L'actualité

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L'actualité de la santé en Afrique
Octobre 2003

Stimulithérapie cérébrale - L'express - Madagascar - 07/10/2003
"Stimulithérapie cérébrale : méthode et bienfaits". Tel est l'intitulé de l'ouvrage écrit par la kinésithérapeute Lisy Léa Aimée Ravololoarisoa dont la deuxième partie a été présentée vendredi à l'Espace Rarihasina. La stimulithérapie cérébrale est une nouvelle méthode de traitement basée sur la stimulation d'un ou plusieurs points au niveau de la tête dont l'objectif est de faire connecter les neurones à travers le circuit de transition nerveux appelé "médiateur chimique" jouant le rôle moyen pour réaliser les commandes partant du cerveau vers le corps tout entier. De ce fait, elle donne aux malades une sensation rapide. Lire la suite

Lutte contre le paludisme : Le ministre de la Santé annonce les "soldats de la prévention" - Le soleil - Sénégal - 07/10/2003
Ouvrant, hier matin à Dakar, un atelier de renforcement des capacités des responsables des organisations communautaires de base (OCB) dans leur implication dans la prévention du paludisme, le ministre de la Santé et de la prévention, le Dr Issa Mbaye Samb, a annoncé un développement accru et prochain du volet de la prévention dans le secteur de la prévention dans les contours de la configuration politique définie par le chef de l'Etat et conduite par le Premier ministre. Il a indiqué, à l'adresse de la centaine de représentants d'OCB dont l'association des communicateurs traditionnels dirigé par El Hadj Mansour Mbaye, de techniciens du programme national de lutte contre le paludisme, ainsi que de nombreux jeunes, que son département va mettre un accent particulier sur l'implication du tissu associatif et ses réseaux d'OCB très dynamiques dans les stratégies de prévention de la maladie. Le paludisme, dont il a dit qu'il constituait la première cause de morbidité et de mortalité au Sénégal, avec 8000 décès sur près d'un million de cas d'accès palustres par à an, va être le premier domaine dans lequel les concours des OCB et ONG seront sollicités de façon plus efficace et entière que par le passé. Il a jugé que le réseau d'organisations communautaires qui existe au Sénégal a été jusque-là peu ou inefficacement exploité dans la politique de prévention en santé publique". Il a annoncé que les OCB ont l'avantage de la proximité avec les populations, parce que composées de membres vivant en leur sein. Elles présentent aussi, selon le ministre de la Santé, "des possibilités de contributions réelles dans le contrôle de l'impact des maladies, voir de leur réduction au sein des villages, les quartiers, les villes, qui sont leurs communautés affectives". Il a plaidé pour un partenariat entre les structures décentralisées de santé et les organisations communautaires de base, qui pourront, ainsi, jouer leur véritable rôle de relais dans le cadre de la prévention". Le ministre a annoncé, à cet effet, que le département va dégager les voies et moyens en vue de doter les populations, partout où elles se trouvent, "d'agents ou de volontaires communautaires de la prévention". "Ces volontaires auront pour rôle d'être des soldats de la prévention, prêts à combattre les fléaux comme le SIDA, la tuberculose et le paludisme, entre autres maladies, qui constituent de véritables freins au développement", a encore révélé le Dr Issa Mbaye Samb. Le Dr Papa Amadou Diack, coordonnateur du PNLP, a, sur ce registre, précisé l'impact du paludisme sur la santé de la population, l'éducation et la productivité. Il a souligné toutes les actions effectuées dans l'élaboration et la mise en œuvre du plan stratégique à la lumière du plan "faire reculer le paludisme initié par l'OMS et auquel ont souscrit les chefs d'Etat d'Afrique, continent sur lequel le paludisme fait un million de décès par an. Cet atelier, rappelle-t-on, avait comme autre objectif de susciter des échanges sur la prise en charge précoce, la chimio-prévention du paludisme chez la femme enceinte, la promotion de l'utilisation des matériaux imprégnés (moustiquaires, rideaux, etc.), la promotion de mesures d'hygiène et d'assainissement pour détruire les gîtes larvaires, etc. Après les OCB, ce sera le tour des oulémas, des imams, des organisations syndicales et politiques, les communicateurs des différents médiats qui devront se réunir autour de leur participation dans cette approche participative dans la prévention (du paludisme), a indiqué le Dr Papa Amadou Diack, coordonnateur du PNLP. FARA DIAW
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=31133

Développement sanitaire : Première session du Comité technique régional de santé - Sidwaya - Burkina Faso - 07/10/2003
Les membres du Comité technique régional de santé (CTRS) du Plateau central se sont réunis en session ordinaire, vendredi 26 septembre dernier dans la salle de réunions du district sanitaire de Ziniaré. L'ordre du jour de cette première session a porté sur la lecture des textes devant régir le fonctionnement du comité, le bilan des activités de la région sanitaire, des épidémies et les questions diverses. Le Comité technique régional de santé est un organe consultatif chargé d'assurer la coordination, le suivi et l'évaluation des activités des services de santé publics et privés de la région sanitaire du Plateau central. Il est chargé spécifiquement entre autres, d'adopter les plans de développement sanitaire de la région, d'analyser la situation épidémiologique et les mesures à prendre en vue d'améliorer la situation sanitaire des populations. Le CTRS du Plateau central est présidé par le docteur Mamadou Sokey, DRS du Plateau central. Au cours donc de cette première session, les membres du comité se sont penchés sur le bilan des activités du premier semestre de la région et celui des épidémies 2003.
Bilan d'activités satisfaisant malgré les difficultés
Dans l'ensemble, dans les trois districts sanitaires de la région (Boussé, Ziniaré, Zorgho), les services de santé ont bien fonctionné au cours du premier semestre 2003. La fréquentation des formations sanitaires par les populations reste assez faible dans la région (29,19 %). Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce constat dont entre autres, la pauvreté, l'ignorance, mais aussi les pesanteurs socioculturelles. L'offre de soins est satisfaisante et il reste à mettre l'accent sur les perspectives qualité. Cependant, sur un total de 73 formations sanitaires, plus de 30 restent à normaliser. La situation du personnel de santé a connu une amélioration dans les districts dans plusieurs formations sanitaires, notamment dans le district sanitaire de Zorgho. Sur le plan de la coordination, plusieurs réunions et rencontres ont pu être organisées à tous les niveaux. Quant à la situation des épidémies, de la semaine 1 à la semaine 26, il a été enregistré dans la région sanitaire 406 cas de méningite dont 81 décès contre 1051 cas et 131 décès en 2002. Pour la rougeole, 377 cas ont été enregistrés dont 11 décès. Aucun cas de choléra, de fièvre jaune ou de poliomyélite n'a été enregistré. Les pathologies à forte prédominance, restent le paludisme, les affections des voies respiratoires, les maladies diarrhéiques, les affections de la peau et de l'appareil digestif. Aussi, la lèpre et la dracunculose restent une préoccupation dans le Plateau central.
Une région sanitaire homogène
Fonctionnelle depuis mars 2002, la région sanitaire du Plateau central couvre les provinces du Ganzourgou, du Kourwéogo et de l'Oubritenga avec une superficie de 8 453 km2 pour 660 218 habitants. La direction régionale compte donc les districts sanitaires de Boussé, Ziniaré et Zorgho. Ces districts sanitaires comptent 241 agents, toutes catégories confondues. Les ratios de la région sont entre autres, d'un médecin pour 94 316 habitants contre 1/10 000 habitants normes OMS, un infirmier pour 13 929 habitants contre 1/5 000 habitants. A l'exception du district de Ziniaré où la couverture sanitaire est acceptable, 22,50 % des patients parcourent plus de 10 km pour avoir accès aux soins de santé. Les partenaires privilégiés de la région restent entre autres, le PPOKK (Programme plurisectoriel Oubritenga - Kourwéogo - Kadiogo) et l'Etat. Cependant les difficultés et la lenteur de décaissement des crédits de l'Etat, la lourdeur et la complexité du PPOKK ne favorisent pas le bon déroulement des chantiers de construction des infrastructures sanitaires et leur équipement. Cette première session, présidée par M. Jacob Ouédraogo, haut-commissaire de l'Oubritenga, a connu la présence de ses collègues du Ganzourgou et du Kourwéogo, des députés de la région et des médecins-chefs des trois districts sanitaires. Abdias Cyprien SAWADOGO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_07_10/sidwaya.htm

La stratégie des vaccins anti-cancer sur le point d'aboutir - Le soleil - Sénégal - 07/10/2003
"Destiné à combattre les mélanomes, le médicament américain est en cours d'examen en procédure rapide par la Food and Drug Administration (FDA), l'administration fédérale chargée du contrôle des produits alimentaires et pharmaceutiques", a indiqué vendredi à l'AFP Jean-Loup Romet-Lemonnet, président de la société de biotechnologie française IDM. Le plus avancé de ces vaccins devrait faire l'objet en 2004 d'une demande identique auprès des autorités américaines, pour lutter contre les ostéosarcomes, des cancers des os propres aux enfants et aux adolescents. Depuis des décennies, les médecins s'efforcent d'éliminer les cellules cancéreuses qui envahissent un organe ou l'organisme, par chirurgie, chimiothérapie, ou radiothérapie, combinant parfois les trois méthodes. Les résultats se sont considérablement améliorés au fil des ans. Cependant, les traitements ne font quand même pas le détail : bien que ciblés, ils endommagent souvent les cellules saines et, surtout, laissent échapper des cellules cancéreuses qui poursuivent leur travail de sape. Au contraire, l'immunothérapie, appellation plus savante des vaccins thérapeutiques anti-cancer, permet - en principe - de tuer les dernières cellules tumorales ayant échappé aux traitements classiques et de provoquer une réponse graduée du système de vigilance immunitaire. Pour mettre au point leurs médicaments, les scientifiques s'efforcent d'identifier des protéines propres à chaque type de tumeur afin de les intégrer dans un produit qui sera ensuite introduit dans l'organisme des malades. Comme le "Pacman" des jeux vidéo qui dévorait tout sur son passage, cette thérapie a pour mission de liquider les ultimes cellules cancéreuses, allant même les chercher - quand elles ont essaimé pour former des métastases - au plus profond de l'organisme. A côté de cette première thérapie, une autre technique, proche du vaccin curatif a été mise au point par les chercheurs d'IDM : des cellules malades sont prélevées sur le patient, formées en laboratoire à déclencher une réponse proportionnée de son système immunitaire, puis ré-injectées dans l'organisme du malade. "Les cancers de la vessie, de l'ovaire, du rein et le mélanome (cancer de la peau) sont les plus "répondeurs", mais rien n'interdit de penser que ces techniques puissent à terme être employées avec succès contre le cancer du sein, du poumon et le cancer colorectal", souligne-t-il.
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/santeenv/article.cfm?articles__id=31135

Fuite des cerveaux et professionnels de sante : Comment retenir les médecins et infirmiers africains ? - Walfadjri - Sénégal - 06/10/2003

La santé est malade dans les pays africains. Pendant ce temps, les professionnels en la matière vont sous d'autres cieux plus cléments, laissant derrière eux mort et désolation. Pour les observateurs, il est urgent de trouver une solution. Le système sanitaire africain vit une crise. La combinaison de nombreux facteurs y est pour quelque chose. Ces facteurs ont noms épidémie du Vih/sida, résurgence d'anciennes maladies contagieuses comme la tuberculose, le paludisme. Si l'on y ajoute les difficultés économiques et la détérioration des infrastructures, le cocktail devient explosif, selon Delanyo Dovlo, consultant ghanéen qui analysait la situation des professionnels de la santé en Afrique. En fait, il se prononçait dans l'atelier s'intéressant à la rétention des professionnels de la santé en Afrique, au moment où ce continent est confronté à la fuite des cerveaux. C'était au cours de la Conférence sur l'amélioration de l'enseignement supérieur qui s'était tenue à Accra, du 22 au 25 septembre dernier. D'après le consultant ghanéen Delanyo Dovlo, "il est prouvé que des améliorations ont été enregistrées dans le domaine de la santé en Afrique subsaharienne au cours des cinquante dernières années, à peu près depuis les indépendances, malgré un certain manque de fiabilité des données. Cependant, les deux décennies passées ont connu une sérieuse résurgence des "anciennes" maladies contagieuses comme la tuberculose, le paludisme et le choléra, en plus des "nouvelles" épidémies en Vih/sida et des maladies de la "transition épidémiologique" (comme les cardio-vasculaires) qui ont rongé les revenus, particulièrement ceux des pauvres de la société. Au fait, les estimations sont que 17 pays en Afrique sur les 48 ont connu une réduction de l'espérance de vie entre 1981 et 1999". Travaillant dans un environnement difficile, l'agent de la santé est l'une des plus grandes parties du système de santé, et peut-être même la plus essentielle des ressources du secteur de santé, dont la motivation et l'utilisation efficace accroissent l'efficience et l'efficacité avec lesquelles toutes les autres ressources sont utilisées. Le problème est que, selon le conférencier, "le nombre de professionnels de la santé qui alimentent la fuite des cerveaux a atteint un sommet (ces dernières) années, en réponse aux énormes demandes en provenance des pays développés. Ces demandes ont été occasionnées par les changements démographiques. Les populations vieillissent alors qu'on observe une réduction de l'attrait du métier de la santé. Les changements dans les heures et les conditions de travail expliquent aussi cette augmentation des demandes en médecins et en infirmiers. La fuite des cerveaux de professionnels, combinée avec la crise de santé (…) menacent toutes deux l'ensemble du processus de développement du continent", poursuit-il. Donnant l'exemple du Ghana, il indique qu'en dix ans (de 1986 à 1995), 61 % des produits d'une école médicale ont quitté le pays. D'après M. Dovlo, la situation est pire chez les infirmiers. Au cours des quatre dernières années, 3 087 d'entre eux ont cherché à émigrer. Parlant des mouvements de migration, il indique que six gradients permettent d'expliquer les raisons de la fuite des cerveaux. Il y a, d'abord, le gradient du revenu (l'écart des salaires et des conditions de vie entre le pays d'origine et celui de destination), celui de la satisfaction de l'emploi (bon environnement de travail, utilisation des compétences à un niveau professionnel et technique permettant la reconnaissance internationale), celui de l'environnement organisationnel-opportunité de carrière. Ensuite, ceux de la gouvernance, de la protection-risque et de la sécurité sociale et des avantages. Pour faire face à ce problème, le consultant fait un certain nombre de propositions comme le recrutement international et les arrangements entre pays, le prolongement de l'âge de la retraite, les systèmes de service obligatoire contraignant, la substitution de compétences et la délégation, des systèmes de motivation et de primes, la gestion du retour et celle de l'exportation. Pour lui, il faut aussi penser aux stratégies de l'éducation et de la formation des professionnels : sélection par profil des candidats à la formation, modes de formation à base communautaire, programmes de formation localement adaptés, formation avec l'usage de la langue locale, extension de la capacité de formation, etc. Demba Silèye DIA
Lire l'article original : http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=4993


La chirurgie cardiaque reprend du souffle - Cameroon Tribune - Cameroun - 06/10/2003

Le doyen de la Faculté de médecine de l'Université libre de Bruxelles a séjourné au Cameroun
Le Pr Elie Cogan, doyen de la Faculté de médecine de l'Université Libre de Bruxelles (ULB) a effectué une visite de travail au Cameroun du 29 septembre au 3 octobre dernier. Pendant son séjour, il a rencontré le directeur de l'hôpital général de Yaoundé (HGY), le Pr Jean Claude Etogo, ainsi que ses collaborateurs dans la salle de conférences dudit hôpital. Il a été question du projet de chirurgie cardiaque, des évacuations sanitaires et du renouvellement de la convention avec l'hôpital Erasme, hôpital académique associée à l'ULB. Après avoir apprécié positivement la contribution bienveillante de la participation belge, Jean Claude Etogo a insisté sur la renaissance de la coopération entre l'HGY et l'hôpital Erasme. " Une coopération quelque peu fructueuse, dit-il, par le passé et que nous souhaitons aujourd'hui fructueuse et pérenne ". Aussi, les projets, objets de la concertation du jour ont-ils été examinés par un certain nombre d'experts camerounais, à savoir, le Pr Muna, chef de département médecine et spécialités à la Faculté de médecine de Yaoundé; le Pr Kingue, cardiologue; le Dr Atangana, chef de service réanimation à l'HGY; le Pr Nguimbus, chef de service chirurgie et chirurgien cardiaque à l'HGY; et le Dr Pagbè, chirurgien cardiaque. Ces projets pour la majorité ont été présentés, pour ce qui est de la chirurgie cardiaque, par le Pr Muna; la convention de coopération et les évacuations sanitaires, par le Pr Kingue.
Les participants ont saisi l'occasion pour parler des observations faites et portant sur les deux phases du projet à savoir : le projet pilote de chirurgie cardiaque qui devrait se tenir en novembre et le plus grand projet sous-régional de la chirurgie cardiaque. On a tour à tour examiné les modalités de recrutement des patients, des problèmes d'équipement, le recyclage, la formation et le perfectionnement des équipes médicales, paramédicales et techniques. Car, il faut noter ici que selon le Pr Etogo, " l'HGY est depuis quelques mois en réhabilitation, certains équipements ont pu être renouvelés et d'autres pas ". Pour ce qui est des évacuations sanitaires, ajoute t-il, " ils sont de portée générale, sans implication réelle de l'HGY ".
Pour le doyen de l'ULB, " la mise en chantier des projets de collaboration entre les deux pays est fort avancée et ces projets permettront de former des Camerounais à la fois au second cycle des études médicales et dans la formation spécialisée en partie en Belgique de façon à optimaliser leurs formations ". Ces projets ont été conçus pour garantir le retour des médecins camerounais au pays afin de renforcer la prise en charge médicale des patients.
Rappelons que la visite de travail du doyen de l'ULB, le Pr Elie Cogan, a débuté le 29 septembre dernier par une visite de courtoisie à la Faculté de médecine et de sciences biomédicales. Puis ont suivi des rencontres avec les autorités camerounaises. Le Pr Elie Cogan a donné un point de presse vendredi dernier dont le thème principal portait sur le bilan de la coopération entre les deux pays Marthe B. BASSOMO
Lire l'article original :
http://www.cameroon-tribune.cm/article.php?lang=Fr&oled=j06102003&idart=11226&olarch=j06102003&ph=y


Botswana : Dépistage systématique dans les hôpitaux - Walfadjri - Sénégal - 05/10/2003

Les populations du Botswana se rendant dans les institutions sanitaires publiques ou privées du pays pour se faire traiter vont, à l'avenir, subir des tests de dépistage du Vih/sida Cette décision fait suite à une résolution prise vendredi par le Conseil national botswanais de lutte contre le sida (Naca), pour recommander que tous les patients se rendant dans une structure hospitalière soient soumis à un test de dépistage. Selon le Naca, cette mesure a pour objectif d'encourager un plus grand nombre de personnes à se soumettre à des tests de dépistage, ce qui devrait permettre aux agents de la santé de gérer les cas de Vih/sida avant qu'ils ne s'aggravent. Le Conseil, qui est présidé par le chef de l'Etat, Festus Mogae, a déclaré que les patients se réservent le droit d'autoriser ou de refuser ces tests, ajoutant que les résultats de ces examens seraient gérés dans la plus stricte confidentialité. Réagissant à la directive, Bonelo, une organisation locale qui fait campagne contre la discrimination dont sont victimes les personnes vivant avec le Vih/sida, a fait observer que ces tests de dépistage sont utiles, mais uniquement dans la mesure où les droits de l'individu sont respectés. Cette décision intervient à un moment où différents leaders dans le pays fustigent le refus des populations de se soumettre à des tests volontaires. Le Botswana reste le pays qui détient le record du nombre de personnes infectées en Afrique, les citoyens de ce pays vivant avec le Vih étant au nombre de 300 000, pour une population de 1,6 million d'habitants.
Lire l'article original : http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=4962


Campagne de vaccination : ça repart lundi - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 04/10/2003
L'Institut national d'hygiène publique reprend à partir de lundi prochain sa grande campagne de vaccination et de déparasitage. Les Abidjanais pourront se faire vacciner au rond point de la Riviéra II à Cocody, à l'esplanade du District d'Abidjan et à l'immeuble CCIA au Plateau, à la mairie et au marché de Belleville à Treichville. Pour les populations de Marcory, la campagne reprendra le lundi 20 octobre.
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=24161

Hôpital Albert Royer de Fann : Si peu de places pour les enfants malades - Le Sud - Sénégal - 03/10/2003

L'hôpital Albert Royer spécialisé dans le traitement des enfants est réputé pour la qualité de ses soins. Mais cette structure hospitalière est confrontée à des problèmes liés à l'insuffisance de sa capacité d'accueil des patients dont le nombre augmente sans cesse. Il est 8 heures du matin. La salle d'attente de l'hôpital pour enfants Albert Royer implanté dans l'enceinte du centre hospitalier universitaire de Fann est déjà bondée. Des mères de famille avec leurs enfants dans les bras attendent qu'on les appelle impatiemment pour les consultations. Aida Guèye est assise à l'écart, le visage inquiet, son enfant pleure à chaudes larmes et malgré ses tentatives pour le calmer, elle n'y parvient pas. Elle a le numéro 44 et doit encore patienter un moment avant qu'on ne consulte et oriente son fils vers la structure adéquate. " Nous croulons sous le poids des sollicitations, la demande est de loin supérieure à nos possibilités, mais nous n'avons pas le choix. Nous devons essayer de satisfaire autant que possible les patients, car nous sommes pratiquement le seul hôpital pour enfants, et la qualité de nos soins fait que les gens sont prompts à revenir dans nos locaux " explique le directeur de l'établissement, le docteur Youssouph Ndiaye, " En ce moment les cas les plus fréquents traités sont les cas de paludisme, les maladies diarrhéiques. Certains cas de méningite et de tuberculose sont également à noter. La saison actuelle est propice à la recrudescence du paludisme à cause des moustiques, les mouches et les eaux stagnantes sont à l'origine des maladies diarrhéiques, ainsi la majorité des patients traités souffrent de ces deux maladies. ", confie M.Dia, surveillant de service. La procédure utilisée à l'hôpital pour enfants Albert Royer est la suivante. S'il s'agit d'une première visite, un ticket avec un numéro est attribué à chaque patient. À l'appel de son numéro par le major, une première consultation est rapidement effectuée. La première consultation effectuée, le malade est orienté vers le pavillon adéquat. Au niveau de chaque pavillon, on trouve deux professeurs agrégés en plus des médecins. Ainsi après une consultation beaucoup plus approfondie aux niveaux des pavillons, il sera décidé de la conduite à adopter pour le patient, à savoir si son état nécessite une hospitalisation ou si le traitement peut être fait à l'externe. " L'hôpital pour enfants Albert Royer compte 4 pavillons, et chaque pavillon a une capacité d'accueil de 33 lits. Le seul problème que l'hôpital rencontre en ce moment est le manque de personnel, surtout le personnel paramédical. Ce qui fait que nous sommes obligés de travailler plus. " explique M.Dia. Interrogée sur la qualité des soins prodigués à Albert Royer, Sophie Cissé confie que " tous ces enfants sont traités ici parce qu'elle a toujours obtenu satisfaction dans les soins prodigués ". Au sujet de la hausse des tarifs, " elle estime que plutôt de parler de hausse, il faut la considérer comme une participation car la qualité des soins vaut largement ce surplus. " Moussa Bathily Diallo
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/03102003.htm


Plan strategique de lutte contre le sida : Les premiers projets reçoivent leurs financements - Le soleil - Sénégal - 03/10/2003
Les premiers projets communautaires de lutte contre le SIDA viennent de recevoir leurs financements dans le cadre du programme stratégique 2003-2006. Ainsi, 12 projets de la région de Diourbel sont les premiers bénéficiaires à sortir de la sélection basée sur les critères du manuel de mise en œuvre technique et des procédures administratives et comptables. Lire la suite

La neurochirurgie est une spécialité méconnue ! - L'express - Madagascar - 02/10/2003
Pour y remédier, le service neurochirurgie de l'hôpital Ravoahangy (Chua-Jra), Ampefiloha, organise une journée neurochirurgicale, une première au pays, le vendredi 3 octobre. "La journée s'adresse naturellement au grand public mais surtout aux médecins généralistes qui, souvent, n'ont pas une connaissance suffisante des problèmes neurochirurgicaux", explique le Pr Clément Andriamamonjy, deuxième professeur agrégé en neurochirurgie après Alfred Rakotobe, disparu en 1991 après avoir été 19 ans à la tête du service de neurochirurgie du Chua-Jra.
Si les normes internationales exigent un service de neurochirurgie pour 600 000 habitants, à Madagascar, il n'existe malheureusement qu'un seul service, celui du Chua-Jra donc, pour... 16 millions d'habitants. Et ce, depuis 30 ans ! "C'est un problème de ressources et de personnel. Il est vrai qu'une spécialisation en neurochirurgie demande du temps", confie le Pr Clément Andriamamonjy, à la tête d'une équipe de 7 personnes au Chua-Jra dont un autre neurochirurgien, Martin Josoa, et un neurologue. Ce ne sont pourtant pas les malades qui manquent, si l'on peut dire ainsi. Les amateurs de statistiques sont servis. En cinq ans, le service a accueilli 1557 malades par an en moyenne et a effectué 208 interventions par an. Sur 4450 cas traités, 1200 l'étaient en urgence. Enfin, sur un plan plus large, en 2001, sur les 11 054 personnes hospitalisées au Chua-Jra, le service de neurochirurgie en a accueilli 1528, soit 13,82%.
"90% des cas que nous traitons concernent des traumatismes crâniens et de la colonne vértébrale. Mais il y a également les tumeurs cérébrales. On peut les soigner si elles sont bénignes. Mais si elles sont malignes, autrement-dit un cancer du cerveau, il est difficile d'en guérir. Pour l'instant, on ne peut échapper qu'à quelques cas de cancers, telle la leucémie. Ceci dit, il y a des cas qui, en raison de l'ignorance du public, provoquent de graves conséquences. Par exemple, on peut sauver les victimes d'accidents vasculo-cérébraux (Avc) hémorragiques et ischémiques si l'on intervient à temps. Il en est de même des victimes de traumatismes de la colonne vértébrale lesquels nécessitent une intervention dans les 6-8 heures qui suivent", a révélé le Pr Clément Andriamamonjisoa. Le service de neurochirurgie du Chua-Jra accueille des patients provenant de région aussi loin que les Comores où ce genre de prestation n'existe pas. Et pourtant, le service manque cruellement de moyens. Dans tout Madagascar, il n'existe qu'un seul scanner, d'une très importante utilité en neurochirurgie, celui du Cenhosoa (hôpital Girard et Robic). La journée neurochirurgicale, placée sous le haut patronage du Président de la République, est une opportunité pour y refléchir.
On peut soigner l'hydrocéphalie à Madagascar
Spectaculaire autant par ses manifestations que ses conséquences, l'hydrocéphalie est encore considérée, à tort, comme impossible à soigner à Madagascar. En effet, depuis 2000, un programme national d'aide médicale, coordonné par le Dr Nour'Aly, a permis de collecter des matériels de dérivation ventriculo-péritonéale, prosaïquement appelés "valves", qui, implantées sous-cutanées, permettent un drainage de l'eau emmagasinée dans le cerveau vers le ventre où elle est résorbée. "L'hydrocéphalie touche les enfants mais aussi les adultes. À 80%, la cause en est une méningite. La différence est que la fontanelle d'un adulte étant déjà ossifiée, l'hydrocéphalie n'entraîne pas une extension du périmètre crânien", selon le Pr Clément Andriamamonjisoa. De 2000 à 2002, le service neurochirurgical du Chua-Jra a traité 138 cas d'hydrocéphalie. Randy D.
Lire l'article original : http://www.lexpressmada.com/article.php?id=15756&r=4&d=2003-10-02

Ouéllé : L'hôpital se porte mal après 29 ans de service - Fraternité Matin - Côte d'Ivoire- 02/10/2003
Peinture des murs défraîchie par les intempéries, absence de clôture, toilettes à ciel ouvert et presque inexistantes, planchers mal faits, voies d'accès non éclairées, ambulances hors d'usage il y a belle lurette et pas de laboratoire d'analyses médicales. Voilà les écueils que le docteur Soro Bakari et ses collaborateurs doivent surmonter pour permettre à cette formation sanitaire qui ressemble à un simple centre de santé de restaurer son image. En visitant le 26 août dernier, l'extérieur et l'intérieur, nous avons été choqués par la vétusté des installations. Et pourtant dans cette région, des pathologies comme le paludisme, la diarrhée, les infections bronco-pulmonaires, les gastro-auteristes et le sida qui a déjà fait 10 victimes sont courantes. Face à cette pandémie, le docteur Soro continue de sensibilise les populations à la nécessité de se protéger et de s'abstenir. L'hôpital de Ouellé n'offre pas toutes les commodités de travail. L'absence de clôture fait que les malades hospitalisés et le personnel soignant ne sont pas en sécurité la nuit. Quant à la population, elle a peur d'affronter l'obscurité en cas d'urgence. Ensuite, l'hôpital est situé non loin d'une forêt d'où partent des reptiles venimeux (serpents et autres). A cela, s'ajoute la présence indésirable des bœufs, moutons et cabris, qui divaguent allègrement dans la cour. Autres maux qui minent le fonctionnement de cette formation sanitaire : les examens médicaux qui ne peuvent plus être effectués. Cela pénalise la population qui est contrainte de se rendre à Daoukro ou Abidjan pour leurs analyses de sang et d'urine. Le docteur Soro Bakari a, pour toutes ces difficultés, entrepris de nombreuses démarches auprès de la tutelle où il a déposé un devis de travaux à effectuer "Nous attendons la suite de notre demande", a-t-il avancé. La satisfaction des responsables de cet hôpital qui a vingt neuf ans vient des dons offerts récemment par l'association du développement de la sous-préfecture de Ouellé (ADESO). Ces dons sont composés de 2 tables d'accouchement, 2 tables d'examens gynéco, 2 tables d'examens généraux, un brancard, 5 lits complets et un préau pour abriter les parents des malades. ETTIEN ESSAN
Lire l'article original : http://www.fratmat.co.ci/story.asp?ID=24061

Lutte contre les maladies diarrhéiques : Initiative sur la promotion du lavage des mains au savon - Le soleil - Sénégal - 02/10/2003
La diarrhée demeure une cause majeure de mortalité et de morbidité infanto-juvénile au Sénégal. Chaque année, 26 % en moyenne de nos enfants âgés de 0 à 5 ans sont touchés par cette maladie qui, du reste, fait des milliers de victimes parmi la population. Le gouvernement, en rapport avec la Banque mondiale, l'UNICEF et d'autres institutions, vient de mettre en place une initiative dénommée "partenariat public-privé pour le lavage des mains avec du savon" (PPPLM) en vue de renforcer la prévention des maladies. L'atelier de présentation de ce projet, qui a eu lieu hier l'hôtel Savana, a été ainsi sanctionné par la mise en place d'un comité de pilotage qui se chargera d'exécuter sur le terrain le programme d'action, actuellement en cours d'élaboration. Le PPP va d'abord cibler les régions de Dakar, Diourbel, Thiès et le département de Vélingara, avant de s'étendre sur le reste du pays. Selon le directeur général de l'Office national de l'assainissement du Sénégal (ONAS), Serigne Mbaye Sy Diop, ce projet est en phase avec les objectifs prioritaires de la politique de réduction de la pauvreté (création d'un environnement plus sain, réduction de la mortalité, accès à l'eau potable, etc). Il constitue, par ailleurs, aux yeux de M. Diop, une mesure de prévention que le chef de l'Etat avait fortement recommandée. Elle est d'ailleurs intégrée dans les projets déjà existants de l'Onas, notamment dans la composante "assainissement autonome" du projet Eau Long Terme (PELT). Le sentiment par ailleurs exprimé par le directeur général de l'Onas est que les secteurs public et privé ont un intérêt commun de préserver l'équilibre social. "Face aux multiples problèmes qui assaillent nos pays en développement, nous devons imaginer ensemble les voies et moyens d'un nécessaire équilibre entre les impératifs économiques et les exigences sociales", a indiqué M. Diop, précisant par la même occasion que le modèle de PPPLM se veut dynamique et efficace au profit des populations. Dans la présentation de cette initiative, Mme Suzanne Reiff, chargée de la supervision, a expliqué la démarche entreprise par la communauté internationale pour, d'ici à 2015, réduire fortement la mortalité des enfants. Des expériences sont produites en Amérique centrale. En Inde et au Ghana, les résultats qui en découlent sont plus que jamais encourageants. Pour d'ailleurs illustrer de tels propos, Mme Reiff, chiffre à l'appui, a démontré que la diarrhée, grâce à cette initiative, a été réduite de plus de 47 % dans ces pays. Le Sénégal, qui devrait ainsi emprunter la même voie, se doit de remplir certaines conditions en vue d'amener les populations à changer de comportement et de mentalité. Et comme l'a indiqué Mme Reiff, un partenariat public-privé (PPP) pour la santé est une façon d'attaquer les problèmes de santé publique et de développement social en conjuguant les efforts. Selon elle, la contribution de chaque acteur est en fonction de son domaine de compétence, ce qui permet de compter sur une expertise rarement présente dans les projets de développement. Les groupes privés sont ainsi tenus à développer de nouvelles techniques de marketing et d'apporter leur contribution aux collectivités avec lesquelles ils font des affaires.
Le secteur public, à son tour, doit mettre à la disposition du comité toutes ses ressources humaines devant faciliter le passage du message. De telles actions, selon Mme Reiff, auront un impact certain sur le budget de la santé publique ainsi que sur celui du ménage. Pour le coordonnateur du PPPLM, Ali Diouf, qui a fait l'état d'avancement de cette initiative dans notre pays, tous les acteurs qui interviennent dans le domaine de la santé sont mis en contribution, ce qui aura pour finalité de garantir le succès les actions à mener sur le terrain. Dans cette même lancée, il a fait savoir que le comité de pilotage sera composé de toutes les compétences en provenance de diverses institutions du pays. Déjà les études réalisées par des experts sur "le lavage des mains avec du savon au Sénégal" laissent croire que de bons résultats pourraient être obtenus. IBRAHIMA NDIAYE
Lire l'article original : http://www.lesoleil.sn/archives/article.CFM?articles__id=30993&index__edition=10001

Lutte contre le paludisme et la tuberculose : Un budget de guerre de 600 millions FCfa - Le Sud - Sénégal - 02/10/2003

Lutte contre le paludisme et la tuberculose : Un budget de guerre de 600 millions FCfa Le programme de lutte contre la tuberculose et le paludisme lancé dans le département de Mbour pour la période 2003 -2007 a regroupé sous l'initiative du projet Canah /Camat le jeudi 25 septembre 2003 les médecins des districts sanitaires de Mbour ,Joal -Fadiouth, Popenguine et Thiadiaye. Selon le directeur du projet Canah/Camat Mamadou Diagne, l'entreprise qui vise à renforcer la lutte contre la tuberculose et le paludisme dans le département de Mbour est d'un coût de 600 millions FCfa répartis sur quatre ans financé par l'Usaid . Concernant la tuberculose, il est visé une augmentation du taux de dépistage ou détection des cas jusqu'à 85 %,de réduire le taux d'abandon du traitement à 5 % par un suivi actif de tous les dépistés. Pour le paludisme, l'augmentation du taux d'utilisation de moustiquaires imprégnées jusqu'à 40 % chez les enfants et femmes enceintes est envisagée. Il s'ajoute à cela l'augmentation de la prise en charge à domicile des cas de paludisme chez les enfants de 0 à 5 ans et la chimioprophylaxie des femmes enceintes. Dans le souci d'atteindre les objectifs fixés au projet Camat. Il est suggéré un renforcement des capacités des organisations communautaires, de celles des districts sanitaires, d'impliquer les populations dans l'ensemble du processus de planification ,de mise en œuvre et d'évaluation des activités entreprises . La mise en place du projet a été précédée d'une série d'enquêtes dans les différents districts sanitaires du département de Mbour. Une étude socio anthropologique sur la tuberculose a donné une perception originale des populations. L'aspect évolutif de la maladie est mis en évidence à travers différentes dénominations liées à son avancée liée selon elles à la toux. Elles ont pu donner une perception des effets de la tuberculose sur le corps en liant les symptômes à des perforations des poumons et une fièvre à la suite d'une réaction de l'organisme. Par rapport au traitement, l'enquête a pu montrer que les populations ont un ensemble de recettes. Elles utilisent des méthodes populaires, traditionnelles ou biomédicales. Les conséquences de la maladie sont vues sous ses aspects. Elles ont énuméré les aspects psychoaffectifs comme la nervosité,la gêne , le repli sur soi ,et la peur de la mort au début de la maladie. Dans la phase avancée, les mêmes travaux ont permis de déceler une confiance rétablie grâce à l'efficacité du traitement et le soutien psychosocial des agents de santé, des guérisseurs et des membres de la famille. Concernant les conséquences socioéconomiques,les répercussions de économiques sont manifestes au niveau du malade tuberculeux et de sa famille. Des pertes de ressources sont notables chez certains malades. Il s'y ajoute la forte demande des guérisseurs en argent et en offrandes qui sollicitent des bourses très éprouvées par l'inactivité souvent prolongée des malades. Du dernier constat, il ressort que les économies familiales s'épuisent face aux besoins de survie. Samba Niébé BA
Lire l'article original : http://www.sudonline.sn/archives/02102003.htm


Réseau d'accès aux médicaments essentiels (RAME) : Pour une gratuité des antirétroviraux - Sidwaya - Burkina Faso - 01/10/2003
Les 26 et 27 septembre 2003, s'est tenu dans la salle de conférences du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), un panel sur la problématique de l'accès aux médicaments essentiels au Burkina Faso. Pendant deux (02) jours, professionnels de la santé, autorités politiques et associations de lutte contre le Sida ont planché sur la question. Tout est parti d'un constat : celui du réel problème d'accès aux antirétroviraux (ARV) par les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) au Burkina Faso. Sur 600 000 séropositifs, seuls 100 000 bénéficient d'un suivi médical. Cela revient à dire que sur 600 personnes infectées, il n'y a que 0,6% qui sont prises en charge. D'abord, les médicaments ne sont pas toujours disponibles dans les pharmacies des hôpitaux régionaux. Ensuite, une trithérapie moyenne coûte environ 55 000 F CFA, somme supérieure au revenu annuel des 46,4% des Burkinabè vivant en- dessous du seuil de pauvreté. Selon M. Simon Kabré, coordonnateur du RAME pour les PVVIH, "on ne devrait plus parler de course contre la montre, mais de course contre la mort ; car ce n'est pas le temps qu'elles cherchent, mais plutôt la vie". De leur côté, des associations comme REVS + Laafi la viim, African solidarité , le Centre de traitement ambulatoire (CTA) de Ouagadougou essaient d'apporter un soutien aux PVVIH. Ce soutien se manifeste par des prises en charge médicales, alimentaires, des séances d'éducation thérapeutique, des plaidoyers, des activités génératrices de revenus (atelier de couture, collecte d'ordures...) Toutefois, ces associations sont handicapées par la limitation de leurs moyens tant financiers que techniques. C'est l'ensemble de ces raisons qui a amené le RAME à lancer au cours de ce panel, un appel à l'union sacrée autour des PVVIH, à travers une pétition dont il attend 15000 signatures.Il est également prévu une marche le 1er décembre prochain, à l'occasion de la Journée mondiale du Sida. La finalité est de réclamer la gratuité totale des antirétroviraux et des examens médicaux pour les personnes vivant avec le VIH. Arsène Flavien BATIONO
Lire l'article original : http://www.sidwaya.bf/sitesidwaya/sidawaya_quotidiens/sid2003_01_10/sidwaya.htm

Journées Nationales de Vaccination contre la Poliomyélite - L'@raignée - Bénin - 01/10/2003

République Du Benin
Ministre De La Santé Publique
Communique Du Ministre De La Santé Publique

Le Gouvernement du Bénin en collaboration avec l'OMS, l'UNICEF, le ROTARY INTERNATIONAL, le CDC/ATLANTA, l'USAID organise pour la huitième fois au Bénin les Journées Nationales de Vaccination contre la Poliomyélite.
Le Ministre de la Santé Publique rappelle que les Journées Nationales de Vaccination sont organisées dans le cadre de l'Initiative Mondiale d'Eradication de la Poliomyélite.
A cet effet, des agents vaccinateurs passeront dans toutes les maisons les samedi 11, dimanche 12 et lundi 13 octobre pour vacciner gratuitement tous les enfants de moins de 5 ans, même ceux déjà vaccinés.
Le Ministre de la Santé souhaite que le slogan "un monde sans polio" devienne une réalité au Bénin et sur le continent africain.
Chaque parent, chaque adulte doit se sentir concerné par ces journées.
Pour un monde sans polio, participons à ces journées :

  • En informant notre entourage,
  • En aidant ou en faisant vacciner tous les enfants de moins de 5 ans.

Soyons tous au rendez-vous des samedi 11, dimanche 12 et lundi 13 octobre 2003 pour un monde sans polio.

C'était un communiqué du Ministre de la santé Publique.
Yvette Céline SEIGNON KANDISSOUNON
Lire l'article original : http://www.laraignee.org/nsante/fiche_news.php?news=17


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