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SIGNATURE
D’UN ACCORD ENTRE GLAXOSMITHKLINE ET L’ORGANISATION MONDIALE DE
LA SANTE POUR METTRE AU POINT UN NOUVEAU TRAITEMENT ANTIPALUDIQUE
- Communiqué de presse OMS/10 - 2 mars 2001
GlaxoSmithKline
et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont annoncé aujourd’hui
la signature d’un accord pour le développement d’un nouveau traitement
antipaludique baptisé LAPDAP.
Le LAPDAP, produit qui associe deux composés antipaludiques existants,
le chlorproguanil et la dapsone, est un médicament susceptible de
sauver des vies. Le but de l’accord est de développer le LAPDAP
en tant que traitement oral efficace pour le paludisme sans complications,
principalement à l’usage de l’Afrique subsaharienne, mais aussi
pour d’autres régions du monde où il pourrait s’avérer utile.
A ce jour, son efficacité a été démontrée lors d’essais cliniques
en Afrique subsaharienne dans le traitement du paludisme sans complications,
y compris le paludisme résistant à d’autres traitements types de
première intention comme la chloroquine et la sulfadoxine/pyriméthamine.
Le
LAPDAP sera mis à la disposition des programmes de santé publique
à un prix préférentiel. Le médicament arrive maintenant en phase
finale de développement et pourrait être proposé à certains pays
africains dès l’année prochaine.
Les deux partenaires ont constitué une équipe conjointe chargée
de gérer le développement du produit, aux coûts duquel ils ont contribué.
Parmi ceux qui soutiennent cette importante initiative public/privé
figurent aussi le Department for International Development du Royaume-Uni,
qui finance également le projet, et l’Université de Liverpool (Royaume-Uni).
« La société GlaxoSmithKline est fermement convaincue que les problèmes
complexes que pose la satisfaction des besoins de santé dans les
pays en développement ne pourront être surmontés que par un effort
concerté », a déclaré son Directeur général, le Dr Jean-Pierre Garnier.
« Le programme LAPDAP illustre la détermination de la société de
jouer un rôle nouveau dans l’amélioration des soins de santé dans
le monde et dans la recherche de moyens novateurs et pratiques de
fournir les nouveaux médicaments dont ont tant besoin les populations
des pays en développement ».
Le Dr Gro Harlem Brundtland, Directeur général de l’Organisation
mondiale de la Santé a déclaré : « La pharmacorésistance signifie
que, dans de nombreuses régions du monde, des populations entières
sont dépourvues de protection contre le paludisme. Le LAPDAP sera
un moyen important de réduire la charge du paludisme en Afrique
subsaharienne ou ailleurs.
Cet accord montre que les partenariats public-privé peuvent donner
des résultats concrets notables. Il s’agit là d’une collaboration
importante non seulement parce qu’elle permettra de mettre un nouveau
médicament sur le marché, mais aussi parce qu’elle prévoit une structure
des prix visant à proposer ce médicament à un prix abordable pour
ceux qui en ont besoin ».
L’OMS
fournit, à travers le Programme spécial PNUD/Banque mondiale/OMS
de Recherche et de Formation concernant les Maladies tropicales
(TDR), un soutien financier considérable aux essais cliniques du
LAPDAP.
Elle met en outre à la disposition de l’équipe chargée du développement
ses compétences techniques, notamment dans le domaine des essais
cliniques relatifs au paludisme.
L’expertise du TDR ainsi que les connaissances et l’expérience acquises
par le partenariat Faire reculer le paludisme sous l’égide de l’OMS
seront également mises à la disposition passé le stade de l’approbation
par les autorités de règlementation .
GlaxoSmithKline sera chargée de l’enregistrement du produit et de
la fabrication du LAPDAP, qu’elle commercialisera également dans
le secteur privé en se conformant aux pratiques normales du marché
local. Le Department for International Development du Royaume-Uni,
qui finance le projet, et l'Université de Liverspool (Royaume-Uni)
qui mis au point le concept du LAPDAP dès le début des années 90
et a continué de contribuer largement au programme.
L’équipe chargée du développement du produit est présidée par le
Professeur Peter Winstanley de l’Université de Liverpool. Le but
du partenariat est d’étendre cette collaboration afin de développer
le LAPDAP en association avec un dérivé de l’artémisinine de façon
à accroître la durée d’utilisation du nouveau médicament.
Le
paludisme est une maladie grave, parfois mortelle. On dénombre chaque
année dans le monde au moins 300 millions de cas cliniques, dont
90% en Afrique. Chaque jour près de 3000 personnes , essentiellement
des enfants de moins de cinq ans, meurent de cette maladie.
Pour
plus d'informations, les journalistes peuvent prendre contact avec
M. Gregory Hartl, Porte-parole de l'OMS, Genève. Tél. (+41 22) 791
4458; télécopie: (+41 22) 791 4858; adresse électronique:
hartlg@who.int
Tous les communiqués de presse, aide-mémoire OMS et d'autres informations
sur le sujet peuvent être obtenus sur Internet à la page d'accueil
de l'OMS : www.who.int/inf-pr-2001/fr/index.html
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Vaccin
contre le sida: Les chercheurs africains prennent leurs marques
- Le Soleil - 9 mars 2001.
Une
rencontre de plus d’une dizaine d’éminents chercheurs africains
a débuté hier matin à Dakar autour d’un futur vaccin “africain”
contre le VIH/SIDA et l’harmonisation des protocoles de recherche,
alors que les médicaments génériques anti-SIDA sont au centre depuis
une semaine d’une véritable tempête juridico-médiatique avec le
procès intenté par 39 grandes firmes pharmaceutiques contre l’Afrique
du Sud.
Cette réunion, ouverte par le Directeur de cabinet du ministre de
la Santé, M. Abdoul Aziz Diop, et qui est celle du comité consultatif
du programme africain pour un vaccin contre le SIDA, se recoupe
avec la bataille pour l’accès aux traitements antirétroviraux que
mène l’Afrique, continent le plus touché par l’épidémie à VIH/SIDA
avec 70 % des 36 millions de cas recensés en décembre de l’an 2000
par l’ONUSIDA.
C’est
pourquoi le Pr Souleymane Mboup, spécialiste sénégalais en virologie
et qui participe à cette réunion, a estimé hier, que “la disponibilité
d’un vaccin préventif efficace et accessible constitue la meilleure
garantie pour une solution à long terme pour maîtriser cette terrible
pandémie”.
Les premiers essais devront avoir lieu (si tout se passe bien !)
vers l’an 2002-2003.
Selon lui : “les vaccins constituent l’une des interventions médicales
les plus rentables, car avec quelques doses, ils peuvent, dans certains
cas particuliers, conférer une protection à vie”.
Actuellement une vingtaine de candidats vaccins sont à l’essai dans
le monde, dont une demi-douzaine en Afrique. Des essais sur l’homme
viennent d’ailleurs de débuter cette semaine au Kenya (Afrique de
l’Est).
Le Pr Mboup a insisté sur les difficultés qui jalonnent la mise
au point d’un vaccin, notamment “l’absence de facteurs immunitaires
corrélés à la protection qui, dans d’autres maladies, ont été déterminés
à partir d’un modèle animal ; l’absence d’un modèle animal validé
de l’infection à VIH qui peut être utilisé pour prédire à l’avance
si un vaccin contre le VIH sera efficace pour l’humain, etc.
”
PLUSIEURS EPIDEMIES AU LIEU… D’UNE
L’autre problème est que l’on n’est pas en présence d’une “épidémie”,
mais de plusieurs “épidémies de types et de sous-types viraux”…
Selon le Pr Souleymane Mboup, qui a contribué en 1985 à l’isolement
du VIH2 dans du sérum de prostituées dakaroises, “il y a une diversité
sans précédent des souches dans le monde et il se peut qu’un simple
vaccin soit efficace contre tous les sous-types”.
Sinon faudra-t-il rechercher un “cocktail” de vaccins.
Dans
une interview accordée à la revue scientifique “Sciences au Sud”,
le Pr Mboup y révélait que “les deux types de virus (VIH-1 et VIH-2)
y sont observés, ainsi que tous les différents groupes de chaque
type (M, O, N).
Les groupes O et N ont d’ailleurs été décrits pour la première fois
en Afrique. On observe aussi la plus grande diversité de sous-types
de virus, appelés génotypes, avec des disparités d’une zone à l’autre.
Du fait de cette grande multiplicité de virus divergents, il existe
en Afrique un nombre très important de souches recombinantes, ce
qui rend l’épidémie particulièrement complexe”.
En 1995 déjà, le Pr Max Essex de l’université de Harvard de Boston
(Etats-Unis), annonçait qu’en “l’Afrique de l’Ouest l’épidémie est
causée par des sous-types (A et D) et par le VIH2.
Aux Etats-Unis et en Europe de l’Est, elle est induite par le sous-type
B de VIH1, tandis qu’en Asie du Sud-est, elle est provoquée par
le VIH-1 E. En Inde et en Afrique australe, il y notait le sous-type
de C de VIH1 ”.
Depuis, d’autres sous-types ont été isolés dans le monde, en compliquant
plus encore la situation de façon déroutante.
Pour
le spécialiste sénégalais, on aura surtout besoin d’évaluer les
vaccins dans les populations où différents sous-types circulent
pour définir si le vaccin est efficace.
“Ceci, dit-il, demandera des années de préparation pour mener des
essais dans différents pays”. Il a insisté sur la nécessité d’un
partenariat entre scientifiques des pays en développement, qui doit
s’assurer que les questions liées aux risques et avantages locaux
sont pris en compte dans les décisions de mettre ou non le(s) produit(s)
dans le circuit”.
210.000 MILLIARDS DE CHIFFRE D’AFFAIRES
Dans son discours, le président du comité consultatif du programme
africain, le Pr William Makgoba, qui dirige un grand laboratoire
de virologie à Cape Town (Afrique du Sud), a mis l’accent sur l’implication
des Africains eux-mêmes.
Il est possible que les pays riches occidentaux, qui abritent les
plus grandes firmes pharmaceutiques, s’occupent d’abord “de la recherche
du vaccin sur les souches virales qui les touchent, avant de penser
aux autres…
Le procès en Afrique du Sud sur les ARV génériques montre déjà les
enjeux cruciaux qui justifient la tenue d’un sommet de l’ONU en
juin prochain sur le SIDA à New York et l’initiative internationale
sur le vaccin contre le SIDA.
Les chercheurs africains ne veulent surtout pas rester les bras
croisés et attendre que tout soit fait en occident, comme pour les
autres vaccins qui ont pu permettre de contrôler d’autres maladies
(tuberculose, poliomyélite, rougeole, coqueluche, tétanos, rage,
etc.).
Le marché mondial pour les vaccins préventifs est de 4 milliards
de dollars (2800 milliards de FCFA), tandis que celui des médicaments
s’élève à 300 milliards de dollars (210.000 milliards de CFA) ;
des chiffres d’affaires dans lesquels les sérums et les “cobayes”
africains ont beaucoup contribué. M. Abdoul Aziz Diop et les Prs
Mboup et Makgopa, sont tous revenus sur les menaces réelles de “déstabilisation
profonde” que fait peser l’épidémie à VIH/SIDA sur le développement
socio-économique, sanitaire et la sécurité des pays africains.
FARA DIAW
Lire
l'article original : www.lesoleil.sn/santeenv/article.CFM?articles__id=1930
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GHANA:
Neuf morts du choléra dans la région orientale - Communiqué de presse
IRIN - 6 Mars 2001
Une
grave pénurie d'eau dans la région orientale du Ghana pousse la
majorité de la population à boire de l'eau non hygiénique, augmentant
de la sorte le risque de choléra, qui a d'ores et déjà tué neuf
personnes et infecté 42 autres, a informé jeudi le journal 'The
Ghanaian Chronicle'.
Le quotidien a indiqué que le directeur régional des services de
santé, le docteur Aaron Offei avait informé qu'au 17 février, 42
cas de choléra avaient été détectés à Suhum Kraboa Coaltar, dans
les districts nord et sud d'Akuapem de la région.
« La situation est telle que nous devons en appeler aux assemblées
du district pour aider à contenir le problème de l'eau et à faire
de l'amélioration de l'assainissement au sein de leurs communautés
une question d'urgence », a-t-il admis.
Le choléra est courant pendant la saison des pluies. Cependant,
c'est la saison sèche au Ghana et une épidémie en cette saison,
rapporte le quotidien, « semble augurer que la tendance croissante
qui s'était manifestée au cours des trois années écoulées se maintiendra
et s'aggravera ».
En 1997, a-t-il rappelé, il y a eu 82 cas diagnotisqués, mais au
31 décembre 2000, il y avait eu 1 955 cas et 64 décès.
« L'augmentation relative des cas peut être en partie attribuée
à l'amélioration de la sensibilité du système de surveillance des
maladies épidémiques qui aboutissait à des examens en laboratoires
pour confirmer les recherches », a indiqué M. Offei.
Lire
l'article original : wwww.reliefweb.int/w/rwb.nsf/s/509631C65A4F3E2E85256A070070810F
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GHANA:
Epidémie de méningite dans le district de Wa - Communiqué de presse
IRIN - 6 Mars 2001
GHANA:
Epidémie de méningite dans le district de Wa Le bureau de l'OMS
à Abidjan a confirmé que des cas de méningite ont été dépistés dans
le district de Wa, dans la haute région occidentale du Ghana.
Le journal d'Accra, 'The Daily Graphic' a souligné que le directeur
de la santé du district, le docteur Fulgence Sangber-Dery avait
informé que 22 des 55 personnes qu'on savait infectées cette année
sont mortes.
D'après l'OMS la population a été vaccinée contre la méningite.
Lire
l'article original : wwww.reliefweb.int/w/rwb.nsf/s/509631C65A4F3E2E85256A070070810F
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GHANA:
Baisse de 59 pour cent des cas de ver de Guinée dans la région orientale
- Communiqué de presse IRIN - 6 Mars 2001
Les
cas diagnostiqués de ver de Guinée dans la région orientale du Ghana
ont diminué de 59 pour cent, soit de 241 en 1999 à 97 l'an dernier,
a annoncé le directeur des services de santé de la région.
'The Ghanian Chronicle' a rapporté que, selon le docteur Aaron Offei,
un nombre inférieur de villages avait fait état d'infection en 2000.
Il a précisé que 87.6 pour cent des 97 cas détectés en 2000 ont
été contrôlés. Le reste étaient ceux chez qui les vers sont apparus
avant le diagnostic, a-t-il expliqué, « par conséquent, ces cas
ne correspondaient pas à notre définition de maîtrise des cas.
Il a poursuivi que 366 puits de villages étaient infectés ou soupçonnés
de l'être et que 327 d'entre eux ont été traités,
ce qui constitue une couverture de 89.3 pour cent.
Lire
l'article original : wwww.reliefweb.int/w/rwb.nsf/s/509631C65A4F3E2E85256A070070810F
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