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Programme conjoint de nutrition et de sécurité alimentaire : le Premier ministre invite à une synergie d’actions

Walfadjri | Sénégal | 17/03/2010 | Lire l'article original

Le Premier ministre a procédé hier à Dakar au lancement du programme conjoint : ‘Nutrition, enfant et sécurité alimentaire’. Une occasion pour Souleymane Ndéné Ndiaye d’inviter à une synergie d’actions autour de ce programme qui vient contribuer à l’action de gouvernement pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd).

Deux millions sur les douze millions de Sénégalais souffrent de l’insécurité alimentaire, dont un million de l’insécurité alimentaire sévère. Des données qui ne militent pas en faveur de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) d’ici à 2015. Pour y parvenir, en plus des efforts déjà fournis, le gouvernement vient de lancer un nouveau programme conjoint : Nutrition, enfant et sécurité alimentaire. Ce programme financé par la coopération espagnole s’étend sur une durée de trois ans et cible une population estimée à 4 millions 300 habitants répartis entre sept régions à risque d’insécurité alimentaire. Les localités bénéficiaires sont Tambacounda, Kolda, Matam, Diourbel, Louga, Kédougou et Sédhiou.

L’objectif de ce programme conjoint qui coûte 5,5 millions de dollars, soit environ 2 milliards 500 millions de francs Cfa, est d’éliminer la pauvreté et la faim, de réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans, mais aussi d’améliorer la santé maternelle. Pour son impact réel sur le terrain, le programme conjoint piloté par la Cellule nationale de lutte contre la malnutrition (Cnlm) a pu bénéficier d’autres programmes, notamment du système d’alerte précoce, du Programme alimentaire mondial (Pam), de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation et la culture (Unesco) et de la Banque mondiale. Selon Khadidiatou Dieng, coordonnatrice de la Cnlm, la mise en œuvre du programme sera assurée sur le terrain en collaboration avec la Division de l’alimentation et de la nutrition de l’enfant du ministère de la Santé, la Direction de l’horticulture du ministère de l’Agriculture, la Direction de l’Alphabétisation et des langues nationales du ministère de l’Education et de l’Institut de technologie alimentaire (Ita).

Procédant hier à son lancement, le Premier ministre pense que ce programme vient contribuer à l’action du gouvernement pour l’atteinte des Omd. ‘Ce programme va mettre l’accent sur trois principes fondamentaux, à savoir le renforcement des stratégies nationales, l’alignement de l’aide sur les priorités de développement du pays, une meilleure harmonisation de cette aide. Cette vision de l’aide que nous partageons avec le système des Nations unies, rencontre l’adhésion de nos pays parce qu’il reconnaît leurs capacités à identifier les secteurs de développement communautaire qui impactent efficacement sur la vie des populations’, a expliqué Souleymane Ndéné Ndiaye. Et c’est pour cela d’ailleurs qu’il a salué cette démarche conjointe des partenaires que sont l’Unicef, la Fao, l’Oms, le Pam, l’Unesco, menée sous l’égide du Pnud. ‘Je suis convaincu de la réussite de ce programme par un groupe d’acteurs avec des avantages comparatifs, appelé à travailler en synergie et en parfaite collaboration avec les ministères sectoriels ainsi que la Cellule de lutte contre la malnutrition placée sous la tutelle de la primature’, s’est réjoui le Premier ministre. Son avis sera partagé par la coordonnatrice de la Cellule nationale de lutte contre la malnutrition dont la structure couvre à ce jour deux cent cinquante-sept collectivités locales dans sa nouvelle phase d’extension. Khadidiatou Dieng est convaincue que ‘le présent programme ne saurait avoir des résultats escomptés que si tous les partenaires s’investissent, chacun dans son domaine d’intervention’.

La Cellule de lutte contre la malnutrition qui fonctionne selon le schéma de mise en œuvre sous-tendu par une approche multisectorielle a déjà fourni les preuves de son efficacité. Selon le Premier ministre, cette approche a permis de contenir les effets de choc durant les périodes 2006-2009 dans la mesure d’intervention. ‘En 2009, le taux de malnutrition est de l’ordre de 5 % dans les zones couvertes par la cellule, alors que les taux observés dans les cinq régions non ciblées encore se situent entre 17 et 19 %’, a fait constater Souleymane Ndéné Ndiaye. Par conséquent, le chef du gouvernement sénégalais invite à poursuivre ensemble cette démarche avec laquelle tout est possible pour tabler sur 2015 afin que les problèmes de malnutrition et de sécurité alimentaire qui affectent nos populations soient éradiqués de façon durable.

Abdoulaye SIDY

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