Actualités de la santé
en Afrique
Mai 2005

Au sommaire de cette semaine :

Burkina Faso :
© Centre municipal de santé bucco-dentaire : Plus de 100 000 consultations en 5 ans
© Bilan JNV XIe édition 2e passage

Cameroun :
© Choléra
© Lait dangereux

Côte d'ivoire :
© Vaccination : Le 3ème passage contre la polio démarre le 13 mai prochain
© Au microscope : Le tabac et la douleur

Madagascar :
© Maternité - Une sage-femme pour 6 200 habitants
© L'asthme tue 18 000 personnes par an
© Nutrition - La distribution de vitamine A atteint un taux de couverture de 80%
© Allaitez et réduisez le risque de cancer du sein

Mali :
© Journée internationale des sages-femmes : sus à la mortalité maternelle et néonatale

Maurice :
© Sida : PILS veut sensibiliser aux risques liés au partage de seringues
© Alerte au «chikungunya»

Sénégal :
© Gratuité des soins pour les femmes enceintes : Acquis de taille contre la mortalité maternelle à Matam
© Maladies chroniques non transmissibles : Graisse, sucre et sel, des tueurs en série...
© Hôpital Le Dantec - Après un arrêt technique de deux semaines : La chirurgie reprend du service

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Santé Tropicale



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Sida : PILS veut sensibiliser aux risques liés au partage de seringues - L'express - Ile Maurice - 11/05/2005
L’ONG estime que 1% des Mauriciens sont déjà séropositifs. Un chiffre à la hausse dû au manque de vigilance face au mode de transmission par voie intraveineuse.
Le temps presse. Le mode de transmission du virus du sida change. L’utilisation des seringues coiffe désormais au poteau les relations sexuelles. L’association Prévention information et lutte contre le sida (PILS) veut sensibiliser la population à ce phénomène car la tendance est à la hausse.
PILS estime que 1% de la population est déjà porteuse du virus du sida. Cette association recense une moyenne de quatre à six nouveaux séropositifs chaque jour. Uniquement pour cette année, elle est arrivée au chiffre de 1200.
Pour renverser la tendance, PILS organise le 20 mai, au Fresh Club de Grande-Rivière-Nord-Ouest, une soirée dansante animée par les DJs Knox, Spirit Funk et Lebo. Les fonds recueillis à travers la vente des billets (Rs 100 l’unité) seront utilisés pour financer la campagne de lutte contre le virus.
Rencontrant la presse, hier, le porte-parole de PILS, Nicolas Ritter, a fait état d’un sondage réalisé par Synthèse sur l’évaluation de la dernière campagne de publicité de l’association auprès d’un échantillon de 600 individus. Elle était basée sur l’utilisation des préservatifs. Elle pastichait des affiches de films.
Changer les mentalités
Pour trois Mauriciens sur cinq (61% des sondés), le mode prédominant de transmission du virus du sida est les relations sexuelles. Or, seul un Mauricien sur quatre (27%) pense que le sida est principalement transmis via l’utilisation d’une même seringue par plusieurs personnes.
L’usage du préservatif est le moyen de protection contre le sida le plus mentionné, par 62% des sondés. Toutefois, l’utilisation du préservatif est plus souvent mentionnée comme un mode de contraception plutôt qu’un moyen de protection contre les maladies sexuellement transmissibles. Les femmes entretiennent encore plus cette perception que les hommes.
Pour plus de quatre Mauriciens sur dix (47,3%), la fidélité est le moyen le plus efficace de prévention contre la transmission sexuelle du virus du sida. Un Mauricien sur trois (33,4%), principalement les jeunes, estime que le moyen le plus efficace est le préservatif. Le sondage révèle également que la moitié de ceux qui ont déjà eu une relation sexuelle se sont servis d’un préservatif. Ceux qui n’ont jamais utilisé de préservatif lors des relations sexuelles l’expliquent le plus souvent par leur fidélité au partenaire (34%) ou la confiance dans leur partenaire (12,7%).
Nicolas Ritter affirme que ce sondage servira de document de base pour réorienter la campagne de PILS. Il prône ainsi une approche globale pour lutter contre le sida. “Il faut que le gouvernement apporte très vite un cadre légal pour empêcher toute discrimination à l’égard des sidéens, que ce soit sur les lieux de travail, à l’hôpital, dans l’univers carcéral.” Il affirme qu’il faudra un réel changement de mentalités, notamment de la part de certains médecins, pour en arriver là. “On est tout simplement très inquiet”, fait-il remarquer.
Le centre de remise en forme Body Tic a offert à PILS 2000 préservatifs. Ceux-ci seront distribués gratuitement au siège de PILS et lors de ses interventions extérieures.
Le nouveau bureau exécutif de PILS a été reconstitué sous la présidence de Dhiren Moher. Il aura comme vice-président Bernard Li Kwon Ken et comme secrétaire Sandrine Colin. Jean-denis PERMAL
Lire l'article original : http://www.lexpress.mu/display_article.php?news_id=41616

Centre municipal de santé bucco-dentaire : Plus de 100 000 consultations en 5 ans - Sidwaya - Burkina Faso - 11/05/2005
Le Centre municipal de santé bucco-dentaire a soufflé ses 5 bougies, le 9 mai dernier, au cours d'une cérémonie haute en couleur animée par l'orchestre communal, la fanfare municipale et des majorettes. Des membres du gouvernement et plusieurs personnalités sont venus fêter cet anniversaire avec le maire de la commune de Ouagadougou, Simon Compaoré
Inauguré le 8 mai 2000, le Centre municipal de santé bucco-dentaire comprend actuellement, une unité principale bucco-dentaire où sont pris en charge toutes les maladies bucco-dentaires, les problèmes dentaires, la chirurgie buccale et les soins conservateurs. Le centre abrite également un dispensaire avec un petit laboratoire d'analyse médicale, un dépôt pharmaceutique et une unité d'optique et d'ophtalmologie. Le maire Simon Compaoré a rappelé que l'idée de la construction du centre remonte à 1997 et a été concrétisée avec l'appui financier de l'Association internationale des maires francophones (AIMF).
Le centre a coûté 260 000 000 de francs CFA avec une contribution de l'AIMF s'élevant à 170 000 000 de francs CFA et une contrepartie locale (la ville de Ouagadougou) de 90 000 000 de francs CFA. Après cinq ans de fonctionnement, le maire s'est dit satisfait de ce centre qui est devenu une référence en matière de santé bucco-dentaire à Ouagadougou. En cinq ans, le Centre municipal de santé bucco-dentaire a reçu 107 302 patients.
"Cette forte fréquentation est la résultante de la qualité des prestations offertes par le centre mais aussi d'une politique de tarification sociale voulue par le conseil municipal", a souligné Simon Compaoré. Le maire a ensuite, promis que le conseil municipal mettra tout en œuvre pour renforcer et pérenniser les acquis du centre. Pour cela, le conseil va s'évertuer à maintenir la qualité des prestations, à mener une politique appropriée de formation du personnel et à renouveler conséquemment et dans les délais, les équipements du centre. Interrogé sur l'accessibilité financière du centre, son directeur, le Dr Aimé Kaboré fait observer que "c'est une tarification étudiée et adoptée par le conseil municipal depuis 1999 et cette tarification n'a pas changé. C'est la volonté du conseil municipal de faire en sorte que les populations puissent bénéficier des soins à des prix abordables"
C'est ainsi que la consultation des enfants en section bucco-dentaire est gratuite. Les enfants, les élèves et les personnes du 3e âge sont consultés gratuitement. Ils ne paient que les deux paires de gants que portent le docteur et son assistant qui reviennent à 400 francs CFA. Les grandes personnes paient 1000 francs pour la consultation plus les 400 francs pour les gants.  
Le Centre municipal de santé bucco-dentaire est situé au secteur n° 2 derrière la gare de "Sans frontière".  H. NANA
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2005_11_05/sidwaya.htm

Choléra - Mutations - Cameroun - 11/05/2005
Le choléra sévit depuis quelques jours dans la localité d'Obala. Certaines sources font état de dix morts et de cinq cas en observation à l’hôpital de district de la ville. Une autre source indique que la Croix-Rouge camerounaise a dépêché un émissaire pour évaluer la situation de cette infection intestinale contagieuse, causée par une entérotoxine de Vibrio Cholerae qui a colonisé l'intestin grêle. Et dont les principaux symptômes sont des vomissements spontanés, une diarrhée brutale qui entraîne une déshydratation extrême.
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1115761834

Lait dangereux - Mutations - Cameroun - 11/05/2005
Le groupe Danone a annoncé jeudi dernier qu'elle procédait à "un rappel complémentaire" de trois lots de lait en poudre pour bébés de marque Blédina. Il s'agit de Gallia II 900g janvier 07 Lot : 289/DNH; Bledilait II 900g janvier 07 Lot : 289/DNH; Bledilait 900g janvier 07 Lot : 290/DNH. Ont leur reproche d'être à l'origine des cas de gastro-entérites à Salmonella chez des enfants en bas-âge ayant consommé du lait Blédilait 2ème âge, précise Blédina. Ce type d'infection survient dans les 3 jours suivant l'ingestion et provoque les symptômes classiques de la gastro-entérite : vomissements, diarrhée et fièvre.
Lire l'article original : http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=10&id=1115761834

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Vaccination : Le 3ème passage contre la polio démarre le 13 mai prochain - Le Patriote - Côte d'Ivoire - 11/05/2005
Pour éradiquer la poliomyélite, la Côte d'Ivoire bénéficie du soutien de l'OMS.
Le troisième passage des Journées nationales de vaccination (JNV) contre la Poliomyélite démarre le vendredi 13 mai prochain à Korhogo. Cette étape, comme les autres, bénéficiera du soutien de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Celle-ci a mis à la disposition de la Côte d'Ivoire une vingtaine de Consultants et une dizaine d'Organisations non gouvernementales (ONG). Aussi, l'OMS a recruté cinq (5) Experts internationaux qui seront déployés sur l'ensemble du territoire national, aux côtés des Experts nationaux et des ONG pour appuyer cette mission. Déjà, deux ateliers ont lieu au bureau de l'OMS à Abidjan les vendredi 6 et lundi 9 mai derniers. Ces ateliers avaient pour but de renforcer les capacités des Consultants, des Superviseurs et des ONG nationales qui ont en charge la mobilisation sociale. Pour le Docteur Mathieu Kamwa, représentant intérimaire de l'OMS en Côte d'Ivoire, "ce passage qui est le dernier de la série, devra être de qualité exceptionnelle pour que les prochains passages de novembre et décembre 2005 permettent de consolider les acquis". Par ailleurs, il a demandé, aux consultants, experts et ONG d'être des modèles sur le terrain, par leur compétence, leur bonne conduite et leur franchise. Ce passage, comme les précédents, vise cinq millions d'enfants de 0 à 5 ans. D. Samou (Stagiaire)
Lire l'article original : http://lepatriote.net/lpX3.asp?action=lire&rname=Société&id=16968

Bilan JNV XIe édition 2e passage - Sidwaya - Burkina Faso - 10/05/2005
101 804 enfants vaccinés. Le district sanitaire de Banfora a fait vendredi 15 avril 2005, le bilan de ses journées nationales de vaccination (JNV) qui se sont déroulées du 8 au 11 avril 2005. Avec la stratégie "porte à porte", 101 804 enfants de 0 à 59 mois ont été vaccinés, soit un taux de couverture vaccinale de 108,66%
Les JNV gagnent de la maturité dans la Comoé et se fondent désormais sur la mobilisation sociale comme cheval de bataille. En effet, pour cette XIe édition et 2e passage de l'année 2005, les JNV contre la poliomyélite, ce sont les représentants de la direction régionale de la santé, tous les préfets des départements, les membres de l'Equipe cadre du district, les infirmiers-chefs de poste et les représentants des comités de gestion qui ont passé en revue les acquis et les insuffisances enregistrés.
En terme de chiffres, on retiendra que sur une population cible de 93 637 enfants âgés de 0 à 59 mois, 101 804 enfants ont été vaccinés, soit un taux de couverture vaccinale estimé à 108,66 %. Comparativement au nombre d'enfants vaccinés en novembre 2004, on note une progression de plus 9 187 enfants. District frontalier avec la Côte d'Ivoire, la vaccination transfrontalière au poste de Yendéré a permis de récupérer 435 enfants dont 12 d'entre eux en provenance de la Côte d'Ivoire recevaient pour la première fois le vaccin. Selon le médecin-chef du district sanitaire de Banfora le docteur Bassirou Ouédraogo, "c'est une opération qui s'est déroulée sans incident majeur". Ce succès a été rendu possible grâce à plusieurs facteurs parmi lesquels on peut citer la forte implication des autorités politico-administratives (gouverneur, haut-commissaire, préfet, maire) et de l'ONG Mouvement laïque Amérique latine (MLAL), l'application effective de la stratégie porte à porte, le bon dévouement de toute l'équipe de vaccination et la symbiose dans la vaccination synchronisée avec les autorités sanitaires locales ivoiriennes. Au sujet de la vaccination synchronisée, le docteur Ouédraogo a fait un bref compte rendu d'une mission de superviseurs burkinabé conduite par le secrétaire général de la province en territoire ivoirien à Ouangolodougou. De ce breafing, il ressort clairement qu’il existe de bons rapports de coopération concernant les JNV.
S'il est vrai que le bilan de ce 2e passage de l'année 2005 a été beaucoup plus satisfaisant par rapport au précédent, il n'en demeure pas moins que de difficultés ont été constatées. On peut retenir l'insuffisance d'informations des parents sur la maladie, les pannes fréquentes de motos et des cas de refus de certains parents comme dans la ville de Banfora par exemple qui ont par la suite accepter faire vacciner leurs enfants. Aussi, il faut signaler qu'un cas suspect de ver de guinée a été rencontré par les vaccinateurs dans la zone de Sidéradougou. Aux dernières nouvelles, le docteur Ouédraogo a affirmé qu'après plusieurs examens il s'est révélé qu'il s'agit d'une simple infection. Mamadou SERE - AIB/Comoé
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidwaya_quotidiens/sid2005_10_05/sidwaya.htm

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Gratuité des soins pour les femmes enceintes : Acquis de taille contre la mortalité maternelle à Matam - Le Soleil - Sénégal - 10/05/2005
Depuis le 1er janvier dernier, les consultations et certains soins sont gratuits pour les femmes enceintes. Cette mesure du ministère de la Santé suscite aujourd’hui un sentiment de satisfaction de toutes les populations de la nouvelle région de Matam.
Dans cette zone à fort taux de mortalité maternelle, cette nouvelle disposition sonne ainsi comme un ouf de soulagement chez les femmes, dont la majeure partie meure en donnant la vie. Lire la suite

Journée internationale des sages-femmes : sus à la mortalité maternelle et néonatale - L'essor - Mali - 10/05/2005
Les sages-femmes sont en première ligne d'un combat qui exige synergies et abnégation
C'est la salle Fanta Damba N°2 du Palais des congrès de Bamako qui a accueilli samedi, la célébration dans notre pays de la Journée internationale des sages-femmes. La cérémonie était présidée par l'épouse du chef de l'État, présidente de la Fondation pour l'Enfance, Mme Touré Lobo Traoré, elle-même sage-femme de son état. Outre la présidente de l'association des sages-femmes du Mali, Mme Dicko Fatoumata Maïga, étaient présentes à la cérémonie, le ministre de la santé, Mme Maïga Zeïnab Mint Youba, et la présidente de la fédération des associations des sages-femmes d'Afrique centrale et de l'Ouest (FASFACO), Mme Brigitte Thiombiano.
Le thème retenu cette année par notre pays -"Rôle de la sage-femme dans le repositionnement de la planification familiale"- marque l'intérêt que les sages-femmes accordent à l'amélioration de la qualité de vie des familles et à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale. Elles ont ainsi le souci de replacer la planification familiale comme un élément de réduction de la mortalité maternelle, infantile et néonatale. Des phénomènes qui touchent particulièrement l'Afrique subsaharienne et exigent une synergie entre les acteurs de la santé.
Les statistiques établissent que l'Afrique subsaharienne enregistre le taux de mortalité infantile le plus élevé dans mondes (104 pour mille contre 54 pour mille dans le monde). Celui de la mortalité infanto-juvénile s'élève même à 175 pour mille. Au Mali la situation est peu reluisante : le taux de mortalité infantile y est de 113 pour mille et le taux de mortalité infanto-juvénile de 229 pour mille. Sur 100.000 naissances dans notre pays, 582 mères décèdent des suites de complications ou de mauvaises conditions de vie.
Cette situation exige un changement de comportement dans le respect des convictions religieuses, a préconisé le ministre de la Santé. Mme Maiga Zeïnab Mint Youba jugera que le choix du nombre d'enfants, en suivant les méthodes qui conviennent, est une façon de contribuer au bien-être personnel, à celui de la famille et au-delà, celui de la communauté toute entière.
C'est loin d'être le cas puisque l'indice synthétique de fécondité de notre pays qui est de 6,8 enfants par femme signifie que la plupart des Maliennes sont, durant 30 ans de leur vie (entre 15 et 45 ans), soit enceintes, soit allaitantes, cela malgré les efforts des pouvoirs publics en terme de sensibilisation et d'information, constatera Mme Maiga. Ce fait est incompatible avec un bon état de santé, jugera-t-elle, en soulignant les efforts du gouvernement dans l'amélioration des indices et en invitant les sages-femmes à prendre part activement à toutes les actions dans se sens.
La présidente de la FASFACO, Mme Brigitte Thiombiano, a salué l'exemple malien et cette journée internationale, cadre irremplaçable d'échange et de réflexion sur les problèmes de la mère et l'enfant. Mme Thiombiano a demandé aux sages-femmes de relever les défis auxquels nos pays sont confrontés en matière de mortalité maternelle et néonatale.
C'est à la même mission que les sages-femmes et les autres acteurs de la santé ont été conviés par la présidente de la Fondation pour l'enfance, Mme Touré Lobo Traoré. Ce combat exige des synergies et l'abnégation de tous, a-t-elle jugé en rappelant le prix "Tara Boré" que sa fondation a instauré. Cette distinction récompense le dévouement et le mérite des sages-femmes dans la réduction de la mortalité maternelle et néonatale.
La première dame a aussi demandé au gouvernement de multiplier les infrastructures sanitaires afin que les sages-femmes puissent intervenir de façon efficace dans l'amélioration des indicateurs de santé de notre pays.
Soulignons que de nombreux professionnels et partenaires techniques et financiers de la santé ont pris part à l'événement auquel l'ensemble instrumental du Mali a donné un cachet particulier. Be COULIBALY
Lire l'article original : http://www.essor.gov.ml/jour/cgi-bin/view_article.pl?id=9635

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Au microscope : Le tabac et la douleur - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire - 09/05/2005
Des enquêtes épidémiologiques ont conclu à une corrélation positive entre le tabagisme et différents syndromes douloureux régionaux, incluant notamment les douleurs au niveau du rachis lombaire ou cervical
Une équipe britannique a cherché à préciser ces notions en interrogeant par voie postale plus de 22 000 sujets adultes, d’âge compris entre 16 et 64 ans, recrutés dans la patientèle de 34 médecins généralistes et au sein des armées britanniques.
Les questions ont porté essentiellement sur la consommation en tabac et sur l’existence de phénomènes douloureux durant les douze mois précédents, douleurs ayant concerné la région lombaire, le cou ou les membres.  Quels qu’aient été les sites douloureux considérés et le sexe des 12 907 sujets étudiés, la consommation passée ou actuelle de tabac est apparue comme un facteur de risque significatif de douleur locale, notamment dans le sous-groupe des sujets ayant dû réduire en conséquence leurs activités ordinaires. Plusieurs explications ont été proposées pour expliquer cette relation entre tabac et phénomènes douloureux, notamment dorsaux. 
La première explication est strictement mécanique : le tabac provoque une toux, laquelle peut générer, faciliter ou aggraver des lésions (hernies) au niveau des disques intervertébraux.
Une deuxième explication repose sur une relation fortuite, la prévalence du tabagisme étant plus importante dans des catégories professionnelles (ouvriers notamment) particulièrement exposées à des lésions discales ou musculo-squelettiques diverses.
Une troisième hypothèse a été proposée, s’appuyant sur des lésions directes au niveau musculaire et squelettique, induite par l’hypoxie et/ou la vasoconstriction associées au tabagisme.
Enfin, une dernière explication évoque un mécanisme central, le tabac abaissant le seuil de perception de la douleur.
Sans doute la cause de cette plus grande fréquence des syndromes douloureux rhumatismaux chez les fumeurs repose-t-elle sur une combinaison de ces différentes possibilités.
Décidément, les méfaits du tabac sont innombrables ! BAKAYOKO Zeguela
Lire l'article original : http://213.239.215.195/fratmat/content/detail.php?cid=mWW27AStvZn

Maladies chroniques non transmissibles : Graisse, sucre et sel, des tueurs en série... - Le Soleil - Sénégal - 09/05/2005
L’obésité mène au diabète. Tout comme 50 % des diabétiques sont hypertendus. Ces trois maladies chroniques non transmissibles qui font des ravages méritent ainsi une attention particulière. Surtout qu’on peut les prévenir en évitant la surconsommation de graisse, de sucre et de sel.
Pour des considérations socio-culturelles d’une part et esthétiques d’autre part, nombreuses sont les femmes qui cultivent l’excès de poids. Ce qui peut conduire à l’obésité. Une maladie qui touche beaucoup plus les femmes que les hommes. Pourtant, même si elle est la porte d’entrée au diabète sucré, « l’obésité n’est pas considérée comme une maladie ». Tel est le constat du Pr Said Nourou Diop qui tenait, mercredi dernier, une conférence sur « Diabète et Obésité », à l’occasion du 2e Salon international de la Santé et de l’Hygiène.
Une telle conception devrait changer en ce sens que « l’obésité conduit à beaucoup de risques », soutient le spécialiste du diabète au Centre Marc Sankalé de l’hôpital Abass Ndao. Et Said Nourou Diop énumère les risques métaboliques, cardiovasculaires, rhumatologiques. À côté, il y a les risques de cancers, de diabète sucré, d’hypertension artérielle … D’où l’intérêt de prévenir l’obésité. D’ailleurs, l’une des stratégies à déployer, en dehors des enquêtes de prévalence à mener, consiste à amener les populations à considérer l’obésité comme une maladie.
Revenant sur le lien étroit qu’il y a entre l’obésité et le diabète sucré, Pr Said Nourou Diop indique que « lorsque l’individu est obèse, sa sécrétion d’insuline devient mauvaise ». Auquel cas, le diabète est quasi inévitable dans la mesure où il y a déficit d’insuline. Ce qui augmente le taux de sucre dans le sang. D’ailleurs, quand le taux de glycémie dans le sang est supérieur ou égal à 1,26 g, on devient diabétique.
Le diabète est une maladie chronique non transmissible qui prend de plus en plus de l’ampleur. Sa prévalence est de 2 à 3 % de la population générale. Il connaît une augmentation accrue, affirme Pr Said Nourou Diop qui fait état de plus de 20 000 cas, par an, enregistrés au centre diabétique. Alors que dans les 25 dernières années, le nombre de personnes touchées par le diabète était évalué à 200 cas.
De l’avis du chef du Centre Marc Sankalé, il importe de prévenir le diabète, une maladie qui tue beaucoup de personnes, par un simple geste de dépistage volontaire à partir de 40 ans. « Le dépistage est facile. En 5 secondes, on peut renseigner l’individu sur le taux de glycémie dans le sang », indique-t-il. Une telle opération peut être effectuée dans les centres de santé spécialisés, ajoute-t-il avant d’inciter, encore une fois, les populations à recourir à une prise en charge précoce et préventive.
Pour le Pr Said Nourou Diop, « il faut agir, quand il y a des facteurs de risque, et éviter toute tentative de suralimentation dans la mesure où elle mène à la fois au diabète, à l’obésité et à l’hypertension artérielle. D’ailleurs, il est prouvé que 50 % des diabétiques sont hypertendus. D’où la nécessité de sensibiliser et d’informer sur ces maladies chroniques non transmissibles, qui grèvent 40 % du budget de la santé.
Pour le chef du Centre Marc Sankalé, les décideurs doivent être informés sur les ravages que font ces maladies. Tout comme le personnel sanitaire qui doit être averti.
Le moyen le plus efficace pour les populations de se prémunir contre ces maladies non transmissibles que sont le diabète, l’obésité et l’hypertension artérielle demeure l’éducation nutritionnelle. Il faut une bonne alimentation, éviter la surconsommation en graisse qui conduit à l’obésité, en sucre qui mène au diabète et en sel vecteur de l’hypertension artérielle, souligne Pr Said Nourou Diop.
Par contre, le diabétologue insiste sur la nécessité de manger équilibré, en augmentant la consommation de fibres alimentaires avec les fruits et légumes. Dans le même registre, il appelle les populations à combattre la sédentarité par la pratique sportive. « Le minimum, c’est de consacrer 30 minutes à bouger dans la journée », soutient Said Nourou Diop. Maïmouna GUEYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=49497

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Alerte au «chikungunya» - L'express - Ile Maurice - 08/05/2005
Qu’est-ce que le chikungunya ? Il s’agit d’une infection virale qui se manifeste par de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, des éruptions cutanées, des enflures et une sensibilité au toucher au niveau des articulations des membres inférieurs. Cette maladie se transmet par la morsure d’un moustique infecté et dure en général de trois à sept jours.
En raison de son effet sur les jointures, le chikungunya a été classifié parmi les virus arthritiques. À Maurice, c’est dans la capitale que le virus s’est propagé en premier. Plusieurs sites de contamination ont été identifiés. Il faut toutefois savoir que ce virus n’est pas mortel. Si vous présentez les symptômes de la maladie, il faut vous rendre à l’hôpital le plus proche pour recevoir des soins. Il existe aussi une série de mesures préventives à suivre. Par exemple, depuis que les premiers cas ont été recensés, des agents du ministère de la Santé ont effectué une pulvérisation d’insecticide. Il est aussi recommandé d’évacuer les accumulations d’eau. Pour la protection corporelle, on peut aussi utiliser des crèmes anti-moustiques, ou des moustiquaires pour les bébés.
Lire l'article original : http://www.lexpress.mu/display_search_result.php?news_id=41394

Maternité - Une sage-femme pour 6 200 habitants - L'express - Madagascar - 06/05/2005
Les sages-femmes restent en nombre insuffisant.
" La Grande île compte près de 2 067 sages-femmes, soit une sage-femme pour 6 200 habitants ", explique le docteur Odon Randriamanantena, président de l'Ordre national des sages-femmes de Madagascar, mercredi, à l'hôpital militaire de Soavinandriana, durant la célébration de la Journée mondiale des sages-femmes.
" Ce nombre est loin d'être suffisant pour la population malgache estimée à 17 millions ", avance Flore Raveloarisoa Andriambelo, une sage-femme à la retraite. Et cette dernière de lancer un appel aux autorités pour que l'on procède à un recrutement de personnel paramédical. " Ainsi, cette insuffisance incite les femmes enceintes, notamment celles qui résident dans les zones éloignées de la capitale, à consulter les matrones pour leur accouchement ", poursuit-elle. " Or, cela n'est pas sans danger pour les futures mères dans la mesure où l'hygiène laisse à désirer et les matrones ne maîtrisent pas souvent les techniques d'accouchement".
L'Institut de formation des paramédicaux (IFP) de Befelatanana s'avère être la seule école qui forme les sages-femmes à l'issue d'un cursus de trois ans après le baccalauréat. A l'heure actuelle, l'extension du cursus au bac + 4 est en cours. L'objectif étant de professionnaliser davantage ce secteur.
Pour revenir à la Journée mondiale des sages-femmes, elle a été placée sous le thème de la " maternité sans risques, la grossesse est un moment privilégié de la vie : rendons-là plus sûre ".
Conférences-débats sur la " surveillance clinique
et électronique ", la " souffrance fœtale ", et la " réanimation néonatale " ont agrémenté cette journée que Madagascar célèbre depuis une décennie. Henintsoa Andrianarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=31830&r=13&d=2005-05-06

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L'asthme tue 18 000 personnes par an - L'express - Madagascar - 04/05/2005
L’asthme est une maladie des voies respiratoires à détecter au plus tôt.
L'asthme figure parmi les maladies mortelles. Sur le plan mondial, 100 à 150 millions de personnes souffrent de l'asthme et il est responsable de plus de 18 000 décès par an.
Parmi les personnes qui font la consultation auprès du service de pneumologie à l'hôpital de Befelatanana, cinq à huit patients par jour sont venus spécialement pour le traitement de l'asthme. En tant que maladie héréditaire, elle affecte toutes les tranches d'âge, et la crise se manifeste surtout en cas de changement climatique. Il faut noter que le taux d'hospitalisation est de 9 à 12 % par rapport au nombre total des malades hospitalisés, car l'hospitalisation n'est recommandée qu'en période de crise durant laquelle la personne a besoin d'oxygène en permanence.
" L'asthme n'est pas une maladie, mais une réaction de l'organisme vis-à-vis du monde extérieur comme l'environnement professionnel ou domestique ", explique Dr Jocelyn Rakotomizao, pneumologue auprès du service de pneumologie de l'hôpital de Befelatanana. " Par conséquent, on parle plutôt d'entretien, mais non pas de traitement sauf en cas de crise parce qu'il faut stabiliser l'état de la personne asthmatique ", a-t-il ajouté. Cela exige alors la continuité de la prise de médicament qui doit se faire parfois à vie.
Sur le plan pratique, les personnes touchées par cette " réaction organique" se trouvent dans la difficulté du fait que, même si on peut trouver les médicaments dans les pharmacies, leur coût n'est pas accessible à tous. Le prix du médicament varie de Ar 6 000 à Ar 35 000 alors que pour assurer le minimum de traitement, il faut en prendre au moins deux sortes.
La journée mondiale de l'asthme, célébrée le 3 mai, est passée inaperçue à Madagascar, depuis un certain temps. Cette année, le service de pneumologie à l'hôpital de Befelatanana a marqué cet événement en réalisant un reportage télévisé sur le service en question, afin d'informer et de sensibiliser le public sur le sujet.
La lutte contre l'asthme est encore une action de longue haleine à laquelle l'effort des personnes touchées à suivre les prescriptions des médecins est plus que recommandé. Olivia Velonjanahary
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=31790&r=13&d=2005-05-04

Nutrition - La distribution de vitamine A atteint un taux de couverture de 80% - L'express - Madagascar - 04/05/2005
La distribution de vitamine A a touché les enfants de 6 mois à 5 ans.
"A l'heure actuelle, les résultats en provenance des provinces commencent à nous parvenir. En général, le taux de couverture nationale s'élève à 80 %", souligne le docteur Simon Rakotonirina, chef du service nutrition auprès du ministère de la Santé et du planning familial.
Selon ce médecin, " la campagne de supplémentation a connu un franc succès dans les grandes villes. Par contre, elle a été moins fructueuse dans certaines zones enclavées des provinces de Toliara et de Mahajanga ". La distance qui sépare les villages des centres de santé y est pour quelque chose. Ainsi, les parents ne sont pas très enthousiastes à se déplacer. L'acheminement des capsules de vitamine A dans ces régions où les infrastructures routières font défaut, a aussi quelque peu entravé cette campagne, a-t-on appris.
Plus de trois millions d' enfants de 6 mois à 5 ans et 145 429 femmes ayant récemment accouché, ont été visés par cette campagne, couplée à un déparasitage, qui s'est tenue du 25 au 29 avril. " Pour la prochaine campagne prévue au mois d'octobre, nous envisageons de cibler 4 millions d'enfants ", avance le Dr Simon Rakotonirina.
" L'objectif étant de réduire de deux tiers la mortalité des enfants de moins de cinq ans, conformément aux objectifs de développement du millénaire auxquels Madagascar est partie prenante, d'une part, et de promouvoir l'amélioration de l’état nutritionnel des enfants ciblés et des femmes allaitantes, dans les huit semaines qui suivent l’accouchement, d'autre part ". Henintsoa Andrianarisoa
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=31794&r=13&d=2005-05-04

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Hôpital Le Dantec - Après un arrêt technique de deux semaines : La chirurgie reprend du service - Le quotidien - Sénégal - 04/05/2005
Les malades qui attendaient une intervention chirurgicale à l’hôpital Aristide Le Dantec ont été obligés de souffrir pendant deux semaines. Pour cause, les blocs opératoires des différentes cliniques de la structure hospitalière ne pouvaient plus fonctionner à cause d’une rupture de gaz anesthésiant, selon des sources médicales. Cette situation est d’autant plus grave qu’elle a créé une panique générale chez les médecins-chirurgiens devant des cas qui ne pouvaient pas attendre.
En effet, nos interlocuteurs s’indignent de la durée de cette rupture de ce produit essentiel pour les opérations chirurgicales sans que des mesures ne soient prises à temps. Cela, d’autant que la situation était prévisible du fait des perturbations enregistrées ces deux derniers mois. «Les blocs fonctionnaient au ralenti et les interventions étaient programmées suivant l’urgence des cas. Donc, l’on savait bien que l’on allait tout droit vers un arrêt total avec le lot de conséquences désastreuses qui l’accompagne», déplore un chirurgien. A son avis, «cela témoigne de la mauvaise volonté des autorités de prendre correctement en charge la question de la santé des citoyens, au moment où l’on se permet de faire des folies surtout dans le domaine politique». De même, nos sources disent ne pas comprendre l’indifférence dont ont fait montre les autorités sanitaires dans la recherche de solutions à cette équation.
Pour l’un de nos interlocuteurs, ce premier arrêt technique total des blocs opératoires de l’hôpital Le Dantec a failli toucher les autres hôpitaux de la capitale, dans la mesure où ils étaient en train d’épuiser leurs derniers stocks. Bien qu’ils précisent que le cas de Le Dantec est plus sérieux, en ce sens qu’il est la seule structure publique qui accueille des indigents aux moyens très limités. Ainsi, en déduisent-ils que c’est le bas peuple qui a été affecté par cette situation. D’où l’obligation aux malades de vivre avec le mal qui les ronge pendant tout le temps qu’a duré la rupture. «Certains patients ont été contraints de libérer les chambres qu’ils occupaient et obligés de rentrer chez eux, malgré le fait que les médecins aient conscience de la gravité de leur cas. C’est douloureux», regrettent-ils. Et de se plaindre du sort de centaines de femmes enceintes en attente d’une intervention ainsi que des enfants, si l’on sait que seul Le Dantec dispose d’une clinique de chirurgie infantile dans le pays. Bien que la situation soit revenue à la normale, depuis vendredi dernier, il n’en demeure pas moins que les chirurgiens s’insurgent contre les lenteurs opérées dans la résolution de ce problème qui, d’après eux, n’est pas totalement écarté.
Interpellé sur la question, le directeur de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna), Pape Birame Ndiaye, rassure que le stock déjà acquis peut tenir pour une période de dix mois. Il explique que cette rupture de gaz anesthésiant était d’ordre structurel. «L’halothane est en arrêt de fabrication parce que son utilisation présente des risques. On se réveille après l’opération ou on ne se réveille plus. Ainsi, un autre produit du nom de Isofluotane a été trouvé comme alternative, mais que nous ne pouvons pas nous procurer. Car, son utilisation nécessite des installations techniques appropriées. Et nos blocs opératoires ne sont pas équipés de ce matériel», argumente-t-il.
Par ailleurs, M. Ndiaye révèle qu’il faut un appel d’offres international pour passer une commande annuelle, en tenant compte des besoins de toutes les structures sanitaires du pays. Partant de ce fait et du besoin pressant des hôpitaux, «il a fallu, avec l’aval de la Commission nationale des contrats administratifs (Cnca), passer un marché par entente directe avec un autre fournisseur indien afin de disposer à nouveau de l’allothane, en attendant de pouvoir utiliser le nouveau gaz».
En outre, annonce-t-il l’arrivée 5.000 flacons supplémentaires en sus des 300 déjà disponibles pour pallier d’éventuelles ruptures. Ndiaga NDIAYE
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/archives/article.cfm?article_id=24306&index_edition=705

Allaitez et réduisez le risque de cancer du sein - Midi-Madagasikara - Madagascar - 04/05/2005
Jeune mère : Allaiter pendant les premiers mois de la vie de bébé, n’a finalement pas été chose difficile pour les femmes malgaches. C’est la durée qui est discutable.
Pour la femme malgache, citadine ou rurale, opter pour l’allaitement n’est plus vraiment le fruit d’une rude campagne de sensibilisation. La situation est-elle à mettre sur le compte de la réussite des plusieurs années de campagnes d’information sur les bienfaits de l’allaitement au sein exclusif pendant 6 mois et la continuation de ce mode d’allaitement jusqu’à deux ans ?
Quoi qu’il en soit, « les femmes malgaches ont toujours, du moins pour une grande majorité et davantage encore en milieu rural, allaité au sein d’une manière durable, souvent pour des raisons économiques, mais surtout culturelles », pour reprendre les termes d’une jeune mère qui est, de toute manière convaincue du bien-fondé de son choix d’allaiter. Et d’ajouter : «Ce sont les contraintes professionnelles des femmes en milieu urbain qui les ‘forcent’ à renoncer à l’allaitement exclusif et entamer un allaitement mixte au terme de leur congé de maternité, soit environ douze semaines ».
 7%
Une étude récente peut davantage les réconforter. En effet, d’après une étude scientifique couvrant près de 150.000 femmes, allaiter de manière prolongée diminue le risque de développer un cancer du sein. Cette étude menée en 2002, a montré que les femmes ayant développé un cancer du sein avaient allaité moins souvent et sur des durées plus courtes que les autres. Les explications apportées par les scientifiques font état de la prolactine, une hormone secrétée lors de la lactation, qui pourrait avoir un effet protecteur sur les cellules du sein. Une autre hypothèse suggère que l’effet protecteur serait dû à une diminution de l’exposition aux oestrogènes, des hormones impliquées dans la progression des tumeurs mammaires. En effet, la production des oestrogènes est en baisse pendant l’allaitement. Outre ces conclusions qui pourraient bien inciter les jeunes mamans à allaiter, la même étude a établi le constat selon lequel chaque naissance réduit de 7% le risque de développer un cancer du sein. Hanitra R.
Lire l'article original : http://www.midi-madagasikara.mg/textes/cu050504.htm#cul1

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