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Internet Gabon | Gabon | 21/09/2006 | Lire l'article original
Le ministre d'Etat en charge de la Santé publique, Paulette Missambo, a procédé hier à l'ouverture des premières journées nationales de lutte contre la mortalité maternelle et néonatale organisées au Centre hospitalier de Libreville( CHL), en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la population.
Une initiative qui vise, selon le chef de ce département, à sensibiliser et à mobiliser la communauté nationale sur la nécessité d'oeuvrer activement pour freiner ce phénomène qui prend des proportions inquiétantes au Gabon.
La cérémonie d'ouverture a été marquée par la présence des représentants résidents des organismes internationaux au Gabon ( UNFPA, UNICEF, OMS), de plusieurs membrés du gouvernement, des représentants du corps diplomatique et du personnel de santé du CHL.
A travers cette journée de sensibilisation et au regard du taux élevé de la mortalité maternelle et néonatale le ministre d'Etat a donc tenu à mettre un accent particulier, entre autres, sur l'accessibilité des soins de cette catégorie de la population. Et surtout à garantir un meilleur traitement dans l'ensemble des structures sanitaires.
En effet, les indicateurs actuels sont plutôt alarmants :519 femmes sur 100.000 meurent des suites d'une grossesse ou d'un accouchement. La mortalité néonatale touche près de 30 enfants sur 1000 naissances.
Face à cette situation, le gouvernement appuyé par ses traditionnels partenaires au développement, a décidé de prendre le taureau par les cornes.
C'est dans cette optique qu'une enquête sur la capacité des différentes maternités publiques et privées à donner des soins obstétricaux d'urgence a été menée.
Les résultats ont amené le gouvernement à élaborer un plan de lutte concernant principalement les équipements médicaux permettant de dispenser des soins obstétricaux et d'urgences chirurgicales.
Déjà, un programme de construction de centres de santé nouvelle génération a démarré. Ces nouveaux centres auront la particularité de disposer de trois pôles une unité pour les femmes enceintes et les nourrissons, un dispensaire et une maternité).
Grâce à l'appui de l'Agence française de développement (AFD), ce programme se poursuivra avec la réfection et l'équipement de tous les centres de santé maternelle et infantile à travers le pays.
Aussi pour résorber le déficit en personnel qualifié, le ministère de la Santé publique a -t-il également prévu des stages de perfectionnement pour les infirmiers et le recrutement de médecins spécialistes et de pharmaciens.
Des formations ont déjà été données en planification familiale, en consultations prénatales recentrées, dans la prise en charge du paludisme pendant la grossesse et pour la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.
Les organismes internationaux présents tels l'UNICEF, l'OMS, l'UNFPA ont promis d'apporter comme par le passé, leur soutien aux efforts du gouvernement.
Ces travaux seront donc l'occasion pour le personnel de santé d échanger sur leurs expériences et cela dans le but de mieux prendre en charge le couple mère-enfant.
Au sortir de cette cérémonie, le ministre d'Etat a remis un don important de médicaments et de kits d'accouchement fait par la Fondation Amissa Bongo au Centre hospitalier de Libreville et de Melen.
Pour marquer sa volonté de lutter contre ce fléau, le Gabon a adhéré en 1987 à l'initiative pour une maternité sans risque et en 2001 au programme ?"faire de la maternité sans risque une réalité."?
Source : Journal L'Union Plus du 21/09/2006
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