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Mortalité maternelle : trop d’accouchements à domicile

Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 17/09/2010 | Lire l'article original

Des femmes en consultation prénatale, à l’hôpital général de Marcory. En dépit des risques encourus, nombreuses sont encore les femmes qui accouchent à domicile. Pour le seul mois de juillet, Mme Kouamé Elisabeth, sage-femme major à l’hôpital général d’Abobo-sud, a dénombre 11 accouchements à domicile, sur les 360 marqués dans le registre. «Les femmes disent toujours avoir été surprises par l’accouchement. Parfois, elles affirment n’avoir pas eu de moyens de transport au moment du travail». Cette pratique maintes fois dénoncée, selon la sage-femme, est difficile à enrayer, parce que les femmes qui s’y adonnent ne sont pas toujours les mêmes.

A l’hôpital général de Marcory, Dr Tchiny N’dri a fait la même observation. A savoir qu’il y a au moins «5 à 10% d’accouchements à domicile sur les 300 enregistrés par mois». Les raisons avancés dans ce centre de référence sont similaires. «Les femmes se disent surprises. Ou encore qu’elles sont contraintes à l’endurance par des plus âgées, qui voient d’un mauvais œil qu’on court au centre de santé, dès les premières douleurs». A ces raisons, s’ajoutent des préjugés, qui poussent les femmes à croire «qu’à l’hôpital, on opère beaucoup». Ainsi, pour fuir la césarienne, elles « boivent des mixtures ou font des purges, également des croix sur le ventre, etc. , pour accélérer l’accouchement». Au bout du compte, les bébés naissent, soit à la maison, soit dans le véhicule qui transporte la mère à la maternité, selon le professionnel, qui n’arrête pas de sensibiliser les femmes aux risques auxquels elles s’exposent ainsi.

Mme Coulibaly Aminata et Mlle Zougou Odette, assises dans la salle de consultation, au milieu d’autres femmes enceintes, en attendant d’être reçues par Dr Tchiny, affirment s’entourer de toutes les précautions, pour accoucher dans les meilleures conditions.

La première attend son 5e enfant. Agée de 41 ans, elle est plus que consciente des dangers d’un accouchement à domicile. «On ne peut pas dire qu’on est habitué à l’accouchement. C’est pourquoi je viens toujours à mes consultations. Ce matin, par exemple, mon mari m’a dit qu’il n’avait pas d’argent pour le transport, j’ai dû en emprunter à ma voisine pour venir ici».

La seconde, plus jeune et déjà mère d’un enfant de 12 ans, n’en est pas moins déterminée. « C’est un choix que d’être enceinte. Il faut l’assumer. Je fais mes consultations prénatales, pour ma santé et celle du bébé », déclare-t-elle, sous les regards satisfaits du Dr Tchiny, de la sous major, Mme Meton Sidonie, et de l’Assistante sociale, Mme Ayekpa Catherine.

Dans son programme de lutte contre les décès maternels, la directrice coordonnatrice du Programme national de la santé de reproduction-planification familiale, Dr Laurence Eliane Abhe Gnangoran, affirme avoir engagé plusieurs activités. Il s’agit notamment de la formation d’agents communautaires et religieux, pour aider à la sensibilisation des femmes aux risques des accouchements à domicile. Un programme a été également élaboré, en collaboration avec l’Unfpa, pour former les sages-femmes sorties de l’école. «Elles sont 327 sages-femmes en instance d’affectation qui vont bénéficier d’une formation aux soins obstétrical et néo natals d’urgence. A partir de la semaine prochaine, elles vont intégrer les 40 sites où les attendent une sage-femme formée. Celle-ci va leur inculquer les rudiments pour assurer des soins de qualité aux femmes».

En ce qui concerne la gratuité de la césarienne pour laquelle plaident nombre de professionnels de la santé, la directrice coordonnatrice n’écarte pas la possibilité pour la Côte d’Ivoire de l’appliquer. En raison des difficultés financières de l’Etat, elle a surtout souhaité que les autorités s’inspirent de certains pays de la sous région, où des cotisations sont levées par les communautés. Celles-ci permettent, selon elle, de constituer un fonds, pour faire face à certaines charges. «La gratuité n’est jamais absolue. Il y a toujours quelqu’un qui paye. Dans certains pays, les communautés s’organisent pour avoir une caisse pour les dépenses de cette nature » a-t-elle dit.

Marcelline Gneproust

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