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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 10/01/2006 | Lire l'article original
L’étude souligne également que le taux de mortalité mensuel en République démocratique du Congo est supérieur de 40 % à la moyenne en Afrique sub-saharienne : il est de 2,1 décès pour 1.000 habitants, soit l’équivalent de 1.200 morts par jour. La situation est pire dans les provinces de l’est du Congo-Kinshasa, en proie aux violences depuis plusieurs années.
Selon cette étude, on enregistre dans cette partie du pays, un taux de mortalité supérieur de 93 % à la moyenne. L’étude affirme également que la majorité de ces décès sont dus à des maladies plutôt qu’aux violences. Ces décès, souligne-t-on, sont en grande partie dus à des «maladies évitables et facilement traitables» parmi lesquelles, la Malaria, les diarrhées, les infections respiratoires et la malnutrition arrivent en tête. L’étude précise, toutefois, que les guerres civiles dans le pays ont complètement réduit, voire supprimé l’accès aux services de santé pour des millions de Congolais.
Il convient de noter que cette étude est basée sur les entretiens réalisés dans 19.500 foyers de Rdc entre avril et juillet 2004 par des employés du ministère congolais de la Santé aidés par l’organisation non-gouvernementale «International Rescue Committee». Le gouvernement congolais a, pour sa part, rejeté ces chiffres, estimant qu’ils étaient exagérés. «Je considère cela comme un gros mensonge», a déclaré le ministre de l’Information Henri Mova Sakanyi. «Ces chiffres sont très exagérés. Partout dans le monde, les gens meurent de maladies, pas seulement au Congo», souligne l’Ap qui précise que la situation actuelle est le résultat de deux guerres consécutives qui ont ensanglanté la Rdc. La première (1996-97), menée par des rebelles soutenus par le Rwanda voisin, a conduit au renversement du dictateur Mobutu Sese Seko. Elle a été immédiatement suivie d’un nouveau conflit entre 1998 et 2002.
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