Téléthon
: Tambacounda déjà à pied d'œuvre - Le
soleil - Sénégal - 24/06/2003 |
La région de Tamba ne sera pas en reste pour l'organisation du
téléthon en faveur de la lutte contre le paludisme qui va se dérouler
le 5 juillet 2003 sous le haut patronage de Madame Viviane Wade,
la marraine du téléthon. Tambacounda, en apportant sa touche locale
originale, selon le gouverneur El Hadj Mamadou Diaboula, qui a présidé
le CRD sur la question, mettra à contribution toutes les forces
vives pour collecter le plus de contributions directes à travers
les structures-points de collecte (gouvernance, région médicale,
structures sanitaires, bureaux de poste et de la SONATEL, les radios
de la place). Des comptes bancaires sont aussi ouverts : BICIS N°
0952007927000079 Téléthon Paludisme et postal 050050/V Téléthon
Paludisme. Le gouverneur a insisté, au cours du CRD qui a réuni
dans la salle de la gouvernance les commissions de sensibilisation
(la presse et les services de l'éducation pour la santé), les commissions
de collecte et de mobilisation sociales (collectivités locales,
personnel de santé, La Poste et la Sonatel) sur le caractère transparent
de la gestion des fonds. Pour cela, des garde-fous vont être mis
en place. Dans ce cadre, un programme d'action régionale a été aussitôt
mis en place par une commission ad hoc présidée par M. Lamine Diawara,
médecin-chef. Ainsi, le jour du téléthon, la Sonatel mettra en place
une salle pour suivre l'émission et aussi une ligne téléphonique
afin que Tamba soit présente dans le débat. Pour le gouverneur de
Tamba, Mamadou Diaboula, Mme Viviane Wade, à travers son ONG, la
Sonatel et la RTS ont décidé de mobiliser des ressources additionnelles
en vue de faire reculer le paludisme au Sénégal. Déjà, des spots
et messages sont en train d'être diffusés dans toutes les langues
nationales locales. A la chaîne VI de la RTS et aussi à radio Dunyaa,
des équipes de techniciens et de journalistes sont mobilisées pour
sensibiliser les populations de la région orientale pour l'atteinte
des objectifs du Téléthon. P. DEMBA SIDIBE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=28323
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Prévention
du paludisme à Rufisque-Nord : Des moustiquaires et des médicaments
à la rescousse - Le
quotidien - Sénégal - 24/06/2003 |
L'équipe municipale de la
commune d'arrondissement de Rufisque-Nord va en guerre contre le paludisme
avec l'approche de l'hivernage. La politique initiée par le maire
consiste à mettre l'accent sur la prévention. Le lancement de ce programme
a été effectif depuis vendredi dernier lors de la cérémonie de remise
de 1 740 poubelles et cinq cents moustiquaires aux populations et
d'un lot de médicaments d'une valeur de deux millions de francs Cfa
aux structures sanitaires que compte l'arrondissement du Nord. Pour
le maire, M. Ibrahima Camara, compte tenu de l'inaccessibilité des
soins à toutes les couches de la population, "il faut activer des
mécanismes de prévention du paludisme et des maladies pas hivernales
en général, car la santé est une question transversale qui nécessite
l'application de mesures exceptionnelles et qui doit être conduite
parmi les préoccupations quotidiennes des populations". "A ce titre,
les personnes les plus démunies seront ciblées pour leur octroyer
les moustiquaires imprégnées, et cela, dans le but de mieux asseoir
la prévention dans la localité où de conditions de prolifération des
moustiques et autres vecteurs du paludisme sont favorables", confie
M. Camara. Pour lui, toujours dans le cadre de la lutte contre le
paludisme, l'environnement demeure une préoccupation essentielle des
habitants, car par faute de gestion des ordures ménagères et l'installation
progressive des dépotoirs sauvages, les mesures de prévention ne sauraient
prospérer. Par ailleurs, ce geste est bien apprécié par les autorités
sanitaires. A en croire le médecin-chef du district sanitaire de Rufisque,
le Dr Momar Anta Mbacké, l'implication des élus locaux dans le renforcement
des capacités des postes de santé de Rufisque-Nord est bénéfique en
ce sens que, le don de médicaments permettra de venir en appoint aux
quatre structures sanitaires de cet arrondissement. "La santé étant
une compétence transférée aux collectivités locales, l'appui de la
mairie du Nord en médicaments permet de renforcer l'initiative de
Bamako qui soutient tous les programmes de santé. En effet, les médicaments
seront répartis entre les quatre postes de santé, en tenant compte
des populations couvertes par ces postes de santé", soutient le Dr
Mbacké. De même, les risques de rupture de médicaments essentiels
pour la prévention et le traitement du paludisme sont du coup écartés
à travers cet appui et ce sont les comités de santé de ces structures
sanitaires qui verront leurs stocks renforcés. En outre, selon le
médecin-chef du district, la lutte contre le paludisme dans cette
localité peut bien connaître des résultats escomptés par l'actuelle
équipe municipale dans la mesure où, au-delà du renforcement des capacités
des pharmacies et de l'octroi de moustiquaires imprégnées aux couches
défavorisées de la population, un plan sera mis en exécution pour
circonscrire tous les éléments qui favorisent l'installation du paludisme.
Ce plan consiste d'abord à sensibiliser et à informer les habitants
surtout dans la lutte anti-vectorielle par le curage permanent des
canaux, l'assainissement du milieu et l'institution des moustiquaires
imprégnées. Ensuite, l'accent sera mis sur l'usage de la chloroquine
dès l'apparition de la fièvre. Pour le Dr Mbacké, l'objectif de cette
campagne est de réduire la propagation de la maladie en 2003. "En
2001, les 73 % des consultations de juillet à octobre étaient liées
au paludisme, ce taux a connu une baisse sensible en 2002 avec 50
%. Pour cette année, nous voulons fixer la barre à moins de 45 %,
avec le soutien logistique que nous avons reçu de la commune d'arrondissement
du Nord", projette le Dr Mbacké. Par Ndiaga NDIAYE
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/articles/article.CFM?article_id=4043 |
Médecine
traditionnelle : Les acteurs recherchent des solutions - Sidwaya
- Burkina Faso - 24/06/2003 |
Prometra-Burkina en collaboration avec
la Banque mondiale, organise du 23 au 25 juin 2003 à la CGP, une rencontre
de restitution de l'enquête sur le thème "Collecte, approvisionnement
et commercialisation des plantes médicinales au Burkina et dans la
sous-région". La cérémonie d'ouverture a été présidée par le ministre
de la Santé, Alain Yoda. Ils sont environ 200 participants de la sous-région
à se réunir du 23 au 25 juin 2003 pour restituer l'enquête sur la
collecte, l'approvisionnement et la commercialisation des plantes
médicinales. Les objectifs de la rencontre sont entre autres, d'identifier
les défis, les expériences et les perspectives dans le cadre de la
promotion et la gestion des plantes médicinales et de la médecine
traditionnelle, de trouver une procédure acceptable pour répertorier
les vendeurs et les tradithérapeutes qui utilisent les plantes médicinales.
Il s'agit aussi d'identifier le rôle que doivent et peuvent jouer
les acteurs (vendeurs, collecteurs, tradipraticiens) dans la conservation
et la gestion des plantes médicinales et faire un examen du volet
commercialisation et ses implications socioéconomiques en matière
de santé et de conservation de la biodiversité. "Aujourd'hui, la demande
des plantes médicinales augmente tant dans les pays du Sud que du
Nord. Il est cependant étonnant de constater que de grosses quantités
de matériel végétal commercialisées proviennent encore de récoltes
sauvages dans les forêts naturelles alors que très peu d'espèces de
plantes médicinales sont cultivées", s'est inquiété le président de
Prometra, Théophile Kamanga Ouédraogo. Il invite en conséquence, les
participants à une analyse sans complaisance de la situation actuelle
de la gestion rationnelle des plantes médicinales. Cela pour dégager
les principaux maux qui minent la promotion de la conservation des
ressources naturelles. Le représentant-résident de la Banque mondiale
au Burkina, Jean Mazurelle, chiffres à l'appui, a indiqué l'urgence
de travailler à mieux connaître les réalités et les évolutions en
ce qui concerne l'exploitation, la consommation et la commercialisation
des plantes médicinales. "Il existe une demande internationale en
plantes médicinales qui s'accroît et contribue à aggraver la pression
sur la ressource dans les pays du Sud", a-t-il noté. S'appuyant sur
l'enquête, il a indiqué que 891 000 tonnes de plantes médicinales
sont vendues à Ouagadougou et 30 500 tonnes à Bobo-Dioulasso chaque
année, estimées en valeur à 4,5 milliards de F CFA. Les plantes médicinales
contribuent aujourd'hui à la résolution de problèmes de santé des
pays du Sud. "Dans ce sens, le gouvernement du Burkina est fermement
attaché au développement et à la valorisation de la médecine et de
la pharmacopée traditionnelles", a souligné le ministre Alain Yoda.
Ce, d'autant plus qu'une grande partie des populations burkinabè ont
recours, en première intention, à la médecine traditionnelle et aux
médicaments de la pharmacopée traditionnelle. "L'importance de la
médecine traditionnelle ne peut être ignorée dans nos pays. Pour ce
faire, il est temps que la médecine traditionnelle puisse bénéficier
des apports technologiques et scientifiques modernes pour garantir
une certaine complémentarité avec la médecine moderne", a reconnu
le ministre de la Santé. A cet effet, il a invité les médecins et
les pharmaciens à s'impliquer davantage dans la mise au point de médicaments
issus de la pharmacopée africaine. La rencontre regroupe le Bénin,
le Ghana, la Guinée, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo et le
Burkina Faso. Elle a choisi pour marraine, Mme Kadidiatou Yonli. Charles
OUEDRAOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_24_06/sidwaya.htm |
Le
poste de santé de Thiankan à Vélingara bientôt fonctionnel
- Le soleil
- Sénégal - 24/06/2003 |
Les habitants des quartiers de Thiankan et de Samba Quinzan, ainsi
qu'une partie des populations de Sinthian Oulata dans la ville de
Vélingara éprouveront prochainement moins de difficultés à accéder
aux soins de santé. En effet, le poste de santé communal de Thiankan
sera sous peu fonctionnel. Le matériel médical et de bureau d'une
valeur de quatre millions de francs CFA a été réceptionné vendredi
dernier en début d'après-midi par M. Oury Baïlo Diallo, le maire
de la ville, en présence du gestionnaire du district sanitaire,
M. Amadoune Cissé. L'infirmier chef de poste sera incessamment désigné.
Le maire de la ville, M. Oury Baïlo Diallo, a promis que l'institution
communale est prête à prendre en charge le personnel d'appoint dès
l'affectation de l'infirmier chef de poste. "Nous mettrons à la
disposition de cet infirmier aussi bien un personnel d'appoint comme
les matrones, un gardien (déjà en place) que d'autres personnels
pour le bon fonctionnement du poste de santé de Thiankan". Impact
considérable. Construit par la municipalité pour un montant de trente-six
millions de FCFA grâce au concours financier de l'ADM et la collaboration
de l'AGETIP qui a réalisé les travaux, le poste de santé de Thiankan
améliorera l'accès d'une bonne partie des populations de la ville
de Vélingara aux services de santé, notamment les habitants des
quartiers de Thiankan et de Samba Quinzan, de même que certains
résidents de Sinthian Oulata. Ces populations sont souvent confrontées
à des difficultés pour rallier le centre de santé qui se situe à
environ deux kilomètres de certains quartiers. Moussa SADIO
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=28322
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Laquintinie
respire la santé - Cameroon-tribune
- Cameroun - 23/06/2003 |
Le ministre de la Santé publique est
venu vendredi dernier à Douala rehausser l'éclat de la fête du personnel
de l'hôpital qui se porte, dit-on, bien. Bleu et blanc pour les bâtiments
bien tenus. Vert pour les pelouses impeccables. Voilà les couleurs
qui dominent à l'hôpital Laquintinie de Douala où, vendredi dernier,
le personnel célébrait la sixième édition de sa fête. Le ministre
de la Santé publique Urbain Olanguena Awono, pour prendre la température
de l'établissement et encourager ces braves hommes et femmes, a fait
le déplacement de la capitale économique. A la grande satisfaction
de ses hôtes qui l'ont remercié des actions entreprises en faveur
de leur formation hospitalière. Laquintinie est le principal hôpital
d'une ville qui s'illustre notamment par le nombre impressionnant
de cliniques et de cabinets médicaux qui y officient. Il faut peut-être
venir à Laquintinie pour voir ça. Une ancienne malade mentale qui
prend courageusement la parole et s'exprime avec une certaine faconde.
Pour faire dire à une infirmière : " Même nos fous sont bien ". Depuis
l'année dernière, l'hôpital a été particulièrement sollicité par des
événements qui ont touché toute la communauté nationale : la crise
d'hystérie collective intervenue dans divers établissements scolaires
à Douala en avril 2002, le grave accident survenu à Ebombe sur l'axe
lourd Douala-Yaoundé, la prise en charge, en décembre 2002, des malades
mentaux recueillis par le fameux dompteur des fous qui a défrayé la
chronique à Yaoundé et à Douala. A cette occasion, Laquintinie avait
accueilli 44 malades. 34 avaient été stabilisés et avaient rejoint
leurs familles. Ces résultats n'auraient pas été obtenus si le pavillon
de psychiatrie, abandonné et délabré, n'avait été réhabilité grâce
aux financements réunis par le ministère de la Santé publique, l'hôpital
lui-même et quelques autres organismes. Le pavillon, de nouveau fonctionnel,
a été officiellement rouvert. Pour le reste de la formation, de nombreuses
réalisations ont amélioré son fonctionnement au quotidien dont la
fourniture en équipements divers, l'ouverture d'un poste de police
le bitumage des voies donnant accès à l'hôpital, l'informatisation,
la réorganisation des consultations externes et des urgences, la codification
des actes de soins avec le paquet minimum, le guichet unique, etc…
Trois projets figurent dans le budget d'investissement pour l'année
2003 : la réhabilitation du bloc d'incinération, la construction de
logements et cases de passage pour les étudiants en stage, l'équipement
du service d'oto-rhino-laryngologie. Telles sont les préoccupations
du comité de gestion de l'hôpital qui rejoignent celles du comité
de direction. Ces structures, chacune à son niveau, a instauré l'émulation
au sein de l'hospice. Certains personnels, de l'aide soignant au médecin,
ont ainsi reçu des diplômes pour leur travail au cours de l'année
2002 et un concours du pavillon le plus propre a été organisé dont
on connaît maintenant le verdict. Sur les 35 ouverts ici, trois sont
arrivés en tête : le pavillon de cardiologie, le pavillon de pédiatrie
A rez-de-chaussée et le Petit payant. Dans un esprit de confraternité,
les nouveaux retraités ont eu droit à une accolade de bonne séparation
avec force fleurs, cadeaux et youyous. Urbain Olanguena Awono qui
se définit comme " un homme de travail " plutôt qu'un " homme de fête
", s'est tout de même prêté au jeu pour " encourager le mérite ".
Il reconnaît que le Dr Ntone Ntone Fritz tient bien l'hôpital qui
" est un bel exemple de propreté ". La réforme hospitalière vise bien
à humaniser l'hôpital et selon le ministre, " le premier compte à
sauver est celui de la vie, les autres viennent après". La potion
du docteur Tant mieux. Stéphane TCHAKAM
Lire l'article original : http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j24062003&idart=8843&olarch=j23062003
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Capacité
d'accueil limitée, cherté des médicaments, faible soutien de l'état
: Les diabétiques crient leur désarroi - Le
Sud - Sénégal - 23/06/2003 |
La nécessité de décentraliser les soins des personnes atteintes
de diabète se pose avec acuité. Avec plus de 20.000 dossiers enregistrés
à ce jour au Centre anti-diabétique Marc Sankalé de l'hôpital Abass
Ndao de Dakar, la capacité d'accueil est dépassée. D'autres centres
comme Nabil-Choucair et Gaspard Camara (Dakar) commencent également
à l'être. Il est ainsi question de construire d'autres structures
s'occupant uniquement de diabète. Les personnes touchées par cette
maladie relèvent également l'absence de soutien de l'Etat . Pour
les personnes réunies dans l'Association sénégalaise de soutien
aux diabétiques (Assad), " le diabète est la seule maladie chronique
à ne bénéficier concrètement d'aucun soutien du gouvernement ".
Livrés à eux-mêmes, les diabétiques ont décidé de se mobiliser pour
relever les défis. Telle est la mission de l'Assad qui dispose d'un
numéro vert (800-11-20) en plus d'une coopérative de vente de flacons
d'insuline à 1000F l'unité contre 1648F dans les pharmacies. Avec
une subvention de plus de 120.000 FCfa tous les 20 jours par l'Assad,
un pavillon pour diabétiques a été construit à Ziguinchor grâce
à l'appui du Fonds européen de développement (Fed). Ce centre a
été entièrement équipé par l'Assad. Pour faire face aux problèmes,
le président du comité scientifique, le Professeur Ahmédou Moustapha
Sow demande de ficeler un projet à propos pour l'obtention du local
et d'impliquer les autorités. De son côté, le Président de l'Association,
Alioune Ndiaye (magistrat de son état), encourage les participants
dans leur conscience qu'ils ont du diabète. Il les a exhortés à
plus de détermination dans le travail, car " ils participent à l'émergence
d'une société civile de diabétique ". L'Association a, dans ce cadre,
organisé le 11 juin dernier, au centre Marc Sankalé de l'hôpital
Abass Ndao de Dakar, un séminaire national sur " l'atelier de planification
des activités ". Cette manifestation a été l'occasion de réunir
l'ensemble des représentants des antennes régionales pour harmoniser
leurs actions afin d'assurer une meilleure coordination de leurs
activités. Ce moment a été également mis à profit pour faire l'écho
du désarroi exprimé par ses nombreux membres. Les principales activités
de l'association ont tourné autour de la sensibilisation par l'organisation
de conférences, le dépistage, les émissions radios et surtout la
prévention avant l'installation des complications etc. Ce tour d'horizon
des différentes activités lors de la rencontre du 11 juin dernier
a permis aux intervenants d'échanger sur leurs différentes activités,
mais aussi de noter les problèmes auxquels ils sont confrontés.
Il s'agit du " manque de local pouvant servir de siège permettant
aux diabétiques de leur localité de se réunir régulièrement, le
coût élevé des analyses médicales. Pour cela, il a été suggéré de
créer des centrales d'achat comme Dakar, installer une boutique
pour la vente des produits pour diabétique, impliquer des partenaires
". MRB
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/23062003.htm
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Médecine
du sujet agé : Formation en gériatrie à la Faculté de médecine à partir
de 2004 - Le
soleil - Sénégal - 23/06/2003 |
Dossier réalisé par Le Soleil
- Médecine du sujet agé : Formation en gériatrie à la Faculté
de médecine à partir de 2004
- Pr. Alain Franco, spécialiste français en gériatrie et gérontologie
: "Tout médecin doit apprendre la gériatrie"
- L'idéal en gériatrie…
Lire le dossier
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Avec
la médecine traditionnelle, on soigne le sida - Walfadjri
- Sénégal - 22/06/2003 |
Dossier réalisé par Walfadjri :
- Entretien avec le docteur Yvette Parès
- Drépanocytoses, épilepsies, paralysies, diabète... Plusieurs
centaines de maladies traitées
- Présentation des produits : Comment améliorer le contenant
- La santé par les plantes : Quatre-vingts produits pour soigner
le sida
- Du centre de soins a l'hôpital : La lèpre dans le rétroviseur
et le sida en ligne de mire
- Portrait de Madame Yvette Parès : De la science occidentale
à la médecine traditionnelle
Lire le dossier
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Tous
ensemble contre le paludisme - Le
Sud - Sénégal - 21/06/2003 |
Le ministère de la Santé tenait hier, vendredi 20 juin, une conférence
de presse pour annoncer la tenue d'un téléthon, le 5 juillet. Le
but sera de récolter des fonds pour la lutte contre le paludisme,
plus particulièrement au bénéfice des enfants de moins de 5 ans
et les femmes enceintes. " C'est une expérience originale, une première
en Afrique ". C'est en ces termes que Awa Marie Coll Seck, ministre
de la Santé, de l'hygiène et de la prévention a qualifié le téléthon
qui sera organisé prochainement, en partenariat avec la Sonatel.
Si les téléthons sont d'habitude organisés en France ou aux Etats-Unis
pour des maladies rares ou très graves, cette fois-ci les fonds
seront attribués à la lutte contre le paludisme. " Nous avons choisi
le paludisme car c'est la première cause de mortalité et de morbidité
au Sénégal " a ajouté Madame la ministre. Et le docteur Diack, directeur
du Programme national de lutte contre le paludisme d'ajouter : "800
000 personnes meurent chaque année au Sénégal du paludisme. Et il
s'agit plus particulièrement des enfants de moins de cinq ans et
des femmes enceintes ". Ce téléthon sera donc l'occasion de financer
la gratuité des médicaments et la prise en charge des enfants malades
ainsi que des femmes enceintes, au moins en terme de prévention.
Et ce téléthon sera aussi l'occasion de sensibiliser et d'informer
les populations sur tout ce qui concerne le paludisme. Un plateau
télé sera organisé par la Rts pendant 4 heures le 5 juillet. Pendant
ce temps, toutes les bonnes volontés le souhaitant, pourront faire
un geste de solidarité nationale. "Des urnes seront déposées au
niveau de différents sites (structures de santé, préfecture, agence
Sonatel, bureaux de poste…) et les gens pourront aussi déposer de
l'argent sur le compte bancaire du téléthon (N° 09520 079 270 000
79 Téléthon Paludisme) ou au compte postal (050050/ U-Telethon paludisme)"
ont annoncé les différents organisateurs. Mais la question que tout
le monde se pose c'est évidemment de savoir si la transparence d'une
telle entreprise sera assurée. Les organisateurs ont juré que oui.
" Le secteur privé a été impliqué dans le suivi des opérations.
Et en ce qui concerne les urnes elles ne seront ouvertes qu'en présence
d'un huissier ainsi que d'un comité de suivi, composé de la société
civile en général qui auront un œil sur le déroulement des opérations
" a déclaré la ministre. La générosité des Sénégalais de l'étranger
ainsi que des étrangers eux-mêmes sera aussi sollicitée, et un dispositif
va être mis en place pour les informer de ce téléthon. Quant au
plateau télé organisé par la RTS, il sera animé par Selly Kane et
des interventions en direct de plateaux télé des régions de Kaolack
et de Ziguinchor sont prévues. Les stars aussi bien du football
que du show-business Sénégalais se succèderont pendant les quatre
heures d'émission. Si cela vous tente de vouloir passer à la télévision
pour cette occasion, il faudra donner 10 millions de Fcfa et l'on
vous accordera une minute d'interview. À bon entendeur salut ! Véronique
Jampy (stagiaire) et M.M.L
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/21062003.htm
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La
citronnelle de brousse : Des curiosités médicinales… - Le
soleil - Sénégal - 21/06/2003 |
Plante commune dans toutes les végétations ouvertes d'Afrique,
dont le Sénégal, où elle est surtout abondante dans sa région ouest,
la Moyenne et Haute Casamance et le Sud du Saloum, la citronnelle
de brousse est utilisée populairement à travers la décoction de
ses feuilles pour guérir le rhume, les migraines et la conjonctivite.
Appelée en wolof "Benfala", "mbonfala" ou "Gadé", en pulaar "Dagué",
"Gapélé", "Nipéré", en sérère "Mbol" ou "Inak" et, enfin, en diola,
"ebuk", "ébukay" ou "Ara", la citronnelle de brousse a d'autres
vertus médicinales. Les racines séchées et pulvérisées sont employées
en inhalation nasale dans le traitement des maux de tête et du paludisme.
Les peuls l'utilisent dans le traitement de certains maux de tête
et des maladies mentales. Il y a eu un temps également où les Européens
l'ont utilisée au moment des épidémies de fièvre jaune. Selon des
chercheurs, le macéré aqueux de la plante entière est donné comme
diurétique, anti-blennoragique et revitalisant au Sénégal Oriental.
Les tradipraticiens camerounais attribuent à la plante des propriétés
antipyrétiques. Au Sénégal, en association avec d'autres plantes,
les guérisseurs wolofs lui reconnaissent une grande efficacité dans
le traitement des maladies pulmonaires. Au Mali, l'infusion de la
plante entière ou de fleurs est prescrite pour le traitement de
la bilharziose, la fièvre jaune et de la jaunisse. Au Burkina Faso,
on y a noté l'emploi des sommités fleuries réduites en poudre, en
cataplasme et en massage pour soulager la douleur des piqûres de
scorpions. E Ces sommités fleuries contiennent des huiles essentielles,
des glucides et des composés très intéressants. Les propriétés antiseptiques
pulmonaires et fébrifuges ont été prouvées expérimentalement. Une
de ses substances, le "rutoside", s'est révélé doué de propriétés
hypotensive et diurétique. Emplois et Posologies Fièvre : Faire
infuser 25 g de feuilles fraîches ou 10 g de feuilles sèches dans
un litre d'eau ; boire une ou deux tasses au besoin. Maux d'estomac
: prendre la même préparation pendant les repas.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=28231&index__edition=9914
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Hypertension
artérielle : Un problème de santé publique en milieu urbain Ouest-africain
- L'HEBDOmadaire
- Burkina Faso - 20/06/2003 |
L'hypertension artérielle est une maladie
cardiovasculaire qui prend une proportion inquiétante dans les citées
urbaines des Etats de l'Ouest de l'Afrique. Très fréquemment elle
fait des victimes dans le milieu des personnes d'un certain âge. En
effet 10 à 15% de la population adulte en Afrique noire souffre de
cette pathologie cardiovasculaire. L'hypertension artérielle qui avait
une prévalence de 15% dans les années 1980 est en passe d'atteindre
le taux de 25% de nos jours. Elle fait 30 à 50% des admissions hospitalières.
Face donc à cette croissance du taux de l'hypertension artérielle,
Mme Nina Astrid Ouédraogo, épouse Ndé a réalisé une étude prospective
menée dans la ville de Ouagadougou sur la problématique de l'hypertension
artérielle. C'est d'ailleurs le thème de la thèse de doctorat qu'elle
a présenté et défendu le mercredi 11 juin dernier à l'UFR-Sciences
de la santé devant un jury de quatre membres.
Les raisons de l'hypertension artérielle
Cette étude qui a été menée sur un échantillon de 3441 personnes dont
2078 femmes et 363 hommes dont l'âge est compris entre 20 et 40 ans
a permis de déterminer une prévalence de 23 % dont 3,3 % étaient connus
et traités. Elle a révélé que l'hypertension artérielle est beaucoup
plus prédominante dans le sexe masculin (24,7 %, contre 21,8 % chez
les femmes). L'une des raisons premières est que chez les sujets hypertendus
on constate une obésité. Et le taux de prévalence croît en fonction
du grade de l'obésité. Par ailleurs, la question de l'alimentation
qui est beaucoup influencée par l'apport des cubes maggi, la consommation
excessive de sel et autres aliments contribuent à accroître le battement
cardiaque et est aussi un facteur majeur de risque cardiovasculaire.
Enfin, il y a la consommation de certains excitants tels que l'alcool,
la cola et le tabac qui contribuent également à accélérer le rythme
cardiaque. Petit à petit, l'hypertension artérielle devient un problème
de santé publique dans les cités urbaines au Burkina. Il serait aussi
souhaitable, au vu des résultats de cette étude, que les investigations
se poursuivent dans les zones rurales tout en incluant les différents
facteurs à risques. C'est pourquoi le docteur Ouédraogo épouse Ndé
qui a vu son travail sanctionné d'une mention très honorable avec
félicitation du jury suggère aux autorités de santé publique que des
programmes d'information, de sensibilisation sur le danger de consommation
du sel, du tabac, de l'alcool et de la cola et de la détection de
cette pathologie soient d'urgence élaborés et mis en oeuvre pour freiner
l'expansion de l'hypertension artérielle dans les cités urbaines au
Burkina. De plus, elle recommande le dépistage volontaire et permanent
de la tension artérielle chez les populations urbaines pour un meilleur
suivi de leur santé. Enfin elle recommande que des mesures soient
prises pour assurer une prise en charge des malades de l'hypertension
artérielle au regard du coût très élevé des produits pharmaceutiques
qui sont prescrits par les médecins traitants en vue de les ramener
à la normale. Ainsi, le Burkina luttera efficacement contre cette
pathologie cardiovasculaire qui devient un problème de santé publique.
Abou OUATTARA
Lire l'article original : http://www.fasonet.bf/hebdo/actualite2/hebdo221/santehypertention221.htm
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Angola
: réduction de la malaria de moitié d'ici 2010 - Républicoftogo
- Togo - 20/06/2003 |
L'Angola souhaite réduire
de moitié d'ici 2010 le taux de malaria qui tue en moyenne 15.000
personnes par an dans ce pays, a-t-on appris vendredi auprès des services
de santé publique. Au moins trois millions de cas sont enregistrés
chaque année en Angola, dont 35% touchent des enfants de moins de
cinq ans, selon le bureau national de lutte contre la malaria. Sur
un total de 100 femmes enceintes, 25 trouvent la mort avant ou après
l'accouchement à cause de la malaria. Le bureau angolais de lutte
contre la malaria, a proposé l'essai, dans une région angolaise qui
reste à déterminer, de nouveaux produits sud-africains commercialisés
sous le nom de "Larvex 100 Mosquito control", qui pourraient par la
suite être utilisés dans l'ensemble du pays. Ces produits se composent
de crèmes qui repoussent les moustiques, et d'un liquide destiné à
purifier l'eau où prolifèrent des larves qui transmettent également
la maladie, a expliqué à Luanda Aslhey Frazer-Evans, un des responsables
de la société sud-africaine qui les fabrique. Selon M. Evans, ces
produits ont été testés avec succès dans certains pays comme le Zimbabwe,
avec le soutien de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Lire l'article original : http://www.republicoftogo.com/fr/news/news.asp?rubID=1&srubID=6&themeID=1&newsID=6284 |
Après
la fièvre jaune, la rougeole déclarée aux frontières : Le Sénégal
sur ses gardes - Le
Sud - Sénégal - 20/06/2003 |
Le Sénégal vit depuis quelques mois sous une épée de Damoclès sanitaire
à cause de la menace permanente de trois maladies redoutables :
la fièvre jaune, la fièvre Ebola, et l'épidémie de la rougeole.
Trois maladies dont la première, c'est-à-dire, la fièvre jaune qui
a déjà été dépistée au mois de septembre dernier dans certaines
localités à l'intérieur du pays, tandis que pour les deux autres
maladies, c'est-à-dire la fièvre Ebola et l'épidémie de la rougeole,
elles sont annoncées aux portes du Sénégal, notamment en Mauritanie
et en Guinée-Bissau. Si en effet l'existence de la fièvre Ebola,
annoncée récemment en Guinée-Bissau, pays frontalier avec le Sénégal
dans sa partie Sud, n'a pas été confirmée par les services spécialisés
de l'Organisation mondiale de la santé (Oms) ou que son existence
répertoriée par le réseau international de surveillance épidémiologique
de cet organisme mondial de référence en matière de santé, ceci
n'est pas le cas pour la fièvre jaune et la rougeole. Car déjà,
depuis le mois de septembre dernier, de nombreux cas suspects de
fièvre jaune ont été dépistés à Diourbel, Bambey, Touba, Fatick,
Guinguinéo, Darou Mousty… Dont l'hospitalisation de certains d'entre
eux serait à l'origine de la présence du moustique propagateur de
la maladie à Dakar. Une situation qui avait motivé le lancement
d'une campagne de vaccination d'envergure qui aura permis de toucher
98,5% de la population cible. Mais en dépit de telles mesures de
prévention, " le moustique est toujours présent à Dakar ", et les
autorités sanitaires pensent qu'il y a lieu de renforcer la surveillance
épidémiologique. Même s'il n'y a pas eu, depuis lors, de réaction
négative notable, les autorités sanitaires pensent que les frontières
sont si perméables, à cause des moyens de transport, que la sentinelle
épidémiologique doit se montrer toujours vigilante pour éviter de
mauvaises surprises. Mais pendant que les autorités s'attèlent à
verrouiller toutes les voies de propagation de la fièvre jaune,
voilà que l'épidémie de rougeole est annoncée, elle aussi, aux portes
du Sénégal. En effet, selon des sources concordantes, la maladie
est fortement présente en Guinée-Bissau et en Mauritanie, deux pays
voisins du Sénégal avec lesquels la circulation des biens et des
personnes se fait le plus naturellement du monde. Un état de fait
facilité par des liens de bon voisinage, en plus des conventions
et traités internationaux qui lient les trois pays dans le cadre
des organisations régionales et sous-régionales qu'ils partagent
en commun. Conséquence, les contrôles sanitaires sont généralement
allégés de part et d'autre des frontières. Parfois, ils sont inexistants
pour ce qui concerne les ressortissants de quelques pays voisins.
Même si, tout récemment, la menace que la pneumonie atypique a beaucoup
plané dans le monde avait fait redoubler de vigilance aux autorités
sanitaires, au niveau de toutes frontières, notamment dans les ports
et les aéroports ainsi qu'au niveau des postes frontaliers. De nombreuses
dispositions ont été prises pour, particulièrement renforcer la
sentinelle de la surveillance épidémiologique, pour éviter ainsi
tout effet de surprise avec l'arrivée en masse de l'étranger, de
personnes devant assister notamment aux grands évènements religieux.
Toutes ces maladies et épidémies annoncées de part et d'autre, soit
à l'intérieur, soit aux frontières du pays, ne semblent pas inquiéter
outre mesure, le Colonel Cheikh Fall, directeur de la Prévention
au ministère de l'Hygiène, de la Santé et de la Prévention, qui
se fait même rassurant. Il laisse entendre que la situation est
pour le moment bien maîtrisée et qu'il n'y a pas encore péril en
demeure. M. Mika LOM
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/20062003.htm
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Velingara
- Lutte contre l'onchocercose : La cécité au cœur des préoccupations
- Le Sud - Sénégal
- 20/06/2003 |
Un séminaire atelier de quatre jours de mise à niveau et de renforcement
des capacités des infirmiers chefs de postes pour la prise en charge
intégrée des maladies liées à la cécité s'est ouvert le mercredi
18 juin à l'hôtel " La Paillote " de Vélingara, en présence du docteur
Boubacar Sarr, responsable du Programme national de lutte contre
la cécité. L'objectif selon docteur Diawara est de renforcer les
compétences des infirmiers chefs de postes dans la détection de
la mal voyance et la prise en charge des soins oculaires en milieu
rural, par la création d'unités, tant sur le plan de l'équipement
que des ressources humaines aussi bien à Vélingara qu'à Goudiry,
Kédougou et Tambacounda. Quatre localités fortement touchées par
l'onchocerchose. Mais il faut dire que la tenue de cet atelier de
mise à niveau est d'autant plus importante qu'au Sénégal, selon
le docteur Boubacar Sarr, 1,4 % des personnes sont atteintes de
cécité soient 140 000 sénégalais aveugles. Mais poursuit docteur
Boubacar Sarr, huit aveugles sur 10, soient 80 000 sur les 140 000
aveugles n'auraient pas dû le devenir s'ils avaient été traités
à temps. Voilà qui explique toute la légitimité de ces assises a
ajouté pour sa part le médecin-chef adjoint du district sanitaire
de Vélingara, M. Bodian. A signaler que dans ce district, d'autres
localités sont touchées par l'onchocercose. Il s'agit des zones
frontalières de Sinthiang Coudara, Kalifourou, Linkéring et Médina-Gounass.
Et c'est justement forts du constat que la plupart des personnes
atteintes de la maladie proviennent des zones rurales que les techniciens
supérieurs de la santé ont jugé nécessaire de renforcer les outils
de prise en charge des maladies oculaires par les infirmiers chefs
de postes servant dans ces zones éloignées. Et cela dans le souci
de mieux rapprocher les malades de leurs traitants. Et le docteur
Boubacar Sarr de révéler qu'il est prévu à court terme, "l'installation
d'une unité de soins oculaires dans le centre de santé Vélingara.
Une unité qui sera tenue toujours selon docteur Sarr, du Programme
national de lutte contre la cécité, par un technicien supérieur
en ophtalmologie, pour donner des soins oculaires à un niveau beaucoup
plus élevé, a t-il conclu. Cheikh Omar SEYDI
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/20062003.htm
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Lutte
contre le tabagisme : Le Sénégal signe la Convention - cadre de l'OMS
- Le soleil
- Sénégal - 19/06/2003 |
Une signature plus que logique. Le Sénégal est, depuis hier, parmi
les premiers pays signataires de la Convention de l'OMS contre le
tabac. L'Etat du Sénégal a conféré les pleins pouvoirs à l'ambassadeur
Ousmane Camara de signer au nom de la Nation ladite Convention.
Principal négociateur africain, notre pays ne pouvait être le dernier
signataire. Le Sénégal a joué un rôle prépondérant dans la réalisation
de ce traité. Ce pays assume en effet, la coordination du Groupe
africain de l'Organisation mondiale de la santé. Des fonctionnaires
du Ministère de la Santé et de la Mission diplomatique à Genève
ont participé activement à toutes les phases préparatoires qui ont
donné naissance à ce traité historique. La dernière réunion régionale
pour le compte du Groupe africain s'est tenue en février à Dakar.
Le Sénégal, entouré des différents avis du Caucus, pouvait compter
sur la collaboration de toutes les délégations et faire preuve d'une
grande détermination. Cette cohésion du Groupe a notamment permis
d'avancer sur l'interdiction de la publicité, les questions financières…
La détermination était indispensable, car comme l'affirmait M. Thomas
Zeltner, Secrétaire d'Etat à la santé de la Confédération suisse
et un des principaux négociateurs du traité, "L'industrie du tabac
a usé de tous les moyens pour contre-carrer la Convention. Il y
a eu beaucoup de pressions, mais il faut se féliciter aujourd'hui
de cette convention". Son pays n'a pas encore signé la convention,
ce qui adviendra uniquement en 2004. "Les Africains sont parmi les
plus grandes victimes du tabagisme, car ils n'ont pas les moyens
de lutter contre les grandes sociétés qui disposent de puissants
budgets. Les jeunes qui fument à 15 ans, par exemple, ne se rendront
compte des conséquences néfastes du tabagisme qu'arrivés à un âge
plus avancé. C'est un cercle vicieux, on crée l'envie chez ces populations
jeunes et même si on réduit la nicotine, les substances additives
créent la dépendance et, à la longue, la santé de l'individu devient
précaire". Ce ne sont pas les propos d'un médecin, mais bien de
l'ambassadeur Camara pour qui cette convention constitue "une bataille
longue et âpre qui vient d'être gagnée. Maintenant, nous allons
nous remettre au travail pour la mise en œuvre, car il faudra un
maximum d'Etats signataires, passer à la ratification, et se battre
pour les négociations des protocoles d'application". A la signature,
devra suivre la ratification. Pour cela, le Conseil des ministres,
sur décision du président de la République, adopte un projet de
loi autorisant le chef de l'Etat à ratifier le projet qui sera ensuite
soumis à l'Assemblée nationale pour adoption. C'est dire que la
voie est longue. Cette Convention, négociée par nos techniciens,
impliquera pour être effective tous les pouvoirs dont dispose la
République, qu'ils soient exécutif, législatif ou judiciaire. EL
HADJI GORGUI WADE NDOYE
Lire l'article original : Lutte
contre le tabagisme : Le Sénégal signe la Convention - cadre de
l'OMS
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District
sanitaire de Pissy : Une SMI et une maternité pour soulager les populations
- Sidwaya
- Burkina Faso - 18/06/2003 |
L'arrondissement de Boulmiougou
de la commune de Ouagadougou vient d'acquérir sa toute première maternité
et son centre de santé maternel et infantile (SMI). L'inauguration
de ces joyaux a eu lieu mardi 17 juin 2003 au centre médical avec
antenne chirurgicale (CMA) de Pissy en présence de nombreuses autorités.
Le CMA de Pissy est le centre de référence du district sanitaire de
Pissy. Il couvre une population de plus d'un demi-million d'habitants.
Malheureusement, ce centre ne disposait d'aucune maternité. La mise
en place de ces infrastructures que sont la maternité et le SMI permettra
de mettre à la disposition des habitants de la ville de Ouagadougou
et plus particulièrement ceux de l'arrondissement de Boulmiougou et
d'une trentaine de villages des départements de Tanghin Dassouri et
de Komki-Ipala, une structure de référence qui soulagera ces populations
dans leur difficile quête quotidienne de santé et leur désir louable
et légitime de donner vie dans des conditions sanitaires adaptées.
En effet, selon le ministre de la Santé, M. Alain Yoda, on enregistre
en moyenne 484 décès pour 100 000 naissances vivantes. Ce taux est
l'un des plus élevés de l'Afrique Sud-saharienne auquel viendra s'ajouter
une mortalité infanto-juvénile de 219 pour 1000. Cette maternité qui
vient d'être construite dispose de près de quarante lits. Selon le
docteur Philippe Sanou, responsable du bloc opératoire et de la maternité
de Pissy, outre les accouchements, ces nouvelles infrastructures permettront
de prendre en charge les urgences médicales dont les césariennes et
les grossesses extra-utérines en particulier. Plus de quarante femmes
ont déjà accouché dans cette nouvelle maternité. L'honneur est revenu
à Saladatou Kaboré qui a été la première à voir le jour dans cette
maternité le 2 juin 2003. La construction de cette maternité et de
cette SMI de Pissy a eu lieu grâce à la coopération entre le Burkina
Faso et la République de Chine. Le montant total des financements
est de 130 millions de FCFA (130 000 000 FCFA). Au nom de tout le
Conseil municipal et des autorités burkinabè, le maire de l'arrondissement
de Boulmiougou, Mme Séraphine Ouédraogo a remercié l'ambassadeur de
la République de Chine au Burkina Faso pour les efforts en faveur
du développement du Burkina Faso. Cette cérémonie qui a suscité une
forte mobilisation de la population de l'arrondissement de Boulmiougou
a été marquée par la présence de Mme Chantal Compaoré épouse du chef
de l'Etat et de nombreuses autres personnalités. Antoine W. DABILGOU
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_18_06/sidwaya.htm |
Epidémie
de grippe - L'express
- Madagascar - 18/06/2003 |
Le ministère de la Santé
et l'Organisation mondiale de la santé (Oms) lancent un avis de risque
de résurgence de l'épidémie de grippe face aux variations climatiques.
Le responsable du ministère de la Santé a alors souligné que nous
allons d'ici peu retraverser l'épisode de grippe particulièrement
virulente de l'année dernière, notamment en juillet-août où le virus
a été le plus virulent, ce qui impose des mesures préparatoires à
tous les niveaux de l'administration territoriale sanitaire, aux fins
de réduire les risques. Rappelons qu'en juillet et août 2002, une
épidémie de grippe mortelle due au virus Influenzae du type A a frappé
plusieurs régions à Madagascar, dont les plus meurtrières ont sévi
dans la province de Fianarantsoa, notamment à Fianarantsoa II, Ikongo
et Fort-Carnot. 30.000 cas cumulatifs ont été retenus dans toute l'île,
dont 754 décès. Pour ne plus revenir à cette situation, des recommandations
d'anticiper les mesures préventives pour limiter les risques d'explosion
et de contamination rapide, ont été adressées au sein des communautés.
Il a été prescrit à tous les patients en état de souffrance d'allure
grippale, dont la fièvre, l'asthénie et les courbatures, la rhinite
avec ou sans problèmes pulmonaires, de s'adresser au centre de santé
le plus proche. Quant à tous les prestataires de soins, il leur recommande
de procéder au traitement précoce: mesures d'immobilisation et de
repos absolu, prescription de décongestionnants, d'antihistaminiques,
de stimulateurs des moyens de défense de l'organisme, ainsi que des
antibiotiques en cas de complications infectieuses secondaires. Une
attention particulière devrait être apportée aux enfants les plus
vulnérables et qui font l'objet de recommandations spéciales: l'importance
de la réhydratation et du renforcement de l'état nutritionnel, avec
mention particulière d'éviter l'administration d'Aspirine. Pour les
agents de santé qui assure les soins des cas dépistés, ils doivent
obligatoirement porter les masques de protection. Ramalala
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=13115&r=4&d=2003-06-18 |
Lutte
contre la fièvre jaune : Dix jours pour immuniser Dakar -
Le quotidien
- Sénégal - 18/06/2003 |
Quatre cent équipes à mobiliser et un
budget de 1 milliard 790 millions de francs Cfa, octroyés par divers
bailleurs de fonds et partenaires de l'Etat du Sénégal. Voilà les
moyens investis pour vacciner à Dakar, le maximum de personnes cette
semaine contre la fièvre jaune. Une campagne de vaccination durant
laquelle des seringues autobloquantes seront utilisées. Ces instruments
seront ensuite incinérés dans les hôpitaux et centres de santé de
Dakar, selon le docteur Bassirou Johnson, membre de la direction de
la prévention. Il s'y ajoute que selon le docteur Sidy Fall, les séances
de vaccination se feront sous le contrôle quotidien de professionnels,
et ce jusqu'au 26 juin. Le lancement de cette campagne de vaccination
contre la fièvre jaune a eu lieu hier à Yoff, une commune d'arrondissement
qui a accueilli ses hôtes de circonstances au son du tam-tam et sur
un rythme de "ndawrabine", cette danse bien propre aux lébous. C'était
à la "place du garage" de Yoff. Ainsi, pendant dix jours, le quotidien
des dakarois sera rythmé par les coups de seringues que donneront
médecins, infirmiers et autres membres du corps médical de la capitale.
Le ministre Mamadou Diop Decroix, assurant l'intérim du ministre de
la Santé, s'est fait vacciné le premier à titre symbolique, pour que
"la campagne de vaccination qui est actuellement lancée traduise toute
l'importance de la dimension de la prévention au sein du ministère
de la Santé, de l'Hygiène publique et de la Prévention". Dr Sidy Fall,
le médecin-chef de la région médicale de Dakar, assure que son équipe
"est prête avec le concours de tous les partenaires à réagir pour
qu'il n'y ait aucun couac", car comme l'indique le représentant de
l'Unicef à Dakar, la capitale sénégalaise "constitue le gros morceau
parce qu'elle demeure une zone qui concentre beaucoup de populations.
C'est, donc, une grande occasion pour la région de Dakar de pouvoir
vacciner l'ensemble de sa population, à l'exception des enfants de
moins de six ans et des femmes enceintes". En fait, la structure onusienne
qu'il représente au Sénégal fait partie, au même titre que l'Organisation
mondiale de la santé (Oms) et l'Union européenne, des soutiens financiers
et matériels de la campagne régionale de vaccination contre la fièvre
jaune de Dakar. Le gouverneur de la région de Dakar, Saliou Sambou,
en appelle à la mobilisation, car convaincu qu'il faut que, quand
la population s'engage à se faire vacciner, "c'est pour sa santé et
la santé des autres. Si on arrive à sécuriser Dakar, on a sécurisé
une bonne partie de la population du Sénégal". Mamadou Ticko DIATTA
Lire l'article original : http://www.lequotidien.sn/search/article.cfm?article_id=3843&article_edition=107 |
M.
Sidi Coulibaly directeur régional de la santé du sud-ouest : "La pauvreté
est un frein à la fréquentation des services de santé" - Sidwaya
- Burkina Faso - 18/06/2003 |
Région frontalière avec le Ghana et la
Côte-d'Ivoire, le Sud-ouest du Burkina est une zone à forte migration
humaine. Une situation qui favorise également l'émergence de certaines
maladies dont le Directeur régional de la Santé Monsieur Sidi Coulibaly
nous parle. Lire la suite |
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