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Revue de presse de Santé tropicale

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Traitement du cancer du col de l’utérus et du sein : Sos pour le seul institut de la sous-région

Le quotidien | Sénégal | 31/05/2010 | Lire l'article original

Les malades venus faire leur chimiothérapie à l’Institut du cancer de l’hôpital Aristide Le Dantec souffrent énormément. En plus de la cherté du traitement, ils s’entassent parfois à 3 dans un même lit. D’où le cri du cœur lancé, samedi, par le Pr Mamadou Diop et la Ligue sénégalaise contre le cancer (Lisca) qui demandent, soit une délocalisation de l’institut, soit son élargissement.

L’Institut du cancer de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar étouffe. L’étroitesse des lieux fait que les malades s’entassent dans un même lit, soit jusqu’à 3 par lit. La révélation est du Pr Mamadou Diop, qui animait samedi dernier à l’Université Cheikh Anta Diop Dakar, une conférence sur la situation du cancer du col de l’utérus et du sein au Sénégal.
Ces malades dont il est question sont, surtout, ceux qui viennent faire leur chimiothérapie audit institut, le seul de la sous-région. Ayant en son sein, une seule unité d’Oncologie pédiatrique, ce centre réputé, ne désemplit pas, puisqu’il reçoit plus de 1 000 patients par an, sur les 12 000 cas enregistrés par le Sénégal. A ces cas, s’ajoutent d’autres qui viennent de la sous-région, participant ainsi à l’encombrement de cet institut, vieux de 46 ans, pour avoir été édifié en 1964. Aujourd’hui, le Pr Diop estime à ? les malades qui proviennent des pays limitrophes comme la Mauritanie, la Gambie ou encore la Guinée Conakry.

En plus de l’étroitesse, Pr Mamadou Diop indique que l’institut ne dispose pas d’infrastructures modernes pour répondre aux attentes des patients qui déboursent, pourtant, jusqu’à 2,5 millions pour se faire prendre en charge. Pour Pr Diop, le Sénégal, bien qu’étant en avance sur ses voisins, dans ce domaine, ne peut plus se permettre de se contenter de ce seul institut qui, plus est, est vieillot. «Au Maroc, on retrouve 8 instituts du cancer, alors que leurs étudiants, pour la plupart, sont formés ici (au Sénégal)», s’émeut-il. D’où l’urgence, pour lui, d’exécuter le Programme national contre le cancer, qui a été déjà élaboré et qui dort encore dans les tiroirs du ministère de la Santé et de la Prévention médicale.
Aussi bien le Pr Diop que la Ligue sénégalaise contre le cancer (Lisca) demandent une délocalisation de l’institut, pour en faire un grand centre d’accueil et de traitement des patients, avec toutes les commodités. A défaut, souhaite le Pr Diop, qu’on l’élargisse avec différents niveaux au dessus, pour pouvoir contenir les malades.

Sous l’initiative du Réseau africain des femmes du 3e millénaire (Raf3m), cette assemblée, composée en majorité de femmes, a aussi permis au directeur de l’Institut Curie de rappeler que, les malades du cancer se prennent entièrement en charge, sans aucune subvention de l’Etat. Alors que la transition épidémiologique qui s’est opérée au Sénégal fait que ces maladies chroniques ont pris le pas sur les maladies infectieuses, comme le paludisme, le Sida ou encore la tuberculose. «Aujourd’hui, le traitement lié à ces maladies (infectieuses) est gratuit, tandis que les autres traitements sont excessivement chers», déplore Pr Mamadou Diop. «L’Etat doit faire quelque chose, pour soulager ces malades qui vendent leur maison, leur voiture… pour se soigner», ajoute-t-il.

Le traitement mis en péril par un dépistage tardif

Faisant la situation des différents types de cancer au Sénégal, Pr Diop indique que derrière le foie, les cancers du col de l’utérus et du sein se suivent et posent un réel problème aux spécialistes. Selon le spécialiste, ces deux formes de cancer font légion et toujours, c’est le problème du dépistage tardif qui met en péril le traitement. «70 à 80% des cas viennent en consultation à un stade très avancé de la tumeur», regrette ce professeur d’université. Ce qui, non seulement alourdit financièrement le traitement, mais aussi réduit considérablement les chances de guérison.

Aussi, le spécialiste a-t-il fait cas de l’insuffisance du personnel médical évoluant dans le cadre du cancer. Le Sénégal ne compte qu’un seul médecin oncologue, un pathologiste, 3 chirurgiens oncologues, 2 radiothérapeutes et 5 techniciens de radiothérapie. D’où aussi, la nécessité d’octroyer des bourses aux étudiants en médecine, pour une spécialisation à ces pathologies, de plus en plus nombreuses dans les pays en développement.

Par Aly FALL

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