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L'Express | Maurice | 02/10/2006 | Lire l'article original
Le ministère de la Santé prend très au sérieux l’utilisation de ces répulsifs contre les moustiques à la suite d’informations en provenance de la Réunion. Les autorités tiendront compte de l’efficacité et du risque d’effets secondaires sur certains types de malades des produits qui seront distribués.
En effet, les journaux français qui ont enquêté à la Réunion, il y a quelques semaines, écrivent que le ministère de la Santé français a préféré, cette année, ne pas envoyer dans ce département un certain nombre de lotions et crèmes anti-moustique. Mais il n’a pas donné de raison officielle. Mais de nombreux médecins ont noté que ces produits ont été inefficaces et ont même provoqué des problèmes cutanés et autres effets secondaires chez de nombreux malades, dont des enfants. Une liste de ces produits est circulée là-bas.
A Maurice, ils sont disponibles. Bon nombre viennent de France. Le problème, c’est que certains produits n’indiquent pas la durée de protection contre les moustiques. C’est là le danger, explique un pharmacien exerçant dans le privé. “Des produits répulsifs sont efficaces sur une durée de six heures seulement et d’autres pendant 12 heures. Des produits ne peuvent être utilisés sur des enfants de moins de deux ans et les femmes enceintes.”
Ce pharmacien fait remarquer qu’une certaine panique s’est installée face au chikungunya et qu’“on a importé des produits anti-moustique à la va-vite”.
D’autre part, la Réunion a constaté une réapparition du chikungunya. Une trentaine de cas ont été notés par semaine, malgré l’utilisation de répulsifs.
Bernard SAMINADEN
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