propre. Les autres
sujets abordés par le Conseil comprennent le projet de budget
programme pour 2002-2003, les progrès de la Convention-cadre
pour la lutte antitabac, Faire reculer le paludisme et la Santé
mentale qui, cette année, sera à la fois le thème du Rapport
sur la santé dans le monde et de la Journée mondiale de la santé.
Le Conseil a décidé d’inclure séparément la question de l’uranium
appauvri dans un point technique à l’ordre du jour de l’Assemblée
mondiale de la Santé, qui se tiendra à Genève du 14 au 22 mai.
Lire
l'article original : www.who.int/inf-pr-2001/fr/cp2001-03.html
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GHANA:
Une épidémie de choléra fait 7 morts. - Communiqué IRIN
le 16 janvier 2001
Sept
personnes ont succombé à une épidémie de choléra dans la région
de Volta au Ghana, a annoncé mardi la BBC qui citait des responsables
de la santé. Le Directeur des services de santé dans la région
de Volta, le docteur Frank Nyonator a confirmé que 53 personnes
infectées par la maladie ont été admises à l'hôpital de Battor,
notamment 23 femmes, 10 hommes et 20 enfants âgés de 4 mois
à 18 ans, a précisé la BBC. M. Nyonator a confirmé que 12 d'entre
elles ont quitté l'hôpital, tandis que les autres étaient toujours
en observation. "La gestion optimale des cas à l'hôpital est
difficile en raison de plusieurs facteurs, y compris le manque
de personnel", selon la même information qui citait le docteur
Nyonator.
Lire
l'article original : wwww.reliefweb.int/w/rwb.nsf/s/86F031F1DE4ADB51852569D90059CA62
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Communiqué
de presse Organisation mondiale de la santé au Niger - Vendredi,
5 janvier 2001 Niamey, Niger.
Messieurs
Bertrand Piccard et Brian Jones, respectivement Président et
Vice-président de la fondation " Winds of Hope/Vents de l'Espoir
" et Mme Françoise Pronier de l'ONG " Aviation Sans Frontière
" effectuent une visite au Niger du 08 au 14 janvier 2001. Cette
visite entre dans le cadre de la lutte contre le Noma au Niger.
La fondation " les Vents de l'Espoir " a été créée en 1999 par
MM Bertrand Piccard et Brian Jones après leur tour du monde
en ballon.
Ainsi chaque année, le 21 mars, jour anniversaire de leur retour
sur terre, un don est fait pour la défense des causes négligées,
et en particulier la lutte contre problèmes qui affectent surtout
les enfants. En l'an 2000, une contribution de 100.000 $ US
a été affectée à des activités de prévention et de sensibilisation
sur la lutte contre le noma au Niger, au Burkina Faso et au
Mali. Le noma, communément appelé " maladie oubliée " ou " visage
de la pauvreté ", se rencontre dans des conditions d'extrême
pauvreté, de malnutrition et de manque d'hygiène.
Au Niger, le taux d'incidence du noma serait de 7 à 14 cas pour
10.000 enfants de 0 à 6 ans. En 1999, il a été enregistré au
niveau de 6 régions du pays (Niamey, Tillabéri, Dosso, Tahoua,
Maradi et Zinder) 117 cas de noma. Le Niger apparaît donc comme
l'un des pays les plus endémiques puisque le taux d'incidence
mondiale est de 20 cas de noma pour 1000.000. Au 19ème siècle
cette maladie existait en Europe et en Amérique du Nord, d'où
elle a disparu grâce aux progrès de la médecine de l'hygiène
et du développement social et économique. Aujourd'hui, malheureusement
elle vient s'ajouter aux nombreux fléaux qui accablent les communautés
les plus pauvres du monde.
Communiqué de l'Organisation mondiale de la Santé au Niger :
omsdoc@intnet.ne
Site de la Fondation Vents de l'Espoir sur la Toile mondiale
: www.windsofhope.org
Site sur le noma de l'OMS sur la Toile mondiale : www.who.int/ncd/noma/index.htm
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Communiqué
de presse Médecins Sans Frontières.
10 janvier 2001.
Médecins
Sans Frontières travaille à Madagascar depuis plus de dix ans.
Les équipes mènent des programmes pour améliorer la protection
et l'accès aux soins des enfants des rues. Les équipes interviennent
également auprès des mineurs en détention. MSF a d'autre part
conduit des programmes d'urgence et apporter des médicaments,
de la nourriture et du matériel de première nécessité suite
aux catastrophes naturelles qui ont frappé l'île cette année.
Pour
faire face à la crise alimentaire qui affecte la région de Mahanoro,
à l'est de Madagascar, Médecins Sans Frontières met en place
un nouveau centre nutritionnel thérapeutique. Des distributions
alimentaires seront également organisées pour environ 3900 familles.
Les bénéficiaires sont les familles des enfants malnutris des
centres nutritionnels thérapeutiques MSF ouverts au mois d'octobre
2000 et des centres nutritionnels supplémentaires de Care. Classée
parmi les zones les plus vulnérables de l'île, cette région
a été particulièrement touchée au cours de l 'année 2000. Au
début de l'année, la sécheresse avait déjà affectée la production
agricole.
Entre février et avril dernier, le passage du cyclone Eline
et les inondations consécutives à Gloria ont également largement
contribué à aggraver la situation nutritionnelle de cette région.
En octobre, Médecins Sans Frontières avait ouvert 3 centres
nutritionnels thérapeutiques pour les enfants souffrant de malnutrition
aigue sévère. Parallèlement, une enquête nutritionnelle a révélé
des taux de malnutrition globale pour les enfants de moins de
cinq ans variant de 11% à 19,4% et des taux de malnutrition
sévère allant de 1,8% à 2,2%. Une enquête de sécurité alimentaire
a également fait état d'une situation de pénurie grave dans
la zone qui s'étend du nord d'Ambodiharina au sud de Masameloko.
Médecins Sans Frontières renforce ses opérations de secours
en ouvrant un nouveau centre nutritionnel thérapeutique pour
les enfants sévèrement malnutris à Ilaka et en mettant en place
une distribution alimentaire afin d'éviter une dégradation nutritionnelle
des populations à risque.
Au total plus de 1300 enfants de moins de cinq ans ont été pris
en charge dans les centres nutritionnels thérapeutiques de Mahanoro,
Ambodiharina et Masomeloko. Plus de 600 enfants de moins de
cinq ans bénéficient actuellement de ces programmes. Les pathologies
comme la rougeole, le paludisme, les infections respiratoires,
les infections parasitaires et les diarrhées font l'objet d'une
prise en charge médicale systématique.
Les membres de la famille qui accompagnent les enfants reçoivent
également des repas. Une nouvelle enquête de sécurité alimentaire
sera conduite après la récolte attendue en janvier. Ses résultats
ainsi que le système de surveillance mis en place dans les centres
nutritionnels permettront de confirmer l'amélioration de la
situation ou d'évaluer les nouveaux risques de dégradation.
20 volontaires MSF travaillent actuellement à Madagascar. Pour
soutenir ses actions Médecins Sans Frontières fait appel à la
générosité du public. Une boîte postale spéciale a été ouverte
pour recueillir les dons en faveur des familles victimes de
cette crise alimentaire
Médecins
Sans Frontières Urgence Madagascar Boîte Postale 2004 75011
Paris
www.paris.msf.org/madagascar
www.paris.msf.org/msf/forms/dons.nsf/DonEnLigneMada?OpenForm
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Subventions
de recherche sur la tuberculose - janvier 2001 - Programme spécial
PNUD/Banque mondiale/OMS de Recherche et de Formation concernant
les Maladies tropicales (TDR)
APPEL
DE CANDIDATURES Subventions au renforcement des capacités institutionnelles
de recherche sur la tuberculose Le Programme spécial PNUD/Banque
mondiale/OMS de Recherche et de Formation concernant les Maladies
tropicales (TDR) invite les institutions des 40 pays où la tuberculose
représente une charge de morbidité élevée dont la liste figure
ci-après à soumettre des propositions en vue de l'attribution
de subventions au renforcement des capacités de recherche sur
la tuberculose.
Le
TDR entend par cet appel aider les pays en développement à entreprendre
des recherches d'importance stratégique pour améliorer la lutte
contre la tuberculose. Le TDR souhaite promouvoir une coordination
étroite des institutions universitaires et de recherche et des
programmes nationaux de lutte contre la tuberculose et soutiendra
de préférence les propositions où cette coordination est manifeste.
Dans l'optique du TDR, ces projets devront associer des partenaires
multiples et être interdisciplinaires.
L'initiative pilote vise au cours de la première année à recenser
et soutenir 3 à 4 projets de pays dans des pays à forte morbidité
pour un montant pouvant aller jusqu'à US$80 000 par an pendant
3 ans. Le TDR entend faire de cet appel le point de départ d'un
développement significatif des capacités de recherche sur la
tuberculose dans les pays fortement touchés au cours des cinq
prochaines années.
Le financement des deuxième et troisième années dépendra des
résultats obtenus la première année. Le présent appel de candidatures
est axé sur les domaines suivants ( les projets peuvent porter
sur l'un ou l'autre, ou les deux à la fois) :
1) Création ou renforcement des moyens d'exécuter des recherches
sur les politiques de santé, les systèmes de santé et la prestation
de services en vue d'améliorer la lutte antituberculeuse dans
les pays et/ou au niveau mondial. La proposition pourra porter
sur la mise en place ou le renforcement des mécanismes ou des
moyens d'effectuer des recherches orientées sur les besoins
dans les pays, notamment des systèmes d' établissement des priorités,
d'examen des propositions et de surveillance des résultats.
2) Création de capacités d'études cliniques. Le TDR est particulièrement
intéressé par des propositions visant à développer la base de
connaissances nécessaire à l'utilisation des nouvelles associations
fixes de 4 médicaments recommandées par l'OMS. Les propositions
devront viser la promotion du développement des ressources humaines,
le renforcement des capacités de recherche des institutions
et de l'infrastructure et la promotion d'un environnement propice
pour la recherche.
Le but devrait être de mettre en place un environnement qui
permette l'évaluation et l'exécution future des nouvelles interventions,
stratégies et politiques destinées à lutter contre la tuberculose.
La priorité sera donnée aux projets dont l'impact potentiel
sur la lutte antituberculeuse et le renforcement des capacités
sera le plus grand.
1. Capacité d'exécuter des recherches sur les politiques, systèmes
et services de santé répondant aux besoins De plus en plus,
les pays souhaitent tirer parti des succès remportés dans la
mise sur pied de programmes DOTS en établissant des programmes
de recherche dans les domaines généraux des politiques de santé,
des systèmes de santé et de la prestation de services visant
à améliorer encore la lutte antituberculeuse.
Le TDR souhaiterait les y aider. Nous nous intéressons particulièrement
aux projets qui impliquent des partenariats avec des organismes
de financement soutenant les activités de recherche et aux efforts
délibérés pour accroître les capacités de recherche.
L'expérience d'un certain nombre de pays suggère que la recherche
répondant aux besoins des patients souffrant de tuberculose
et des programmes de lutte est souvent la plus fructueuse.
Pour cela, des programmes nationaux de lutte antituberculeuse
sont généralement amenés à établir des mécanismes pour fixer
les priorités, mettre en place un système d'examen des propositions,
y compris un processus d'examen éthique, et suivre les résultats.
Les pays qui y parviennent sont alors capables de traduire rapidement
les résultats de la recherche dans la pratique et de les intégrer
aux politiques nationales. Cette initiative vise à aider les
pays à établir un tel système ou à le renforcer s'il en existe
déjà un.
2. Etablissement de capacités d'études cliniques Cette initiative
vise à fournir un soutien à la recherche pour les études et
essais cliniques.
Le TDR est soucieux, en particulier, comme l'a recommandé son
groupe de travail scientifique sur la tuberculose en février
2000, de constituer la base de connaissances nécessaire à l'enregistrement
et à l' utilisation des nouvelles associations fixes de 4 médicaments
qui viennent d 'être inscrites sur la Liste OMS des médicaments
essentiels. Ces associations permettent de réduire le nombre
de comprimés à administrer pour le traitement et d'éviter une
mauvaise sélection des médicaments et la monothérapie.
Elles permettent de réduire le risque de division de la dose
ou de sélection de certains médicaments du schéma thérapeutique.
Elles peuvent faciliter l'observation du traitement. Parmi les
résultats qui seraient intéressants figurent les avantages suivants
pour les programmes de lutte antituberculeuse : mise en évidence
de l'efficacité et de l'innocuité des associations fixes de
4 médicaments ; réduction du risque d'apparition de tuberculose
pharmacorésistante, développement plus rapide du DOTS, amélioration
de l'observance, mise en évidence du rapport coût/efficacité,
simplification de la prescription et limitation des erreurs
de prescription, surtout lorsque le traitement de la tuberculose
est assuré par le secteur privé, mais pas uniquement, amélioration
de la gestion de l'approvisionnement en médicaments et améliorations
en ce qui concerne l'achat, la distribution, le transport et
la consommation.
Tous ces avantages potentiels devront être évalués de façon
systématique et généralement dans le cadre d'un programme de
lutte.
Lettres d'intention Les candidats sont invités à rédiger une
lettre d'intention dans laquelle ils feront état de l'engagement
institutionnel du ministère de la santé, du programme national
de lutte et des institutions de recherche dans le cadre d 'un
partenariat approprié. Les lettres, d'une longueur de trois
à cinq pages, devraient décrire la justification, les buts,
les objectifs, les méthodes et les résultats escomptés et contenir
également un projet de budget ainsi qu'un calendrier des activités
proposées.
Les propositions devront comporter au moins les informations
suivantes :
· profil de l'institution ou des institutions qui font la proposition
: structure, activités en cours, expérience de la recherche
;
· état actuel du programme national de lutte antituberculeuse
avec brève description de l'épidémiologie de la tuberculose
dans la zone d'étude et indicateurs opérationnels pertinents
du programme antituberculeux : résumé de l'analyse de cohorte,
y compris taux de réussite du traitement, couverture de la population,
estimation de la polypharmacorésistance, etc. ;
· CV abrégé (une page) du chercheur principal ou des chercheurs
principaux ;
· brève description des établissements de santé et laboratoires
qui participeront à l'étude, y compris le nombre de nouveaux
cas potentiels recrutés par mois dans le service de santé pour
les études cliniques ;
· compétences faisant actuellement défaut dans le pays et l'institution
candidate ;
· personnel éventuellement disponible pour participer à l'étude
;
· activités de formation proposées ;
· relations avec tout autre projet de recherche en cours ;
· organisations partenaires éventuelles.
Les conditions suivantes sont recommandées Les études portant
sur les associations fixes de médicaments devraient être conduites
dans le cadre d'un programme de lutte et reposer sur un projet
concerté entre le programme national de lutte antituberculeuse
et le ou les institutions de recherche. Cette collaboration
garantira la validité scientifique et la copaternité de la proposition,
ainsi que l'application la plus efficace des résultats de la
recherche dans la pratique et dans les politiques.
La lettre devra expliquer comment la collaboration sera maintenue
à tous les stades du développement du projet.
Les phases et aspects critiques dans lesquels un renforcement
des capacités peut être envisagé, qu'il s'agisse du programme
de lutte antituberculeuse ou de l'institution de recherche,
devront être précisés.
Aucun budget détaillé n'est exigé à ce stade, mais l'initiative
envisage des subventions pouvant aller jusqu'à US $80 000 par
an pendant une période de trois ans.
Le TDR aidera les candidats retenus à élaborer une proposition
complète qui permettra d'optimiser les possibilités de formation
et d'assurer le respect des bonnes pratiques cliniques pour
l'élaboration de la documentation ainsi que le respect des stratégies
de suivi clinique de tout essai clinique.
Date limite pour le dépot des candidatures : 9 février 2001
Les lettres d'intention seront examinées vers la fin février
2001 et les candidats retenus seront invités à un atelier d'élaboration
des projets au cours duquel les propositions devront être élaborées
de façon complète avec le concours de l'équipe de développement
des interventions du TDR, Unité Coordination clinique et Renforcement
des capacités de recherche.
Les projets devraient débuter au deuxième semestre 2001. Les
lettres d'intention sont à adresser par courrier, télécopie
ou courrier électronique à : Dr Paul Nunn Coordonnateur pour
la tuberculose Programme spécial PNUD/Banque mondiale/OMS de
Recherche et de Formation concernant les Maladies tropicales
(TDR)
Organisation mondiale de la Santé 1211 Genève 27 Tél. : (41-22)
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