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Madagascar tribune | Madagascar | 10/02/2010 | Lire l'article original
À Madagascar, au Sénégal et en Ouganda, l’étude a porté sur un échantillon de 491 antipaludéens, qui ont tous subi des tests de base. Parmi ceux-ci, 197 échantillons ont subi des tests de qualité complets. Ces échantillons ont été recueillis tant auprès des secteurs réglementés, aussi bien publics que privés, que du secteur informel où beaucoup de patients obtiennent leurs médicaments.
Au total, l’étude a constaté qu’environ 44% des médicaments de l’échantillon en provenance du Sénégal, 30% des échantillons provenant de Madagascar, et 26% des échantillons provenant de l’Ouganda qui ont subi les tests complets sont donc inférieurs aux normes. Les problèmes relevés sont soit qu’ils ne contiennent pas une quantité suffisante des principes actifs, soit qu’ils ne se dissolvent pas correctement dans le corps ou soit qu’ils contiennent des niveaux inacceptables d’impuretés.
Le problème des médicaments contrefaits ou de qualité inférieure aux standards concerne l’ensemble de l’Afrique, de l’Asie et de l’Amérique latine. Les médicaments à base d’artémisinine restent le dernier moyen abordable pour lutter contre le paludisme, d’autres traitements ayant déjà perdu leur efficacité à cause de la résistance accrue de la maladie à leurs molécules. Si les médicaments à base d’artémisinine cessent d’être efficaces, le bilan humain de la maladie, qui tue actuellement un million de personnes par an, risque d’augmenter fortement, avertissent les experts.
Recueilli par Yann
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