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Forum
africain sur la pharmacie à Dakar : Plaidoirie pour les médicaments
génériques - Le soleil - 19 juin 2001
Le ministre de la Santé et de la Prévention, le Pr. Awa Marie Coll
Seck, a fait savoir, hier à l’ouverture du 4ème forum africain pharmaceutique,
que les préoccupations de tous les ministères chargés de la santé
en Afrique tournent autour de “l’accessibilité et la sécurité du
médicament, le VIH/SIDA et la disponibilité des produits antirétroviraux,
la lutte contre le paludisme, le marché illicite, l’éradication
de la poliomyélite, l’indépendance vaccinale et la pharmacovigilance”.
Pour le ministre de la Santé et de la Prévention, dans tous ces
domaines, il faut reconnaître que l’Afrique présente un tableau
sombre.
La question du médicament étant liée à la situation socio-économique
d’un pays donné, il est apparu que les maladies infectieuses et
parasitaires occupent une place prépondérante dans le processus
de paupérisation de l’Afrique.
“C’est ainsi que le VIH/SIDA, le paludisme et la tuberculose sont
les maladies les plus meurtrières".
Pour riposter contre ces fléaux quand ils ne sont pas prévenus,
la disponibilité des médicaments, leur accessibilité géographique
et financière au profit des populations démunies doivent constituer
le principal souci des intervenants dans ce domaine.
Dans ce dessein, il faut qu’en adéquation avec les recommandations
de l’OMS, “les médicaments essentiels génériques soient introduits
à la place des spécialités dans les structures de santé publique
et les officines de pharmacie”, souligne le ministre sénégalais
de la Santé et de la Prévention.
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Hôpital
de Saint-louis : un futur pôle médical - Le soleil - 19 juin 2001
Nommé
en conseil de ministres depuis le 11 janvier 2001, directeur de
l’hôpital de Saint-louis érigé en établissement public de santé
par décret N°98-856 du 27 Août 1998, le médecin-commandant Babacar
Ngom, s’est donné comme objectif de faire de cet hôpital un centre
d’excellence avant la fin de l’année 2001.
Pour atteindre ce but, il a eu à restructurer et à renforcer les
ressources humaines par une définition de la politique de ce secteur
; à instituer un contrôle informatique fiable de l’assiduité du
personnel.
Dans le domaine de la gestion, il a eu à mettre sur pied des procédures
de références comptables.
En adéquation avec la nouvelle orientation des politiques de santé,
le Dr Babacar Ngom a entrepris une démarche de gestion participative,
en impliquant les partenaires sociaux dans toutes instances décisionnelles
et exécutives de l’établissement.
Le système de recouvrement des produits d’exploitation interne est
réorganisé.
Le système de tarification de l’hôpital est revu, avec en prime
de nouvelles réglementations strictes des gratuités et de l’accès
dans l’établissement.
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Nutrition
: Rallonge pour le PNC - Le soleil
- 19 juin 2001
Le
gouvernement de la République du Sénégal est prêt pour le lancement
d’un nouveau programme de nutrition communautaire en octobre prochain.
Cette révélation est du Secrétaire Général adjoint de la Présidence
Mbaye Diack qui s’expliquait hier face à la presse, suite à des
mouvements d’humeur de prestataires qui réclamaient le paiement
de leurs salaires dans certaines localités.
Face à la réussite du projet qui a pris fin en décembre, le chef
de l’Etat, a dit M. Mbaye Diack, très sensible sur la promotion
de la femme et des jeunes, a demandé le renouvellement de ce programme
avec l’appui de la Banque Mondiale (BM) ”.
Le Président Wade a à cet effet, dégagé une enveloppe de 375 millions
pour financer la transition de ce programme jusqu’au mois de juillet
prochain.
Selon
M.Diack, M. Ibnou Gaye, responsable du projet à l’AGETIP, les partenaires
dont la BM, la KFW et le Programme alimentaire Mondial (PAM) ont
reconnu la viabilité de ce programme de renforcement de la nutrition,
qui devrait durer jusqu’à 2012.
Il a dit toute sa satisfaction sur les résultats obtenus par le
PNC, avec la formation de 1176 agents “ micro-entrepreneurs ” opérant
dans 292 centres, répartis dans 225 quartiers de 25 villes du Sénégal,
sous la supervision de 63 maîtres d’œuvre communautaires et de 292
Comités Locaux de Pilotage composés de délégués de quartiers, de
groupements féminins, d’ASC et de leaders d’opinion.
Ils ont permis d’atteindre entre 1995 et 2000, 456.970 bénéficiaires,
dont 259.183 femmes et 197 787 enfants âgés de 6-36 mois.
Par ailleurs 200 Kilomètres de canalisation d’eau pour le branchement
des ménages et 250 bornes-fontaines, ont été réalisés.
A.T
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l'article original : www.lesoleil.sn/santeenv/article.CFM?articles__id=4739
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Abdoulaye
Guèye, Directeur des établissements de santé : “ La réforme ne signifie
pas un désengagement de l’Etat ” Le soleil - 19 juin 2001
La
réforme hospitalière n’est pas du tout un désengagement de l’Etat,
car celui-ci va continuer à subventionner les structures sanitaires
selon leur niveau dans le cadre de son budget annuel de la Santé.
Il est heureux de constater maintenant que l’information est bien
passée et que la majorité des personnels de la santé et les partenaires
sociaux adhérent à ces nouveaux pas qui mènent vers l’hôpital de
demain.
La réforme a pour but de revitaliser le service public hospitalier,
à travers une amélioration de la qualité et de la sécurité des soins,
ainsi qu’un renforcement des capacités de gestion.
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ECLIPSE
SOLAIRE DU 21 JUIN – Gare au yeux ! - Internet Gabon - Le 17 juin
2001
Face à un phénomène susceptible d'occasionner des dommages irréparables
à la vue, il est essentiel de prendre certaines précautions.
Une
éclipse du Soleil est probablement le phénomène céleste le plus
spectaculaire auquel on puisse assister.
Il y a un grand intérêt à observer des éclipses; et des milliers
d'astronomes (amateurs et professionnels) courent la planète pour
en photographier.
Une éclipse du soleil offre aux étudiants une extraordinaire occasion
pour observer un phénomène naturel illustrant les principes mathématiques
et scientifiques de base qui leur sont enseignés de l'école au lycée.
De plus, bon nombre de scientifiques (dont des astronomes) ont été
amenés aux sciences par l'observation d'une éclipse (totale ou partielle)
du Soleil.
Les enseignants peuvent se servir des éclipses pour montrer comment
les lois du mouvement et les mathématiques des trajectoires des
corps célestes aident à prédire des éclipses.
L'utilisation de caméra à petite (ou faible) ouverture, de télescopes
ou de lunettes pour observer une éclipse aident à une meilleure
compréhension de l'optique de ces instruments.
La variation du niveau de la lumière du jour durant une éclipse
illustre bien des principes de la radiométrie et de la photométrie.
Les classes de biologie quant à elles peuvent observer le comportement
in situ des plantes et des animaux.
C'est également une occasion pour des enfants scolarisées de contribuer
à de petites activités de recherche. L'observation des temps de
contact en différents lieux géographiques le long de la trajectoire
de l'éclipse est efficace pour asseoir notre connaissance des trajectoires
de la Lune et de la Terre.
DANGER
•
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DÉVELOPPEMENT
GÉNÉTIQUE/JOURNÉES DE LA BGD - L'homo-scientificus
bientôt sur la terre... et dans l'espace - Internet
Gabon - Le 17 juin 2001
C'est
ce qu'a dévoilé, vendredi dernier au CCE, le Pr Debré au cours d'une
conférence débat sur le thème "Le développement' génétique".
Une prestation qui a fait dire à un enseignant de l'UOB : "j'ai
peur".
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Pluie
de préservatifs sur la capitale. Une nouvelle opération de sensibilisation
contre le SIDA a été lancée samedi à Yaoundé... Cameroon-info.net
- Le 13 juin 2001
Yaoundé,
le 13 juin 2001 : "Raid sur le Sida", c’est le nom de code de la
nouvelle croisade lancée contre le SIDA au Cameroun.
Initiée
par Nana Payong, homme d’affaire, qui s’est déjà illustré dans d’autres
types d’œuvres sociales à caractère humanitaires, cette campagne
aux allures internationales réunit plusieurs acteurs.
Elle se fait avec la collaboration de pilotes français et belges
qui seront présents sur notre territoire pendant une dizaine de
jours.
Ainsi, la dénomination de "Raid sur le Sida" n’a pas été choisie
au hasard. En effet, pour mener cette campagne, un ensemble de huit
aéronef fabriqués par Philippe Jeogeaguet ont été mobilisés.
Le Français, lui-même présent à Yaoundé samedi dernier, a offert
gracieusement ses appareils pour la circonstance. L’escadron d’aéronefs
amenée par les pilotes belges et français est partie de l’esplanade
Warda située derrière le cinéma le Capitole.
Les appareils ont sillonné les quartiers de la capitale en larguant
de dizaines de milliers de préservatifs.
Pour mieux attirer l’attention de la population, les pilotes l’ont
fait sous la forme d’un spectacle.
Celui-ci était, comme on pouvait s’y attendre compte tenu de l’expérience
et le talent des pilotes qui s’y employaient, d’excellente qualité.
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MÉDECINE
ET PROGRES SCIENTIFIQUES : Le premier bébé éprouvette conçu au Gabon
est né. Internet Gabon - Le 6 juin 2001
Le premier bébé éprouvette conçu au Gabon est né Issu de la fécondation
in vitro des gamètes d'un couple ivoirien, ce beau petit garçon
pesant 2, 9 kg à la naissance a vu le jour à la Polyclinique Ada,
à Akébé-Ville, où le Dr Rose Nsa Ada Mvé a, en personne, réalisé
dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, l'accouchement de la parturiente.
UN
peu plus d'un an seulement après le lancement officiel de ses activités,
le Centre d'Assistance médicale à la procréation Anne Zan , situé
à Angondjé (Libreville vient de récolter son premier fruit.
Annexe de la polyclinique Ada, à Akébé-Ville, cette structure chargée
de venir en aide aux couples atteints de stérilité par des techniques
d'assistance médicale la procréation, célèbre depuis jeudi à 22
heures la naissance de son tout premier bébé éprouvette.
Ce dernier est aussi le tout premier enfant né d'une fécondation
in vitro en territoire gabonais.
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La
ville de Fatick demande la restitution de son ambulance.
Le soleil - 9 juin 2001
Depuis
plusieurs semaines maintenant, le centre de santé de Fatick ne dispose
plus d’ambulance.
Celle, toute neuve, dont il a été doté a été retournée à Dakar du
temps du ministre Abdou Fall, au grand dam des populations souvent
confrontées à des évacuations d’urgences vers l’hôpital régional
de Kaolack de leurs malades dont les cas sont critiques.
Face
à cette situation, aucune information n’est fournie au niveau du
centre médical qui manque d’ailleurs d’agents et des médicaments
essentiels.
Mais, nos sources nous ont révélé que l’ambulance était destinée
à la création d’une dynamique de médecine préventive et itinérante
qui avait reçu l’aval de l’ancien ministre de la Santé, en même
temps que d’autres ambulances qui sont garées actuellement, il semblerait,
à l’Université de Dakar.
Et dans tout ça, que vont devenir les populations qui ont longtemps
réclamé une ambulance pour le district sanitaire qui polarise plusieurs
postes de santé des arrondissements de Diakhao, Niakhar et Tattaguine.
Le nouveau ministre Awa Marie Colle Seck doit revoir cette situation
que les Fatickois jugent discriminatoire.
Ils réclament, en tout cas, le retour de l’ambulance dans les meilleurs
délais.
M. SAGNE
Lire
l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=4421&index__edition=9306
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Fatal
accouchement - Le soleil - 9 juin 2001
Les
gamins font un raffut de diable dans les rues de Sindoné, un quartier
de l'île de Saint-Louis.
Aux abords de l'hôpital régional, l'animation est au beau fixe.
A la maternité, c’est l’attente et l’angoisse. Certains accompagnants
ont le visage grave.
“Cela fait trois heures d'horloge que ma nièce est là” nous confie
un jeune ouvrier agricole domicilié à Sor Daga :
“ Vous savez, les moments de la délivrance sont toujours pénibles.
Je prie Dieu pour qu'elle accouche dans de très bonnes conditions.
Sa grande sœur est morte après son troisième accouchement ”.
Une tristesse soudaine envahit l'homme assis à côté de nous.
On vient de lui annoncer une nouvelle qui est tombée comme un couperet
: “gueumeul Yalla” (il faut croire en Dieu), votre épouse vient
de rendre l'âme.
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Lutte
contre la mortalité maternelle à Saint-Louis - Le soleil - 9 juin
2001
Le
taux de mortalité maternelle est très élevé dans la région de Saint-Louis.
Il est estimé en moyenne à 500 décès pour 100.000 naissances vivantes
contre 510 pour 100.000 naissances au plan national.
La mortalité maternelle fait partie des fléaux qui gangrènent la
société.
Elle est considérée par les autorités administratives comme une
équation à plusieurs inconnues. Une équation qu’il faut toutefois
résoudre. Prévenir, informer, agir…
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Le
chef de l’État reçoit les ministres de la Santé et des Transports
des pays du bassin Congo-Oubangui Chari
Les dépêches de Brazzaville - Vendredi 8 juin 2001
La
réunion des ministres de la Santé et des Transports des pays riverains
des fleuves Congo et Oubangui-Chari consacrée à la lutte contre
les infections sexuellement transmissibles (IST) et le VIH/sida
s’est achevée aujourd’hui à l’hôtel Méridien de Brazzaville.
Au terme de quatre jours de travaux, les experts du Tchad, de la
République centrafricaine, de la RDC et du Congo-Brazzaville ont
signé un accord de coopération visant à réduire les IST et le VIH/SIDA.
Cet accord prévoit la mise en place d’un bureau exécutif qui aura
pour mission de
renforcer la collaboration et la coopération entre les pays membres,
de promouvoir l’échange d’expériences, de résultats des recherches
et des pratiques,
d’appuyer les projets innovateurs dans ces différents domaines,
de renforcer la coordination sous régionale pour assurer une meilleure
utilisation des ressources et mobiliser des ressources additionnelles,
enfin d’établir un réseau sous-régional pour l’appui au développement
de nouveaux moyens de lutte contre ces fléaux.
Avant
de regagner leur pays respectifs, les ministres de la Santé et des
Transports ont été reçus par le président de la République, Denis
Sassou Nguesso, auquel ils ont présenté leurs conclusions.
Au sortir de cette audience, le ministre de la Santé de la RDC,
le Dr. Mashako Mamba, a donné à la presse les précisions suivantes
:
«
L’atelier qui vient de s’achever s’inscrivait dans le cadre du programme
arrêté lors du sommet des chefs d’État et de gouvernement qui s’est
tenu à Abuja (Nigeria).
Il avait pour but d’arrêter la propagation du VIH/sida dans les
pays du bassin des fleuves Congo et Oubangui-Chari.
Les ministres de la Santé et des Transports de la sous-région d’Afrique
centrale ont signé ce document pour concrétiser la volonté des chefs
d’État de réduire les risques de ces maladies en Afrique.
Cet accord permettra que la lutte contre le sida devienne une réalité
en RDC, en République centrafricaine, au Tchad et en République
du Congo. »
Lire
l'article original: www.brazzaville-adiac.com/p_actualite.htm
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Large concertation pour un mieux-être sanitaire - Mauritanie-Santé
- Nouakchott, 10 Juin 2001(AMI)
Plus
de soixante participants représentant les établissements et programmes
de santé, des partenaires extérieurs et la société civile se sont
penchés jeudi à Nouakchott sur l'approche sectorielle du secteur
de la santé dans le cadre d'un atelier pédagogique organisé par
le ministère de la Santé et des Affaires Sociales avec le concours
de l'OMS.
La rencontre, qui a duré une journée, s'est attelée à:
- mettre à jour l'ensemble des participants sur l'approche sectorielle
santé et ses implications pour le développement sanitaire,
- informer sur les liens entre l'initiative PPTE, le cadre stratégique
de lutte contre la pauvreté et la problématique de la contribution
de la santé à la lutte contre la pauvreté,
- apprécier la qualité du partenariat en cours dans le secteur de
la santé (synergies, procédures, résultats).
- dégager des recommandations pour le renforcement du partenariat
en faveur de la santé.
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Congrès international sur l’Urgence et la Réanimation - Le Soleil
- 9 juin 2001
Un congrès médical international sur “ l’urgence et la réanimation
” a démarré ses travaux jeudi à Saly Portudal.
Il regroupe près de 230 spécialistes africains, français et belges.
À travers ces assises, l’organisation “ SOS médecin France ” qui
souffle ses 35 bougies, entend réunir des spécialistes afin d’entamer
et développer des échanges dans les domaines sensibles que sont
l’Urgence et de la Réanimation.
La rencontre vise à contribuer à l’enseignement post-universitaire
des médecins en matière d’urgence, à favoriser les échanges d’expériences
entre les praticiens africains et européens, et à permettre l’accès
aux moyens décisionnels et thérapeutiques modernes afin d’optimiser
les prises en charge des patients dans l’urgence.
L’organisation de ce congrès, le 19è de “ SOS Médecin France ” est
confiée à la structure sœur “ SOS médecin Dakar ”. Cette dernière
qui est une structure privée médicale d’urgences et de réanimation,
de transport et d’évacuation sanitaire a été portée sur les fonts
baptismaux il y a bientôt 4 ans par des médecins sénégalais.
Ses activités se résument aux visites médicales à domicile, dans
les hôtels ou tout autre lieu, le transport médicalisé et para-médicalisé,
l’évacuation sanitaire (terre, air, mer), la couverture d’évènements
exceptionnels et la prise en charge d’accidents graves à titre gracieux.
Pour atteindre les objectifs assignés au congrès, “ SOS Médecin
” a des professeurs et praticiens du Bénin, du Gabon, du Sénégal,
de la Côte d’Ivoire, de Madagascar, de la France et de la Belgique.
La réflexion de Saly va porter sur des sous-thèmes aussi importants
que “ la prise en charge pré-hospitalière et des polytraumatisés
”, “ l’utilité d’un SAMU dans un pays en voie de développement ”,
“ les urgences pneumologiques, neurologiques et dermatologiques
dans le Sida ”, les intoxications et les ingestions caustiques chez
l’enfant ”, “ les réseaux Internet dans l’urgence ”, etc.
A. MBODJ
Lire
l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=4419&index__edition=9306
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Programme
sectoriel Santé - 30 milliards de Fcfa de l’allégement de la dette
aux secteurs sociaux - Le Soleil - 7 juin 2001
30
milliards de Francs CFA issus de l’allégement de la dette, décidé
par les bailleurs de fonds, vont servir au bénéfice des secteurs
sociaux comme la santé, l’éducation, la protection sociale et la
lutte contre la pauvreté au sein des populations les plus défavorisées,
a annoncé hier en marge de la réunion annuelle conjointe (RAC) du
Programme de Développement Intégré de la Santé (PDIS), le représentant
de la Banque Mondiale (BM), M. Anouar Baouab.
Celui-ci participe depuis hier au nom de la Banque Mondiale avec
les représentants des 22 institutions internationales et pays formant
le groupe des bailleurs de fonds du PDIS, à la réunion annuelle
conjointe ouverte par le ministre de la Santé et de la Prévention,
le Pr Awa Marie Coll Seck.
C’est la première RAC de ce programme sectoriel de 229 milliards
de Fcfa que préside le Pr Awa Marie Coll Seck, et le nouveau ministre
de l’Economie et des Finances, M. Abdoulaye Diop.
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Le
Collège de Grand Yoff vainqueur du concours sur la santé de la reproduction
- Le Soleil - 7 juin 2001
Dans quel type de relation sexuelle a-t-on découvert le virus du
Sida ?
Quel est le nom du professeur qui a découvert le Vih1 ? Le Vih2
?
Quelle est la différence entre séropositif, séronégatif et zéro
positif ?
Ce sont autant de questions auxquelles, les élèves du Cem de Grand
Yoff ont répondu avec brio, vendredi dernier, au siège de l’Association
Sénégalaise pour le Bien-Être Famililal (ASBEF), lors de la finale
du concours “ Génies en herbe ” sur la santé de la reproduction
des jeunes.
Ils avaient pour adversaires, l’équipe du Collège Saldia. Les jeunes
sont des membres du club ASBEF, installés dans vingt établissements
scolaires de Dakar.
L’organisation de cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’amélioration
des connaissances des jeunes en matière de santé de la reproduction.
Ces jeunes constituent, selon Abdoul Aziz Cissé, le directeur du
CSRJ de Grand-Yoff, “ une couche vulnérable ”.
“ Nous voulons leur inculquer, dès l’adolescence, des comportements
responsables ”, pense toujours M. Cissé.
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BAKEL
- Mme Viviane Wade inaugure une maternité-brousse à Goumbayel -
Le
Soleil - 7 juin 2001
GOUMBAYEL,
une localité de 1.050 habitants (département de Bakel) a réservé
à Mme Wade, un accueil coloré, enthousiaste, en exhibant tout le
folklore local : ballets, kankourans rythmés par les sons des djembés
Sarakholés et Peulhs.
La joie des populations a été exprimée par Karamokho Gassama, le
chef de village, par Founé Diaby, responsable des groupements féminins
et au nom des jeunes par Mbembady Diaby qui ont tous, tour à tour,
remercié la Première Dame, l’ONG Kinkéliba, les autorités administratives
et les élus locaux.
La
présence de la Première Dame, dans ce coin perdu est selon M. Karamokho
Kaba, le président du conseil rural, un signal fort et en symbole.
Pour lui, c’est une mère venue aux nouvelles pour mettre fin aux
souffrances de ses enfants. C’est aussi une dame qui réaffirme son
option irréversible de se mettre au chevet des populations les plus
délaissées, les plus pauvres et les plus défavorisées sur les plans
de la santé, de l’éducation et de l’enclavement.
Des raisons pour lesquelles, Karamokho Kaba n’a pas manqué de soumettre
à Mme Wade les difficultés que rencontrent les populations de cette
localité.
Il
s’agit de l’enclavement en saison hivernale.
Le Dr Gilles Degois, le président de l’ONG Kinkéliba, une association
française composée, pour la plupart, de retraités engagés dans la
promotion de la santé en milieu rural qui, après l’hôpital de brousse
de Sinthiou à Gouloubou, au cœur des périmètres bananière, vient
de s’illustrer en mettant en place cette maternité à Goumbayel,
s’est félicité de la présence de la Première Dame.
Il a ensuite présenté la maternité rurale de Goumbayel, qui est
multi-fonctionnelle et comprend plusieurs salles de soins et 5 cases
modernes pour les hospitalisations.
MORTALITE MATERNELLE
Il
n’est pas normal de voir autant de femmes africaines mourir en donnant
la vie.
Le cri du cœur des Premières Dames d’Afrique réunies à Bamako a
été lancé à nouveau et répercuté aux populations les plus exposées
par Mme Viviane Wade, qui a exhorté les femmes de la communauté
rurale de Kothiary à démarrer à temps les consultations prénatales
pour lutter efficacement contre la mortalité maternelle et infantile.
Selon
Mme Wade, les mariages précoces peuvent être à l’origine de ce fléau
dans ces villages où la mortalité dépasse 1.000 décès pour 100.000
naissances, plus que la moyenne nationale qui est de 520 décès pour
100.000 naissances.
Les régions de Kolda et de Tamba traînent derrière les autres régions
du pays avec, au moins, 860 décès pour 100.000 naissances.
Aussi a-t-elle invité les parents à laisser leurs filles atteindre
l’âge adulte avant de les donner en mariage.
L’ouverture de l’inscription au Cours d’Initiation (CI), pour elle,
doit être mise à profit pour envoyer toutes les filles du Sénégal
à l’école.
L’instruction de cette frange de la population que sont les filles
permettra, selon Mme Wade, de faire face à toutes les difficultés,
entre autres mortalités maternelles et infantiles juvéniles.
PAPE DEMBA SIDIBE
Lire
l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=4309&index__edition=9303
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Journée mondiale de l’environnement – Souffle écolo à Dakar - Le
Soleil - 2 juin 2001
Le
Rassemblement des Ecologistes du Sénégal (RES) a salué hier dans
un communiqué “les opérations de désencombrement de la voie publique
dans la capitale, tout en fustigeant une situation encore désastreuse
du cadre de vie de la population dakaroise”.
Ce
communiqué, envoyé à la presse à l’occasion de la journée mondiale
de l’Environnement qui doit être célébrée mardi prochain, indique
“la nécessité de mobiliser les Sénégalais dans la lutte contre les
nuisances qui les assaillent tant au niveau de l’air, que des transports
publics, de l’hygiène et de la sécurité”.
Selon
les “Verts”, la libéralisation du marché des véhicules d’occasion
a accentué la pollution atmosphérique. Le RES attire l’attention
sur la situation de la capitale qui subit une croissance démographique
étouffante face à l’exode rural, mais aussi sur “des mesures de
déportation prises sur des habitants de quartiers défavorisés vers
la lointaine banlieue et qui rappellent les tristes opérations de
désencombrement humain des années 70 et 80”.
Le
RES fait encore remarquer la nécessité de prendre des mesures contre
les inondations dont sont victimes chaque année des populations
que l’on a laissées s’installer dans des zones marécageuses de la
Dakar.
Face à ces douloureux problèmes, les Ecologistes, appellent à l’arrêt
de la spéculation foncière anarchique, avant de plaider pour le
reboisement du pays, l’aménagement d’espaces verts et de moyens
de transport public non polluants (Bus, taxis communautaires, trolley
bus, tramways).
Fara Diaw
Lire
l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=4262&index__edition=9302
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Dangers
du tabagisme - Plaidoyer pour sauver les jeunes - Le Soleil - 1
juin 2001
Le groupe scolaire (école et collège) Notre Dame du Liban du Front
de Terre a été décoré, hier après-midi, par le département de la
Santé et de la Prévention et l’Organisation Mondiale de la Santé
(OMS), pour son rôle pionnier dans la lutte contre l’usage du tabac
dans l‘espace scolaire.
Le ministre de la Santé et de la Prévention, le Pr. Awa Marie Coll
Seck, a inauguré, à cet effet, une plaque de reconnaissance de bienfait
en santé publique.
C’était à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale sans
tabac, en présence du représentant de l’OMS à Dakar, le Dr Tankari
Kadri, des responsables de l’école, le frère supérieur, Salim Namour,
et le directeur, M. Tony Fakry, du Pr. Almamy Hann, chef du service
de Pneumo-phtisiologie du CHU de Fann, de parents d’élèves et de
diverses personnalités religieuses et coutumières.
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Dangers
du tabagisme - Le Soleil - 1 juin 2001
Pr. Almamy Hann, chef du service pneumologie du CHU de fann : “Le
cancer du poumon a un avenir au Sénégal”
Le
tabagisme, c’est aussi nocif pour les non-fumeurs, que le tabagisme
actif pour les fumeurs.
Le thème est vraiment pertinent et il ne faut pas croire que ce
sont seulement les fumeurs qui sont exposés. Les non-fumeurs aussi,
surtout les enfants et les femmes en état de grossesse courent des
risques graves. Actuellement on n’a pas tous les moyens pour faire
l’épidémiologie des cancers de poumons, mais nous voyons en clinique
une augmentation de l’incidence des cas de cancer des poumons et
aucun n’était non-fumeur.
Ces
cas s’avèrent tous provenir d’un tabagisme actif.
Ce sont donc de vrais fumeurs qui consommaient plus d’un paquet
par jour, depuis 30 ans.
Ces gens-là ont plus de chance de développer un cancer.
Nous n’avons pas encore les moyens à vrai dire de faire vraiment
l’épidémiologie. Mais nous constatons, pour l’instant, que ce sont
des sujets âgés, au-delà des cinquante ans, qui font des cancers.
Et ce sont tous des fumeurs. Nous voyons l’incidence du cancer du
poumon augmenter.
Autrement dit, le cancer des poumons a un avenir dans le Sénégal”.
PROPOS RECUEILLIS PAR FARA DIAW
Lire
l'article original : www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=4247&index__edition=9301
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