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Revue de presse de Santé tropicale

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Les premiers cas de chikungunya suspectés dans le Nord

L'Express | Maurice | 04/10/2006 | Lire l'article original

Des médecins privés font état de personnes infectées dans la capitale et à Pamplemousses, dont deux touristes. La Santé finalise aujourd’hui un protocole relatif à la maladie. A peine les premières chaleurs ressenties que le chikungunya refait son apparition avec son cortège de douleurs articulaires, d’éruptions cutanées et de fièvres. Cette maladie, qui a pour vecteur le moustique aedes albopictus, est encore localisée dans le Nord du pays et dans la capitale, indique le Public Relations Officer de la Private Medical Practioners Association (PMPA), le Dr Oomar Uteem.

Ce dernier explique ainsi que durant les 15 derniers jours, des membres de l’association des deux régions précitées – qui sont tenus par la loi d’alerter les autorités – l’ont informé “qu’il y a eu quelques cas de personnes à Port-Louis, dont deux touristes. Nous avons enregistré des cas sporadiques, pendant cette période, à Pamplemousses.”

Cependant, au ministère de la Santé, l’on explique que les hôpitaux et centres de santé régionaux – du Nord ou d’ailleurs – n’ont jusqu’ici rien enregistré. Leur dernier cas remonte au mois d’août, au cours duquel il y a eu deux cas de la maladie, tandis qu’en ce moment même à l’île sœur, les cas de la maladie sont chiffrés à une trentaine.

Il y a certes de nombreux patients qui se présentent ces jours-ci à l’hôpital avec de la fièvre (un des symptômes principaux du chikungunya, avec les douleurs articulaires), mais c’est davantage dû aux infections virales, note un médecin. Durant l’été dernier, le ministère dit avoir enregistré 10 072 cas, dont presque la moitié pour le mois de février seulement. Ce mois-là, les autorités en ont enregistré 5 146.


Campagne médiatique

Hier, le comité ministériel, sous la férule du vice-Premier ministre, a étudié les différentes propositions en vue d’une campagne médiatique sur cette maladie. Elle se veut agressive, assure un participant à la réunion. Pamphlets, slogans sur les autobus, campagne tous azimuts à la radio et à la télévision, tout est mis en œuvre pour faire la guerre aux moustiques.

Une campagne de sensibilisation a démarré la semaine dernière, à Triolet, auprès des responsables de la société civile. Elle compte se poursuivre dans quarante-six autres régions.

Entre-temps, le ministère de la Santé finalise aujourd’hui le nouveau protocole sur le traitement du chilkungunya. Ce protocole devra être disponible pour le personnel soignant très bientôt.

Ce document très élaboré préconise, entre autres, une plus grande utilisation de l’hydroxy-chloroquine, un médicament prescrit autrefois contre la malaria.


Nombreux risques de complications

C’est le Dr Farouk Bholah, spécialiste en médecine interne à l’hôpital SSRN, qui a été chargé de la rédaction du document. Un de ses aspects les plus importants a trait à la prise d’anti-inflammatoires dans le traitement. Sans un protocole rigoureux, les risques de complications sont nombreux, avait souligné ce médecin, signalant par là même les contre-indications de ces médicaments. La cortisone est aussi montrée du doigt.

L’hydroxy-chloroquine, qui a été très peu utilisée durant l’été dernier, serait, selon Farouk Bholah, assez efficace pour soulager les inflammations des articulations – un des symptômes les plus douloureux – causées par le chikungunya. D’ailleurs, des essais cliniques sont en cours sur un médicament à base de la chloroquine, un composant de la nivaquine, qui pourrait être le traitement curatif contre le chikungunya. La nivaquine a été aussi utilisée contre la malaria.

Jane L. O’NEILL

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