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L'express de Madagascar | Madagascar | 15/06/2010 | Lire l'article original
Comme dans d'autres services, nous rencontrons des difficultés dans notre direction, mais elles ne sont pas permanentes. Tout dépend de l'intensité de la sensibilisation en faveur du don de sang. En particulier, ce devrait être le cas lors de la journée internationale, au cours de laquelle nous faisons appel aux donneurs volontaires ou bénévoles approvisionnant le Centre de transfusion sanguine. Très souvent, beaucoup répondent à notre invitation.
À quels moments rencontrez-vous le plus de demandes ?
Il est difficile de déterminer la saison ou la période de l'année où il y a une grande affluence. Le niveau de la demande est presque le même, sauf en périodes de fête pendant lesquelles les accidents sont nombreux. Par contre, on peut citer quelques services hospitaliers qui exigent plus de quantité de sang, comme la maternité où le centre veille sur les mères, les services des urgences et de la réanimation pour la phase post-opératoire.
Certaines personnes doutent de la qualité de sang dont vous disposez...
Je suis totalement convaincue de la bonne qualité de sang que nous donnons aux patients. Je ne cesse de répéter que le sang provenant d'un donneur n'est pas directement utilisé. Il est toujours soumis à un test strict avant d'être sélectionné. D'ailleurs, nous n'acceptons pas le système de don dirigé. Tout ce qu'on dispense aux malades est toujours à titre anonyme.
Beaucoup de gens acceptent-ils de donner leur sang ?
Le principal obstacle à cet acte de bonne foi est la condition de vie des Malgaches. La pauvreté constitue un facteur de blocage. Il provoque une peur chez la population. C'est pourquoi, nous nous s'efforçons de descendre dans les fokontany afin d'augmenter le nombre de donneurs bénévoles.
Avez-vous suffisamment de réserves de sang à l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona ?
Il n'y a jamais de pénurie dans cet établissement hospitalier pour de raisons préventives. Pour preuve, les demandes lors des cas d'urgence sont toujours satisfaites. Nous sollicitons le sang d'un donneur familial seulement pour le cas d'une personne dont la transfusion est programmée. Mais toujours est-il, le contenu des pochettes est obligatoirement testé et n'est jamais directement attribué au proche des donneurs.
Propos recueillis par Stephane Solofonandrasana
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