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Midi Madagasikara | Madagascar | 28/08/2010 | Lire l'article original
Ce médicament antiviral était encore disponible en stock dans le pays suite aux mesures de prévention contre la grippe aviaire, quelques années plus tôt. C’est ainsi maintenant que les vaccins sont disponibles. La campagne de vaccination est prévue démarrer le 6 septembre 2010, pour une durée de 6 jours. Question : cette campagne de vaccination n’arrive-t-elle pas un peu tard, alors que la pandémie appartient déjà au passé ? D’aucuns ont, en effet, attendu ces vaccins au moment où la grippe A H1N1 a commencé à s’introduire à Madagascar, ou au moins, avant qu’elle n’atteigne son pic. « Il n’y a pas lieu de penser que tout danger est écarté et que le virus a totalement disparu, même si nous sommes en période post-pandémique car le virus continue de circuler et il peut même revenir régulièrement, comme tout autre virus de la grippe saisonnière », soutient le ministre de la Santé.
Panenza. Un peu plus d’un million de doses (précisément 1.047.000) sur les deux millions commandées ont pu être réunies pour ce premier lot. Il s’agit du vaccin sans adjuvant Panenza du laboratoire Sanofi Pasteur. Ce million de doses ne suffira évidemment pas à vacciner l’ensemble de la population, aussi des priorités ont-elles été établies dans la campagne de vaccination : deux populations cibles en bénéficieront en priorité, à savoir le personnel de santé, tant du secteur public que du privé (environ 15 000 personnes) et les femmes enceintes, entre 300 000 et 580 000.
D’autres vagues de lots de vaccins sont prévues, assurent les responsables au sein du ministère de la Santé, sans avoir pu avancer de date précise quant à leur arrivée et leur mise à disposition pour la population. Il a, cependant été appris auprès du même ministère qu’après le personnel de santé et les femmes enceintes, les enfants de 6 mois à 10 ans seront les prochaines populations cibles, ainsi que les personnes atteintes de maladie chronique. Pour l’heure, les vaccins déjà sur place sont disponibles auprès des formations sanitaires de tout le territoire où ils seront administrés gratuitement aux populations cibles désireuses d’en bénéficier. Signalons enfin, que la campagne a nécessité un budget de 4,5 millions de dollars, incluant les frais de transport, de conservation et autres. Les lots de vaccins, quant à eux, ont été offerts par l’OMS.
Hanitra R.
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