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Revue de presse de Santé tropicale

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Santé de la mère et de l’enfant seules 1 140 matrones formées sur un objectif de 25 000 : Bajjenu Goxx, toujours dans un état comateux

Le quotidien | Sénégal | 27/05/2010 | Lire l'article original

Un manque de moyens financiers risque de plomber la mise en pratique sur le terrain de l’initiative Bajjenu Goxx, à travers laquelle le Sénégal veut atteindre les Omd 4 et 5. L’initiative Bajjenu Goxx tant célébrée et lancée en grande pompe dans la région de Kolda réussira-t-elle à sauver le Sénégal, dans son combat pour l’atteinte des Omd 4 et 5 ? La pertinence de cette interrogation réside dans l’état des lieux, pas du tout reluisant, de la pratique de cette initiative présidentielle, présentée à la presse hier, au Service national de l’éducation et de l’information pour la santé (Sneips).

En effet, depuis son lancement en janvier 2009 et les activités qui s’en sont suivies, les résultats sont très mitigés, sur le terrain. Sur 25 000 Bajjenu Goxx (marraines de quartier) prévues pour être formées et orientées vers les sites d’intervention, seules 1 140 l’ont été jusque-là. Encore que même ce chiffre est à relativiser, à la lecture du document à mi-parcours exposé hier, dans le cadre des «Jeudis du Sneips», initiés par ce service relevant du ministère de la Santé, pour la promotion de la santé des populations.

Dans ce document, l’on fait état de 570 Bajjenu Goxx formées et qui sont aujourd’hui éparpillées entre Thiès, Kolda, Kaolack ou encore Mbour.
Selon Dr Aïda Tall, ces femmes volontaires représentent certes, une portion très congrue comparativement à l’objectif visé, mais le travail abattu sur le terrain est colossal et porteur d’espoir. Pour elle, les efforts doivent être redoublés en ce sens, avec l’implication de toute la communauté, puisque c’est la seule réponse communautaire à la réduction de la mortalité maternelle et infantile. Une conviction qu’elle partage avec le chef de la Division de la santé de la reproduction (Dsr), qui trouve l’esprit «très noble» mais laisse entendre qu’il y a un manque de moyens, qui plombe la pratique sur le terrain. Un manque de moyens financiers qui indispose les partenaires au développement, dans la mesure où ces derniers réagissent timidement en attendant certainement, que l’Etat fasse preuve de bonne volonté, d’abord. Car jusque-là, le ministère de la Santé n’a pas accordé une ligne budgétaire pour le programme Bajjenu Goxx, malgré tout le bruit fait autour de cette initiative.
Ainsi, même si le chef de la Dsr relativise cette absence de moyens, en soulignant que le ministère met des ressources à chaque fois que le besoin se fait sentir dans l’exécution du programme, il est clair que le gouvernement ne prend pas très au sérieux, le combat pour la réduction de la mortalité maternelle et infantile. Alors que le chef de l’Etat lui-même a écrit dans la préface du Programme national de développement sanitaire (Pnds) 2009-2018, que l’une des orientations de celui-ci est l’accélération de la lutte contre la mortalité et la morbidité maternelles, néonatales et infanto-juvéniles. A ce rythme, le Sénégal est parti pour ne pas atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement 4 et 5.
A cinq ans du rendez-vous mondial, l’état d’avancement du programme Bajjenu Goxx n’augure rien de bon et l’Etat, seul, est responsable de ces lenteurs. Le chef de l’Etat, après avoir initié le programme en décembre 2008, espérait sans doute, bénéficier d’un soutien des partenaires. Mais ces derniers interviennent, à leur manière, dans la réduction des mortalités évoquées plus haut, avec un ciblage clair de leurs activités sur le terrain.
Dans la recherche de solutions pour sauver encore ce qui peut l’être, Dr Siga Diop a semblé trouver la bonne formule, en plaidant pour une allocation de plus de moyens à la Division de la santé de la reproduction. Pour cet ancien médecin-chef de Kébémer, le budget de la Dsr doit être revu à la hausse et son ancrage institutionnel renforcé. Ces mesures seraient peut-être un gage de bonne volonté de la part de l’Etat, qui peine à convaincre les bailleurs de fonds.

Par Aly FALL

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