Accès aux sites pays
BENIN
BURKINA FASO
CAMEROUN
CENTRAFRIQUE
CONGO
COTE D'IVOIRE
GABON
GUINEE
MADAGASCAR
MALI
R.D. CONGO
SENEGAL
TOGO
Notre Voie | Côte d'Ivoire | 27/09/2006 | Lire l'article original
Selon Pr. Coulibaly Gaoussou, conseiller technique au ministère de la lutte contre le sida, Toronto, entre autres problèmes, s'est clairement interrogé sur les raisons qui expliquent que malgré l'accès aux antirétroviraux dans tous les pays, le dépistage volontaire ne connaît pas d'engouement.
Alors, que faut-il faire ? Selon Pr. Coulibaly, qui a présenté l'exposé de restitution en présence de Mme Adjobi, de la représentante résident de l'Onusida en Côte d'Ivoire et de plusieurs sommités du monde de la médecine ivoirienne dont les professeurs Bissagnéné et Odéhouri Koudou, les participants à la conférence de Toronto se sont posés la question de savoir si oui ou non il faut favoriser le dépistage de routine. Dans l'entendement de l'exposant, il s'agit pour le médecin de faire systématiquement le test de dépistage du vih chez tous les patients à qui on demanderait de faire, par exemple, un examen d'urée, de goutte épaisse (paludisme), de test vidal (fièvre typhoïde)...
Si ce principe est adopté, comment alors concilier le droit de l'homme et le dépistage de routine. En effet, à en croire Pr. Coulibaly, le test de dépistage du vih n'est pas obligatoire. Et la coutume en Côte d'Ivoire et dans de nombreux pays au monde interdit de faire un test de dépistage à quelqu'un sans son accord. A ce niveau, que peut faire l'Etat qui, selon l'exposant, a le devoir de veiller sur la sécurité sa population. Sur toutes ces questions, la conférence a demandé aux pays présents de susciter en leur sein un débat, en vue de trouver une solution au problème du dépistage.
Par ailleurs, la conférence a abordé la question du vaccin. A ce sujet, Pr. Coulibaly a fait savoir que l'espoir est permis malgré la complexité de la recherche sur un virus qui est très mutant. Au niveau des médicaments, des combinaisons ont été présentées, notamment pour les enfants. “Aujourd'hui, il existe un comprimé antirétroviral qui contient trois principes actifs pour les enfants avec même un goût aromatisé”, a révélé le conseiller du ministre Adjobi. Concernant la prévention, la conférence a encouragé les Etats à accélérer la procédure. A cet effet, la circoncision a été présentée comme une méthode de prévention au vih. Pour les femmes, des microbicides ont aussi été présentés pour renforcer la prévention à leur niveau.
Coulibaly Zié Oumar
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux