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Revue de presse de Santé tropicale

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Un nouveau remède pour soulager le chikungunya

L'Express | Maurice | 18/09/2006 | Lire l'article original

Les autorités finalisent un document sur la meilleure façon de soulager le chik. Elles préconisent l’utilisation de la chloroquine, autrefois prescrite contre la malaria.
En attendant un médicament curatif pour venir à bout du chikungunya, les autorités se préparent à affronter l’été. Le ministère de la Santé met actuellement la touche finale à un protocole très élaboré. Ce protocole, qui devrait être prêt cette semaine, tient en ligne de compte les expériences souvent malheureuses de l’été dernier liées à la prise des médicaments, pour soulager cette maladie. Et nouveauté, il prévoit l’utilisation de l’hydroxy-chloroquine, un médicament prescrit autrefois contre la malaria.

Le Dr Farouk Bholah, qui préside le comité mis en place pour l’élaboration de ce document, soutient qu’il est “ primordial” qu’un protocole soit bien établi pour éviter tout abus. Le médecin de l’hôpital SSRN, spécialiste en médecine interne, ne transige pas sur la sécurité, “d’autant que l’on sait les effets très néfastes que peuvent avoir certains médicaments surtout les anti-inflammatoires et la cortisone sur certains patients”.
Par contre, l’hydroxy-chloroquine, qui a été très peu utilisé durant l’été dernier, serait, selon Farouk Bholah, assez efficace pour soulager les inflammations des articulations, qui est un des symptômes les plus communs – et les plus douloureux – du chikungunya. D’ailleurs, des essais cliniques sont en cours sur un médicament à base de chloroquine, un composant de la nivaquine, qui pourrait être le traitement curatif contre le chikungunya. La nivaquine a été aussi utilisée contre la malaria.

Sur ce chapitre, le ministre de la Santé, Satish Faugoo va du reste prendre contact avec les autorités françaises pour connaître les détails des ces essais : “S’il est établi dans quelques mois que ce médicament peut guérir le chikungunya, nous n’allons pas hésiter, pour nous en approvisionner.” Seuls 75 patients ont fait l’objet de ces tests et le ministre de la Santé français, Xavier Betrand, souhaite que les tests soient effectués sur un plus grand nombre de personnes avant de se prononcer sur son efficacité.

Consignes strictes
Ainsi, puisque la nivaquine ne représente encore qu’un espoir, le recours à des traitements symptomatiques demeure incontournable. Le Dr Farouk Bholah explique que les deux symptômes principaux – une forte fièvre et des douleurs articulaires – peuvent être soulagés, “s’ils de nature modérée, par tous les médicaments dérivés du paracétamol. Ils sont efficaces pour ceux qui ont eu la chance de n’avoir pas avoir contracté la forme sévère de la maladie.”
Mais un bon nombre de malades souffrent le martyre lorsqu’ils ont des inflammations des articulations. C’est là d’ailleurs qu’interviennent les anti-inflammatoires. L’été dernier, la prise de ces médicaments avait provoqué des complications dans plusieurs cas. Elle avait même été soupçonnée d’avoir été fatale dans quelques cas.
“Le danger, c’est quand les médecins prescrivent ces médicaments sans chercher à connaître au préalable l’histoire médicale du patient. L’été dernier, c’est ce qui s’est passé et ceux qui étaient à risque ont subi des complications”, explique le médecin. Un patient souffrant d’ulcère ou autre problème gastrique ne doit en aucun cas être traité aux anti-inflammatoires, note ainsi le protocole. “Le risque d’un saignement de l’estomac est trop grand. Il et vrai que certains médecins peuvent prescrire des médicaments pour protéger l’estomac, mais le risque existe toujours”, dit le Dr Farouk Bholah.

Les anti-inflammatoires sont aussi néfastes à ceux qui souffrent d’insuffisance cardiaque car ils contribuent à retenir le sel et l’eau dans le corps et ainsi, provoquer une autre défaillance cardiaque. La prise de ces médicaments est tout aussi déconseillée par le protocole chez les patients souffrant d’insuffisance rénale et d’hépatite. De même que pour les femmes enceintes qui entament leur dernier trimestre. Les anti-inflammatoires chez l’enfant comportent évidemment les mêmes risques. Mais fait rassurant : il a été observé que l’enfant surmontent le chikungunya bien plus vite que l’adulte et ne connaissent pas les étapes les plus douloureuses.
Le protocole fait aussi état des consignes strictes à l’intention des médecins du public et du privé contre la prise de la cortisone. “Il est strictement interdit de prescrire la cortisone pendant la période infectieuse. Ce n’est après un examen rigoureux et vraiment qu’en cas de grande nécessité, qu’il est possible d’avoir recours au cortisone”, insiste le médecin. Ce dernier ajoute que le diabète d’un malade peut être “ débalancé ” par la prise de la cortisone. Il va est de même pour un hypertendu. Et pour le médecin, il s’agit de prévenir ce genre de situation.
Le protocole prévient aussi contre la prise de plusieurs médicaments à la fois. “ Le médecin donne une injection. Par la suite, il prescrit aussi des suppositoires, dans des cas extrêmes et d’autres médicaments pour soulager la douleur. Il faut des doses raisonnable au cas contraire des complications seront inévitables.”

Le ministre de la Santé, Satish Faugoo, qui rencontre la presse demain sur le sujet, compte du reste demander à la population de redoubler de vigilance. Car le médicament insistera-t-il, n’est qu’au stade d’essai clinique… Et puisqu’il vaut mieux prévenir que guérir…

Jane L. O’NEILL

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