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L'express de Madagascar | Madagascar | 30/01/2006 | Lire l'article original
De nouveaux métiers seront créés
Les docteurs Paratian et Jaganathen, qui ont travaillé plusieurs années
dans le domaine biomédical en France, sont très enthousiastes.
“ Notre exposure en Europe nous rapporte aujourd’hui quelque chose.
Nous pourrons encourager les gros laboratoires à venir délocaliser
leurs études cliniques ici. C’est un secteur qu’il faudra
développer et c’est l’occasion de le faire. De nouveaux métiers
seront créés ”, explique le Dr Paratian.
La recherche clinique comporte quatre phases. Après avoir trouvé
une molécule, elle doit être testée sur un volontaire sain
pour voir quels peuvent être les effets secondaires. Durant la phase deux,
la molécule est testée sur le malade à l’hôpital
et en phase trois, ce sont 500 patients qui sont concernés par le test.
Ces derniers ne sont cependant pas hospitalisés. L’autorisation
de mise sur le marché est obtenue à la fin de cette phase. En
dernière phase, lorsqu’on a démontré l’innocuité
du médicament, ce dernier est testé à une échelle
internationale.
Un comité d’éthique servira de garde-fou contre les abus.
Les termes vivisection et cobaye sont bannis de la recherche clinique, assurent
nos interlocuteurs. Les retombées en terme de nouvelles connaissances,
de formation des médecins et des infirmiers ainsi que d’acquisition
de nouveaux matériels médicaux sont importantes. Les grands laboratoires
ont tout à gagner. Maurice a une population multiethnique, possède
de bonnes liaisons aériennes et une télécommunication efficace.
“Une étude qui prend six mois en France peut prendre la moitié
du temps ici, étant donné la petitesse de l’île. Pour
les laboratoires, c’est un aspect non négligeable, car chaque jour
de perdu, représente beaucoup d’argent”, souligne Jensen
Jaganathen.
La fabrication des médicaments et des médicaments génériques
dans des usines aux normes mondiales est aussi sérieusement envisagée.
En attendant, la mise en œuvre du cadre légal nécessaire
au projet ainsi que la création d’un comité d’éthique
et d’un laboratoire de pharmacovigilance, nos deux scientifiques trépignent
d’impatience.
Bindu Boyjoo
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