Des insuffisances constatées sur le terrain ont été même confirmées par des exposés de l’inspecteur général de la santé et du directeur de l’Institut national d’hygiène publique. Les usagers se plaignent de l’inadéquation du plateau technique, du mauvais accueil et des mauvaises pratiques des personnels de santé ainsi que du mauvais état d’hygiène des établissements sanitaires”, s’est indigné le ministre Aka Aouélé. Qui, pour “arrêter l’hémorragie” envoie d’abord à partir de mardi prochain, une mission d’évaluation des moyens et de la gestion administrative des hôpitaux conduite par l’inspecteur général de la santé, le professeur Andoh Joseph. Cinq équipes de cette mission se rendront dans les chefs-lieux de régions sanitaires. Suivra aussitôt, la mission d’évaluation de la gestion financière conduite par le directeur administratif et financier du ministère de la Santé, M. Koné Salif. Cette mission qui se rendra dans les mêmes régions sanitaires verra si la gestion des hôpitaux visités se fait selon les règles de la bonne gouvernance. C’est après ces missions que les professionnels de santé accueilleront la réforme de la santé. “Les professionnels de la santé doivent savoir que le gouvernement est attentif à leurs préoccupations qui peuvent trouver solution avec leur comportement aussi. Car, la santé doit s’exercer avec sécurité, transparence et performance”, a indiqué le ministre Aka Aouélé.

Didier Kéi

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